À ses débuts, l’écriture pour le web était assimilée à un travail mécanique. Rédiger signifiait alors produire des mots à la chaîne, en quantité, pour remplir, sans ajout d’âme ni de créativité. Les rédacteurs se pliaient aux exigences des plateformes de rédaction pour livrer des textes à mille lieues de leurs passions et compétences. Le métier n’était alors ni vraiment reconnu, ni réellement épanouissant.
En parallèle, nous, rédactrices web, avons émergé au milieu de cette aridité pour évoluer vers une approche plus humaine, riche et authentique de notre métier. À travers ce récit collaboratif, plongez dans les coulisses de notre quotidien de rédacteurs SEO. Partagez nos expériences, nos découvertes et nos défis. Car au-delà des mots et des algorithmes, se trouvent des personnalités avec leurs histoires uniques, leurs méthodes de travail singulières et une passion commune pour l’écriture.
Joignez-vous à nous pour un voyage au cœur de notre univers épistolaire, où la curiosité, l’intuition et la créativité s’entremêlent pour donner naissance aux contenus vibrants que vous aimez lire. Découvrez comment de petites mains nous sommes passées à aventurières, et comment chaque projet s’est mué en une opportunité d’apprendre, de grandir et de créer.
Eh oui ! Si vous en doutiez encore, nous ne sommes pas des machines à pondre des textes, mais bien des artisanes de la parole, des conteuses du web, et surtout, des êtres humains passionnés par l’art de raconter des histoires qui résonnent à l’oreille des lecteurs.
Anne Patault : « Une machine à pondre des textes ». On pourrait dire ça de ChatGPT aujourd’hui, non ?
« Une machine à pondre des textes ». On pourrait dire ça de ChatGPT aujourd’hui, non ? Il y a pourtant une époque, pas si lointaine, où j’ai effectivement été une machine à pondre. Et autant être franche, c’est loin de figurer parmi mes meilleurs souvenirs professionnels…
De l’abattage de textes
Petit retour en arrière, il y a environ 13 ans. Je faisais mes débuts sur le web. A part quelques expériences sur des blogs d’infos et une passion pour l’écriture, je ne connaissais rien au SEO. Tenir un blog n’était pas non plus mon truc. Alors je me suis inscrite, comme beaucoup, sur des plateformes de rédaction et des sites de rédacteurs. Pas la version payante bien sûr, je n’avais pas les moyens. Celle de base où tu réponds à un nombre limité d’annonces, et où le prix que tu donnes pour une prestation doit être le plus bas possible pour avoir la chance d’être retenue pour le job. Comme tous les débutants, face à une concurrence extrêmement rude, je mettais les prix les plus bas. 5€ pour 250 mots (et c’était la fourchette haute), on n’est pas loin de Causette et des Misérables. A ce prix là tu peux oublier la qualité. J’ai écrit des kilomètres de fiches produits et restaurants, de biographies people ou d’articles de bricolage et déco où tout ce qui comptait était de bourrer les textes avec un seul et unique mot-clé. Des textes sans intérêt, destinés uniquement à « nourrir la bête », à savoir le dieu du net Google. A ce stade la vie de rédacteur web ne vous fait pas rêver, n’est-ce pas ?
Et la lumière fût !
Mais parmi tous ces clients il y en a eu un qui après m’avoir testé et avoir apprécié mon travail m’a recontacté. Il voulait continuer à me faire travailler, mais pas via la plateforme, et avec un une rémunération décente, cette fois. J’avais la pression. Je devais me former. J’étais curieuse et je voulais savoir comment fonctionnait le web, Google, comment utiliser les mots-clés…Et j’ai découvert Saint Olivier Andrieu (le dieu du référencement naturel). Un vrai déclic, le SEO est devenu une évidence !
Aujourd’hui je travaille encore pour ce premier client, que je n’ai jamais rencontré dans la « vraie vie ». Je ne le remercierai jamais assez pour sa confiance d’ailleurs. Car la rédaction web c’est aussi de belles rencontres, des échanges, même virtuels, et la capacité à rester invisible. Contrairement à certains rédacteurs qui commencent comme blogueur, j’ai toujours écrit à la place et pour d’autres, à 80% en marque blanche. Cela signifie être invisible, et travailler sous contraintes, celles liées aux sujets à traiter mais aussi celles liées au SEO. Là vous allez encore penser que la vie de rédacteur n’est vraiment pas drôle ? Mais c’est tout le contraire !
