
Le bras de fer du marketing – Pixabay
Lorsque j’ai lu “La persuasion clandestine” (version de 1989) de Vance Packard pour présenter un oral dans un cours d’Ignacio Ramonet, j’ai ressenti un mélange de terreur et de fascination pour ces techniques de persuasion décrites dans ce livre. Je n’ai jamais plus regardé un produit de la même façon, ni même la marque, ni même la vente.
Ce livre, démontrant la force des techniques psychiatriques pour rentrer dans la tête et les habitudes des consommateurs, pourrait servir de base à une écriture, moderne, de la stratégie marketing. Le digital a en effet ouvert la voie à des techniques plus transparentes que clandestines, plus stratégiques qu’aléatoires, plus magnétiques que persuasives.
L’ère du marketing numérique est (ou devrait être) celle de la stratégie, visant la visibilité et/ou la notoriété et/ou la génération de leads et/ou la conversion et finalement le retour sur investissement de celle-ci. Le modèle du digital a peu à peu permis de transformer le modèle classique dit d’”outbound” en un principe entrant d’“inbound”, moins intrusif et désormais centré sur le consommateur, acteur de ses choix.
Dans les 88 % d’entreprises B2B qui ont dit utiliser le Content Marketing en 2016* (Forbes), nombreuses sont celles qui ont sûrement encore une vision réductrice et floue de cette méthodologie et de sa matrice, l’Inbound. Essayons d’y voir plus clair…
Content marketing : les fondations sont à peine posées !