Article rédigé par ma collaboratrice en rédaction web, Pauline Dewinter, Rédac’Pulse.
Aujourd’hui plus que jamais, l’heure est à la communication émotionnelle. Touchante et pertinente, elle en appelle au cœur, avant la raison. Aussi, en matière de rédaction web et de content marketing, parle-t-on de storytelling.
Cette technique de communication très prisée par les marques, demande la mise en place de certains prérequis (stratégie de contenu, transmédialité, choix du schéma narratif, mais aussi d’un porte-parole…) ainsi que l’utilisation de 5 composants essentiels à toute bonne histoire que sont ; le héros, le but, l’élément perturbateur, les quêtes et péripéties qui mènent au mentor et enfin le dénouement avec sa morale.
Un personnage principal attachant ou clivant le – héros
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Maya, secrétaire médicale le jour, geek la nuit
Dans notre histoire Maya a la trentaine boudeuse. Secrétaire médicale à temps partiel dans un cabinet dentaire, elle s’ennuie tellement qu’elle passe ses journées à rêver d’une autre vie.
Sa passion ? Les jeux vidéo en solo ou en réseau et plus particulièrement les RPG (jeux de rôle) qu’elle pratique jusqu’au bout de la nuit.
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Un bon cadre de départ, pour une bonne histoire
Du point de vue du storyteller, c’est le moment de se poser les bonnes questions, celles qui déterminent le contexte d’un récit.
- Qui est votre héros ? Sa personnalité, ses goûts, ses qualités et ses défauts…
- Quelle est sa situation ? Où en est-il dans la vie ?
- Quel est son problème ? Et ce même s’il ne le connaît pas encore.
- Quel élément va créer le déclic et amorcer le changement ?
Un objectif qui apporte une motivation – le but
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L’objectif de Maya, devenir e-sportive professionnelle
Au détour d’une compétition e-sport dénichée par hasard sur internet et organisée non loin de chez elle, Maya découvre son objectif de vie, celui-là même qui devient le but de notre récit.
Maya veut devenir compétitrice dans son domaine. Son but ? Être une e-sportive reconnue et se mesurer à d’autres joueurs dans le monde grâce à son métier.
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Un but identifié pour dérouler l’histoire
À ce stade du récit, votre héros met le doigt sur ce qui ne va pas dans sa vie. Il cible son problème et élabore une stratégie pour le solutionner. Mais… tout ne va pas se passer comme prévu.
En storytelling, le but du récit est en quelque sorte par sa mise en place, le premier rebondissement de l’histoire. Pour captiver le lecteur, d’autres prendront bientôt sa suite.
Un déséquilibre qui freine l’accomplissement – l’élément perturbateur
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Maya face aux préjugés misogynes
C’est le moment de la désillusion. Alors que Maya pensait enfin avoir trouvé le levier de son épanouissement, elle s’aperçoit que le microcosme du jeu en ligne est en réalité, incroyablement sexiste.
Rencontres après tournois, il s’avère — à scores égaux — que seuls les joueurs masculins sont désignés comme vainqueurs de la compétition.
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Un élément perturbateur pour un schéma narratif en dent de scie
C’est ici que le principal « ennemi » de votre héros entre en jeu. Visible ou invisible, nommé ou plus obscur, il peut s’agir d’une personne, d’un concept, d’un sentiment, d’une situation…
Quelle que soit sa forme, l’élément perturbateur est récurrent, il malmène votre héros et l’oblige à relever la tête, à se montrer combatif, à réagir.
Des espoirs et des déceptions avant la solution – quêtes et péripéties vers un mentor
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Les montagnes russes émotionnelles pour Maya
Maya joue la rage au ventre pour prouver ses capacités, mais rien n’y fait. Elle va d’échec en échec. Pourtant, un sponsor finit par se présenter et il est enthousiaste. C’est le bonheur ! Mais l’homme se révélera décevant et plus intéressé par les charmes de Maya, que par ses qualités de joueuse. C’est le désenchantement.