Pas de liberté sans contraintes
Qui dit clients différents dit univers et sujets différents. Et quand on est curieux comme moi c’est le paradis. J’apprends sans arrêt de nouvelles choses que je dois assimiler pour pouvoir les transmettre clairement. Quand je facture une prestation de rédaction, ça n’est que la partie visible de mon travail. La recherche d’informations sont les fondations de la rédaction d’un article, et cela prend du temps. Un temps certain chez moi car j’avoue ne pas être très rapide. Mais c’est un temps nécessaire à la compréhension et l’assimilation d’un sujet, d’un vocabulaire spécifique. Forums, sites spécialisés, concurrence…Un vrai boulot de détective, bien loin des contenus écrits à la chaîne qui ne te laissent pas le temps d’aller au fond des choses.
Et côté SEO je ne suis pas déçue non plus. Les mises à jour de Google ne te laissent pas de répit, ni les innovations en termes d’outils (hello ChatGPT !!). Il faut être attentif, faire de la veille sur le SEO et le webmarketing de façon générale, participer à des webinars, lire, écouter des podcasts…Bref…Être toujours en éveil et ne jamais croire que ça y est, on a assez de bouteille pour être un expert. On peut être spécialisé dans un domaine c’est vrai, avoir acquis des connaissances et des compétences qui font gagner du temps, mais si on ne fait pas attention on peut conserver des habitudes d’écriture qui, avec le temps et l’évolution du web, finissent par être obsolètes et anti SEO. Si je devais donner ma méthode de travail, je dirais que la curiosité est mon principal moteur, et être capable de se renouveler, de se remettre en question. La rédaction SEO est à l’image du web, en constante évolution. Peu de jobs échappent à la routine, celui-là oui.
Anne Patault, Rédactrice web freelance, Rédac’Pulse
Trois articles rédigés avec amour par Anne 💜 : Mise à jour Google « Helpful Content », faut-il en avoir peur ? ; Les prompts, ou comment dompter ChatGPT ; Dominez le monde digital : l’art stratégique du calendrier éditorial révélé !
Pauline Dewinter : “J’ai les mains directement reliées au cœur, et les deux fonctionnent à l’unisson et aux émotions”.
Je pratique la rédaction web en tant que freelance depuis 2010. Autant dire que des méthodes de travail j’en ai testé (et abandonné) beaucoup avant de trouver celle qui me conviendrait le mieux. Eh oui, si l’objectif reste de travailler vite et bien, dans la pratique rien n’est moins simple. D’autant que je fais partie des lents. Oui, oui, vous avez bien lu, aujourd’hui, je n’ai plus peur de le dire, je ne travaille pas vite. Je ne sais pas travailler vite. C’est comme ça. Je peux travailler beaucoup, travailler dur et même très dur, mais pas vite. La vitesse me fait douter (encore après toutes ces années) et me pousse à relire/changer/reformuler… Bref, je ne suis pas une machine ! J’ai les mains directement reliées au cœur, et les deux fonctionnent à l’unisson et aux émotions.
Ce qui fait ma différence c’est l’intuition et le ressenti
Mon “truc” à moi, ce qui fait ma différence je crois – chaque rédactrice possède la sienne – c’est l’intuition, le ressenti, le sourire aux lèvres quand je relis un contenu qui vibre bien. Il faut que mes contenus vibrent, j’aime que mes contenus vibrent. Je les aime harmonieux, naturellement rythmés d’une cadence que l’internaute doit percevoir intuitivement à la lecture. Pour y parvenir je travaille. Si vous avez déjà entendu parler de deep work, c’est le moment d’essayer.
- Je cherche minutieusement, sur le web (merci Google), dans les livres (merci la bibliothèque ou Google Books) et dans ma mémoire aussi.
- Je récolte des informations issues de différentes sources (webzine, journaux en ligne, blogs spécialisés, études…) et je les classe (merci l’arborescence des dossiers système ou les outils comme Pocket).
