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SEO, Google vous aime

Article invité rédigé par Carine @ecp_be !

mots-douceursJe sais, le titre de cet article est un peu racoleur, voire carrément provocateur.

Mais Alexandra m’a invitée à écrire sur son blog, il faut bien que je lui rapporte un peu de visiteurs, non ? Néanmoins, je crois que cette affirmation n’est pas si éloignée de la réalité que ce que l’on pourrait penser.

Lorsque je lui ai proposé mon sujet sur la problématique des petits sites, Alexandra l’a accepté, tout en soulevant qu’il pourrait créer une polémique (j’ai néanmoins cru percevoir un peu d’amusement à cette idée dans sa réponse 🙂 ). Loin de moi pourtant l’idée de polémiquer. L’objectif est de soumettre à la sagacité des lecteurs une vision différente du lien entre Google et les SEO, et d’ouvrir le débat.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais remercier très sincèrement Alexandra pour son invitation. Si on m’avait dit que je publierais un jour sur un blog rose… !

Référencement VS le SEO n’est pas mort

petite-sireneLongtemps j’ai été tentée de hurler avec les loups : « Le SEO est mort ! ». Il faut dire que ce que l’on pouvait lire sur l’avenir du référencement après chaque haussement de sourcils de Matt Cutts n’était guère de nature optimiste.

Pourtant, j’ai résisté à l’appel des sirènes, refusant intuitivement d’y croire (oui, il était question de loups, plus haut, et alors ? Tu ne connais pas la fable de la meute qui se transforme en banc de sirènes face au pingouin ?). Plus récemment, j’ai interrogé mon incrédulité afin de l’appuyer sur une base plus objective.

Google a besoin des référenceurs

Ce besoin se traduit par deux questions :

  • Si tel n’était pas le cas, pourquoi Google engagerait-il des moyens pour développer des outils permettant aux référenceurs de mieux suivre la santé et le positionnement du site ?
  • Si tel n’était pas le cas, pourquoi Matt Cutts investirait-il temps et énergie à enregistrer des vidéos pour prodiguer la bonne parole ? Vraisemblablement pas pour exhiber la couleur de ses polos !

Google aspire à du SEO plus propre, plus éditorial et le fait savoir. Mais le SEO ne mourra pas tant que les moteurs de recherche existeront. Si Google veut garder son moteur de recherche, il ne peut pas se permettre de tuer la profession, il peut uniquement la « remodeler ». Pourquoi ?

Google doit classer les sites par pertinence. Si mon menuisier écrit lui-même le contenu de son site, il est à peu près certain qu’il ne prêtera aucune attention aux éléments qui font sens :

  • Que connaît-il de la pyramide inversée ou de la structure en silo ?
  • Ses liens seront probablement d’une nature ultra sémantique : « Pour voir nos photos, cliquez ici ».
  • Quant à ses titres de page, s’ils existent, ils risquent fort de s’apparenter à « Bienvenue sur mon site », « Album photo » ou encore « Contact ». Son CMS se chargera automatiquement de l’écriture d’une triplette à l’efficacité redoutable :
  • <H1>Bienvenue sur mon site</H1>
  • <title>Bienvenue sur mon site</title>
  • Url : www.site.ndd/bienvenue-sur-mon-site.html

La vérité crue, c’est que si Google n’avait que des menuisiers comme le mien face à lui, il serait bien en peine de trouver un classement pertinent pour ses résultats !

Les entrepreneurs ont besoin des référenceurs

team-seoSi j’ai parlé de mon menuisier, c’est à dessein. Son site n’est pas un e-commerce : il fabrique exclusivement sur-mesure. C’est un petit site vitrine comme il en existe des millions sur le web (remarquez que je n’ai même pas casé un lien ! 🙂 ).

Et c’est bien ce nombre qui pose problème. Même dans un secteur de niche, la concurrence a explosé et se fait de plus en plus rude. Combien y a-t-il de menuisiers en France ? Connaître et utiliser les bases du référencement devient de plus en plus crucial.

Dans sa lutte contre les sites spammy, Google a fortement multiplié ses règles et leviers ces dernières années. Et c’est là que vous allez voir qu’il vous aime. Que nous dit Google ?

Plus le site est mis à jour, mieux c’est

T’es bien gentil Google, mais mon menuisier n’a pas matière à changer son site toutes les semaines ! Quoi ? Il peut publier des articles sur les techniques ou les essences de bois ? Euh… tu sais, il bosse toute la journée ; le soir, il passe ses commandes et se tape son administration. Tu crois vraiment qu’il a le temps de s’amuser sur le web ?

Moralité : mon menuisier a besoin d’un référenceur ou – à tout le moins – d’un rédacteur web.