C’est la grand-mère de Maya, 97 ans et un optimisme inébranlable, qui lui remonte le moral telle une horloge suisse, avec amour et inspiration. Notre héroïne reprend confiance en elle, suffisamment pour, quelques jours plus tard, répondre à un appel tardif. Il pourrait bien changer sa vie.
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Un héros imparfait à la recherche de sa voie
Après une première phase d’introduction de votre héros, vous revenez ici sur sa personnalité pour mettre en lumière ses failles, ses faiblesses et ses défauts. Pour un héros crédible et attachant, il en faut ! Il s’agit sans aucun doute d’un excellent moyen pour votre lecteur, de s’identifier à lui.
Aussi, tout marcheur doit trouver sa canne. Pour continuer à avancer, votre personnage principal a besoin d’une aide, d’un guide ou d’un tremplin. Celui-ci peut prendre différents aspects et amorce souvent, une ouverture vers le dénouement.
Un épilogue pour le point final – le dénouement et la morale
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Maya se retrousse les manches et décide d’avancer
Maya rencontre Marie, ou plutôt Marie entre dans la vie de Maya. Elle travaille pour un éditeur de jeux vidéo et veut la recruter. Marie croit en Maya, en ses talents et loue sa qualité de femme. Ici, passion et sororité se mêlent pour achever de convaincre notre gameuse qu’elle a – enfin – trouvé sa place et le chemin qui lui est destiné.
Avec l’aide de Marie, elle fera ce qui lui plaît, excellera dans son domaine et montrera la voie à celles qui voudraient comme elle, l’emprunter.
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Construire une morale éclairée
Dès le départ, votre histoire, votre scénario – votre schéma narratif – doit inclure un but pour son héros et pour le lecteur. N’oubliez pas que le storytelling travaille de pair avec le branding et le web marketing. Il est donc essentiel de connaître en amont, la morale finale de votre histoire, ce vers quoi elle va tendre.
Il ne s’agit pas forcément d’éblouir votre cible avec une fin en apothéose, mais de faire sens pour susciter l’émotion — sympathie pour votre marque, envie d’achat, curiosité, nostalgie… – pour marquer les esprits. Il est ici question de marketing émotionnel et vous avez tout à y gagner !
À vous !
Vous pouvez reprendre l’infographie “5 points essentiels pour produire votre meilleur storytelling” sur votre site / blog à condition de mentionner la Source “Miss Seo Girl” et ajouter un lien vers cet article.
Vous l’avez compris, les composantes du storytelling sont nombreuses ; communication, éléments de narration, références, valeurs, émotions, mais aussi stratégie de contenu et web marketing. Les mettre en place pour créer une histoire captivante, tient d’une alchimie délicate à laquelle il convient de s’exercer pour exceller !
Rester simple, cohérent, faire appel à l’inconscient collectif ou aux légendes urbaines, s’appuyer sur du vécu… Autant de petites astuces qui vous permettront d’atteindre votre but, à savoir le cœur de votre cible ❤️️.
Vous souhaitez en savoir plus ? Décortiquer pas à pas la technique inspirante et durable du storytelling ? Découvrir sans plus attendre les hauts et les bas de notre héroïne jusqu’à la conclusion de son histoire ? Stéphanie Martin et moi-même pour Rédac’Pulse ainsi que Alexandra votre Miss SEO, vous proposons de lire toute l’histoire de Maya sur SEMrush. Retrouvez-nous vite !
Créatrice de potions SEO depuis 2011, je concocte à longueur de journée des contenus délicieux à savourer. Saupoudrés de storytelling et de copywriting, attention à l’addiction !
L’importance du storytelling pour une marque. L’art de raconter des histoires est utilisé dans de nombreux domaines. … Comme le dit l’expression : « on boit l’étiquette » de la bouteille de vin, et d’une marque en général. Le récit nous fait adhérer à une marque et influence notre perception de son produit
Merci pour ces clefs et ce schéma permettant la construction efficace d’une bonne histoire. Il va sans dire que c’est du boulot. 😉