- Je lis toute cette information attentivement, je la digère en prenant des notes et en vérifiant les infos (croiser les sources est utile à ce stade).
- C’est seulement à partir de là que je peux débuter la rédaction de mon contenu sans m’y reprendre à 4 fois.
Je suis capable de dédier une journée entière aux recherches d’un seul article. Si, à première vue, cela ne semble pas très rentable (ne jamais oublier qu’en tant que freelance, le temps, c’est de l’argent), heureusement, je conserve toutes mes recherches. J’utilise des dossiers synchronisés entre mon PC fixe et mon PC portable, lesquels me permettent de les retrouver facilement, de les avoir sous la main tout le temps et de les mettre à jour au besoin. Aussi, mes écrits portent souvent sur les mêmes sujets, ça aide !
Donc, côté organisation et expérience du processus de rédaction, tout va bien. Là où j’ai le plus besoin de travailler, peut-être encore plus après toutes ces années, c’est à capter l’inspiration. Trouver de nouvelles idées, de nouveaux angles d’attaque, renouveler ma vision, ne pas me répéter… Tout cela n’a rien de facile, surtout quand on se spécialise sur un ou plusieurs sujets.
Alors, pour rester inspirée, je lis, beaucoup, des livres « web », mais aussi et surtout des romans, de la fantasy, des histoires de sorcières… Bref, tout ce qui fait travailler mon imagination et mon vocabulaire. Je lis en anglais aussi. Et si vous n’êtes pas ce que l’on appelle un « bookworm », sortez ! Promenez-vous, respirez, allez faire quelques courses. Parce que, définitivement, le rédacteur web n’est pas une machine, il a besoin de s’aérer pour mieux créer.
Pauline Dewinter, Rédactrice web level expert & Consultante édito Boostez-Moi
Trois articles rédigés avec amour par Pauline💜 : Les qualités humaines qui font du rédacteur web une vraie perle (la vôtre) ; Rédacteur web : 10 métiers pour vous reconvertir ; I Love My Job, et vous ? Ou comment trouver l’épanouissement grâce à un métier passion ;
Mélanie Gantier : “Des débuts hésitants en tâtonnant dans les méandres incertains de l’entrepreneuriat”
Lorsque j’ai débuté dans la rédaction web il y a 5 ans, je jonglais entre mon rôle de maman et celui d’entrepreneuse. Ma mini-moi n’allait pas encore à l’école, je devais donc m’adapter en conséquence. Je travaillais à la moindre occasion, tantôt la journée tantôt le soir et je ne comptais pas mes heures. À cette époque-là, ma vie était loin d’être un long fleuve tranquille parce que je courrai après le temps et l’expérience.
Des débuts en tâtonnant dans l’obscurité entrepreneuriale
À mes débuts, j’étais aussi lente qu’un escargot dans ses meilleurs jours. Il me fallait une journée pour pondre un texte de 500 mots. Comme-ci ma lenteur ne suffisait pas, j’avais cette pression constante de toujours faire mieux et surtout la sensation que je devais faire plus. Beaucoup plus.
D’ailleurs, je n’avais aucune méthode de travail, car ce que je désirais le plus c’était rédiger un maximum d’article (à la chaîne) sur les célèbres plateformes pour rédacteurs web débutants. La raison ? Tout simplement pour avoir un minimum de salaire et un maximum de compétence rapidement. Voilà les premières années de ma vie de rédactrice web. Ça vous fait rêver, non ?
Apprendre à se connaître avant de trouver sa méthode de travail
Heureusement, cela ne dure qu’un temps. Quand on se trouve dans le chaos des débuts entrepreneurial, il n’est pas simple d’en sortir pour se construire une vie professionnelle au top. Toutefois, mes conditions de travail s’étaient grandement améliorées :
- j’avais une pièce rien qu’à moi pour travailler ;
- je rédigeais uniquement à la lumière du jour (le pied !) ;
- j’ai sympathisé avec les to do list et autres petits bijoux de l’organisation (merci Trello et Notion) ;
- j’ai redécouvert les week-ends et le repos de la guerrière bien mérité.
Et surtout, j’avais enfin du silence TOUTE la journée et ça, croyez-moi, ça n’a pas de prix.
Malgré tous ces avantages qui ont pointé le bout du nez dans ma vie professionnelle, je n’étais toujours pas un as de l’organisation. Sans oublier que je n’avais pas encore trouvé THE méthode de travail qui me correspondait.
En prenant du recul, je me suis rendu compte que je ne me connaissais pas vraiment et que telle ou telle méthode ne fonctionnait pas forcément pour tout le monde. Pourtant, j’en ai testé des techniques. Néanmoins, aucune n’a porté suffisamment ses fruits.
Pour trouver ma méthode de travail, il fallait que je discerne mes forces et mes faiblesses. Ainsi, je pourrais adapter une technique à ma personnalité. Résultat : je suis devenue plus rapide qu’un escargot. Sauf pour les recherches, car j’aime prendre mon temps afin de ne pas bâcler cette partie importante.
Alors, je prends une journée pour chercher les informations essentielles au texte et ensuite, je passe au plan de l’article. Le lendemain, je rédige, je fais une première relecture, je vérifie le plagiat, etc. Le surlendemain, je procède à la relecture finale et j’effectue des modifications si besoin avant d’envoyer l’article.
Non… Je ne regrette rien !
J’ai appris énormément sur moi dans cette folle aventure de la rédaction web et ce n’est pas fini ! Je sais que ma sensibilité, mon empathie, mon intuition et ma patience sont une force. Je sais aussi que j’ai besoin d’écrire dans un silence total, que j’ai des jours sans (comme tout le monde) et que je mets trente ans à effectuer mes recherches. Tout ça, c’est OK !
Lorsque mon cerveau sature, j’apprends à ralentir. Lorsque je n’ai pas le silence idéal, j’écoute de la musique de concentration. Lorsque je stresse pour telle ou telle raison, je prends le temps de méditer et de pratiquer la cohérence cardiaque.
Il m’arrive encore d’avoir des difficultés à m’arrêter quand je suis à la bourre dans mon planning, parce que les imprévus font aussi partie de ma vie de rédactrice web. Et vous savez quoi ? Au fond, ce n’est pas si grave parce que je ne fais pas ce métier pour me tuer à la tâche.
Je suis simplement une femme qui à la chance de vivre sa passion.
Mélanie Gantier, Rédactrice Web freelance, Rédac’Pulse
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Fabienne Kervella : “Des plateformes de rédaction vers des collaborations fidèles avec les clients”
Mes premiers pas dans l’écriture pour le web se sont fait en tant que blogueuse, puis cela m’a amenée à devenir rédactrice SEO. Mais lorsqu’on tient un blog, on sélectionne les thématiques qui nous intéressent et on maîtrise un minimum la niche qu’on a choisie. Alors qu’un rédacteur web peut parfois écrire sur des sujets qui ne l’inspirent pas du tout !
Des plateformes de rédaction aux clients réguliers
Comme de nombreux débutants, je me suis tout d’abord lancée sur les plateformes de rédaction. J’ai rédigé sur le nettoyage des piscines ou encore sur les niches pour les animaux. Or, j’habite dans un petit appartement parisien et je n’ai pas de chien ou de chat, et encore moins de piscine !
Tout cela pour vous dire que j’en ai passé des heures et des heures à surfer sur le web à la recherche d’informations sur les abris pour nos amis à quatre pattes ou sur les filtres piscine.
À cette époque pas si lointaine, je pouvais passer bien plus de 2 jours à écrire 500 mots pour le tarif d’à peine quelques cafés (parisiens tout de même). Avec l’expérience, j’ai réussi à accélérer mon rythme, mais je suis toujours loin d’être Speedy Gonzales. En effet, il me paraît difficile de traiter un sujet que l’on ne maîtrise absolument pas sans passer un long moment à faire des recherches et à vérifier les informations que l’on trouve. Imaginez par exemple devoir écrire sur l’art de sculpter les carottes sans savoir le moins du monde cuisiner. Sans Google ou un bon livre, cela peut s’avérer très compliqué.
Heureusement, en travaillant régulièrement avec le même client, on acquiert les connaissances nécessaires au fur et à mesure et la rédaction devient plus rapide. Mais l’inconvénient est qu’il faut parfois réaliser plusieurs textes sur des sujets proches sans pour autant se répéter ! Il est alors important de trouver un nouvel angle tout en satisfaisant le client.
Ma méthode de travail
Aujourd’hui, lorsque je travaille sur un article, la moitié du temps passé (voire plus) consiste à faire des recherches. Une fois que je suis bien imprégnée par le sujet, je peux faire un plan. Je m’occupe toujours de l’introduction et de la conclusion en dernier. Une fois le texte écrit, je vérifie grâce à un logiciel que je n’ai laissé aucune coquille.
Et puisque les rédacteurs ne sont pas des machines à écrire, après deux heures passées devant mon écran, je fais une pause ! Je me lève et j’écoute de la musique ou encore je fais quelques salutations au soleil. Contrairement à chatGPT, chaque rédacteur humain a un corps qui peut vite devenir douloureux en restant trop longtemps assis !
Enfin, qui dit client dit souvent délai ! J’essaie d’éviter de terminer les articles au dernier moment, histoire de ne pas m’imposer de stress inutile. Mon travail fini, je profite de la vie, je joue du piano, je rejoins des amis ou je vais me balader au parc, l’esprit tranquille. « Un esprit sain dans un corps sain » comme le dit l’adage.
Fabienne Kervella, Rédaction web SEO, vulgarisation scientifique, Rédac’Pulse
Trois articles rédigés avec amour par Fabienne💜 : Les objectifs Smart pour votre stratégie SEO ; 8 astuces pour créer des mails qui rendent vos lecteurs accro ; 8 raisons pour lesquelles le marketing de contenu est important pour votre business ;
Jennifer Guedama : “Une poule à pondre des textes, moi ?”
Bon OK, au début, peut-être.
Comme tous ceux qui veulent se lancer en rédaction web, je me suis inscrite sur les plateformes de rédaction.
Était-ce une erreur ? Je vous dévoile tout après.
Flashback : on est en 2017. Je ne connais rien au digital, au métier de rédacteur (“Quoi ? Des sites font rédiger leur contenu par des meufs en pyjama ?”😲). Je m’inscris sur 4-5 plateformes (sur la liste d’attente).
Juillet passe. Août aussi. Je me forme en attendant l’email libérateur qui me dira que je peux postuler à des annonces.
Septembre, bingo ! On me contacte pour passer un test. La mission : rédiger 100 articles sur les assurances sur 12 semaines.
Je prends. C’est payé 2 francs 6 sous, mais je suis tellement heureuse.
À cette époque, oui, j’étais une poule à pondre des textes. Une poule très lente. Mais ça ne me dérangeait pas. J’apprenais le métier et le SEO en rédigeant. Et c’était le plus important.
La mission terminée, j’avais gagné en confiance. Je me suis mise à prospecter mes propres clients en assurance (au bout de 100 articles, on commence à bien cerner la thématique).
Le 2e client arrive très vite, puis le 3e, etc.
Comment je travaille ?
Un projet en rédaction web suit presque toujours les mêmes étapes. La phase de recherches en est une, et elle est primordiale.
Si je ne connais pas la thématique, ça me prendra un peu plus de temps, mais c’est nécessaire pour écrire un article de qualité. J’explore 3 ou 4 sites fiables et je scanne. La plupart du temps, c’est le même plan qui se dégage. Je crée le mien à partir de ces informations, en essayant d’être plus exhaustive. Ce travail me prend de 10 à 15 minutes.
Puis vient le moment de la rédaction.
Pour chaque partie, je retourne sur les sites et rédige un condensé de ce que j’ai appris. Je suis assez analytique et je parviens à synthétiser des informations rapidement : deux qualités essentielles si on veut être rentable en rédaction.
La plupart du temps, je laisse mon texte “reposer” 24h. Ça permet de le relire et l’éditer avec un esprit neuf. C’est souvent là que je coupe des passages ou reformule pour alléger le style. C’est une étape primordiale.
Oui, rédiger pour le web : c’est tout un art.
Comment je m’inspire ?
Je lis beaucoup. Des livres sur le marketing digital, le développement personnel, des romans pour m’évader, du contenu sur LinkedIn. Toutes ces lectures apportent une richesse et de la personnalité à ma plume.
Mes conseils
Beaucoup de rédacteurs se plaignent d’être trop lents. La meilleure façon de rédiger plus vite et de devenir (très) rentable reste de se nicher selon moi.
C’est ce que j’ai fait dès le départ en prospectant uniquement dans le domaine des assurances. Résultat : au bout de quelques mois, je pouvais rédiger un article de 2 000 mots en 1h30 (payé 10 cts le mot). Calculez le taux horaire pour vous rendre compte de la puissance de ce conseil !
Enfin, dernier conseil : ne sous-estimez pas votre valeur en tirant vos prix vers le bas. Les rédacteurs ne sont pas des machines à contenu (il y a ChatGPT pour ça). Ce sont de vrais artisans des mots sans qui le contenu sur internet serait bien fade.
Jennifer Guedama, Copywriting SEO Content Marketing | Rédac’Pulse
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De machines à artisanes
Dans les méandres numériques, où l’écriture pour le web a longtemps été synonyme d’abattage de textes, nous, rédactrices web, avons émergé telles des étoiles dans la nuit, apportant avec nous une touche d’humanité, de passion et de créativité. À travers nos parcours individuels, nous avons dévoilé les coulisses de notre quotidien, révélant que derrière chaque article se cachent des êtres humains vibrants d’émotions et de curiosité.
Au commencement, nous étions perçues comme de simples machines à pondre des textes, dénuées d’âme et de sensibilité. Nous avons évolué au fil du temps, transformant cette vision stérile en une aventure humaine, où chaque mot, chaque virgule, est le fruit de notre passion et de notre engagement. Nous avons troqué la froideur des algorithmes pour l’authenticité de nos histoires, plongeant au cœur des sujets les plus divers avec un enthousiasme inébranlable.
Chacune d’entre nous a façonné sa propre méthode de travail, un mélange subtil d’intuition, de patience et de recherche acharnée. Nous avons appris à nous connaître, à comprendre nos forces et nos faiblesses, à embrasser nos singularités. La rédaction web, loin d’être un simple métier, est devenue une passion, un art de raconter des histoires, de transmettre des connaissances, d’éveiller la curiosité.
Nous avons appris à jongler avec les mots, à les assembler avec soin et à les polir jusqu’à ce qu’ils brillent de leur propre éclat. Chacun de nos articles est imprégné de notre essence, de notre expérience, de notre savoir-faire. Nous sommes bien plus que de simples rédactrices : nous sommes des artisanes de la parole, des conteuses du web, des exploratrices infatigables de l’univers des idées.
Alors, plongez avec nous dans cet océan d’inspiration et de créativité. Laissez-vous emporter par la magie de nos mots, par la richesse de nos réflexions. Car derrière chaque article se cache une histoire, un voyage intérieur, une passion dévorante. Nous ne sommes pas des machines à pondre des textes, nous sommes des créatrices d’émotions, des éveilleuses de pensées, des amoureuses de l’écriture.
Dans cet univers épistolaire où se mêlent la curiosité, l’intuition et la créativité, nous vous invitons à explorer, à rêver, à vous émerveiller. Car au-delà des mots, au-delà des algorithmes, se trouve un monde vibrant d’humanité, où chaque texte est le reflet d’une âme, où chaque mot est porteur d’une émotion.
Bienvenue dans notre monde, où l’amour de l’écriture guide chacun de nos pas, où la passion nous anime et où l’art de raconter des histoires prend tout son sens. Ensemble, explorons les horizons infinis de la rédaction web, main dans la main, cœur à cœur, écrivons les chapitres inédits de cette belle aventure littéraire.
Avec tout notre amour et notre poésie,
Les rédactrices web passionnées et notre Miss SEO 💜
Passionnée par le référencement naturel et la rédaction web ! Blogueuse depuis 2012 ! Coauteur du livre “Techniques de référencement web” et “Stratégie de contenu e-commerce”.
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Un plaidoyer inspirant pour l’authenticité dans un monde numérique parfois impersonnel. Bravo aux conteuses du web