[Le référenceur : « Merci google ! »]

Les signaux en provenance des réseaux sociaux sont importants

social-media-seoMême topo : tu crois qu’il n’a que ça à foutre ? Tout juste s’il va sur Facebook voir les dernières photos de ses petits-enfants, postées sur le compte de sa fille.

Moralité : Mon menuisier a besoin d’un référenceur [re-merci Google !]

Les backlinks de qualité (et sans retour) sont appréciés

Mouais… backlinks ? Mon menuisier ne sait même pas ce que c’est ! Et même, comment peut-il en déterminer la qualité ? Par contre, il a gentiment fait un lien vers le site de la scierie qui lui fournit son bois. C’est la moindre des choses : depuis toutes ces années qu’ils collaborent, ils sont devenus amis. D’ailleurs, le mec de la scierie a fait pareil vers son site.

Moralité… vous avez compris, je ne le répèterai pas.

Les EMD sont pénalisants

Quand mon menuisier a mis son site en ligne, il était très fier d’avoir l’adresse « www.menuisier-a-petaouchnok.ndd ». D’ailleurs, s’il avait pris www.jeandupont.ndd, quel intérêt puisque à part les gens du village, personne ne sait qui est Jean Dupont ? Au moins comme ça, les gens comprennent !

L’author rank sera un critère déterminant

Dis Google, tu rigoles ou quoi ? C’est fou ce que Jean a comme potentiel dans ce domaine ! En réalité, son author rank sera surtout celui de son SEO, agissant en son nom.

Et son SEO a bien plus de légitimité à parler des techniques d’assemblage du bois que mon copain Jean, c’est évident. 😛

Je pourrais continuer avec d’autres critères, mais on a compris le principe. Google édicte des règles qui, je crois, rendrons les SEO de plus en plus indispensables aux petits sites. Quand je vous dis qu’il vous aime !

Référencement VS le SEO est mort

seo-mortAu sein de ce monde tout en… rose (on est chez Miss quand même !), un nuage noir à l’horizon : le petit entrepreneur ou la TPE a rarement les moyens de s’offrir les services d’un référenceur sur le long terme.

Google, dans sa lutte contre les sites spammy, édicte des règles qui leur sont peu accessibles, avantageant toujours plus les grands comptes (même si la problématique de ces derniers est tout autre puisqu’ils subissent la concurrence de Google lui-même – Shopping, Hôtel, etc – mais ce n’est pas le sujet de cet article).

A ce titre, on peut déplorer que Google néglige de facto « sa » longue traîne : les millions de micro-sites qui, ensemble, représentent la grosse majorité des pages de son index.

Référencement VS nouvelles opportunités

opportunites-seoLe web se complexifie de jour en jour, exige des compétences de plus en plus pointues. A cet égard, on assiste dans le monde de l’Internet au phénomène exactement inverse de celui qui a prévalu dans le domaine de l’édition papier dans les années 80-90 : l’hyper-spécialisation.

Les grands acteurs de l’e-commerce se livrent une bataille acharnée. La nouvelle donne instaurée progressivement par Google implique une nécessité croissante de s’entourer de profils à hautes compétences : seuls les meilleurs tireront leur épingle du jeu.

Dans le même temps, la crise est là et les petites entreprises sont les premières à souffrir. En période de restrictions, les premiers budgets dans lesquelles elles saquent sont la communication et le marketing. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas indispensables au fonctionnement quotidien…

Elles ont moins que jamais les moyens financiers pour s’offrir une armée de spécialistes du web. En ont-elles jamais eu réellement besoin ? Quel avenir dès lors pour les SEO qui ne pourront pas décrocher le saint-graal auprès d’un grand compte ?

Le référencement local

C’est le mot magique du moment. C’est aussi une réelle opportunité pour les entrepreneurs et TPE. Mais là encore, il convient de nuancer.

  • Autour des grandes villes ou à l’échelle d’un département, une recherche localisée renvoie quelques milliers de résultats, quand il n’y a que 10 places en 1re page de Google.

  • Dans les régions à l’écart des grandes villes, la technique se heurte à la taille du marché. En Belgique, nous connaissons bien cette problématique. Dans ce petit pays dont la population totale avoisine celle de l’agglomération parisienne, le référencement local à l’échelle d’une ville ou d’une province revient à chasser le client dans une micro-région au marché potentiel restreint… et pas toujours suffisant. Il est alors indispensable de trouver des leviers annexes.

Le contenu est-il vraiment roi ?

Je pratique le référencement éditorial depuis 10 ans. Dans ce domaine, les bonnes techniques ont assez peu évolué. Pourtant, on se retrouve aujourd’hui face à un énorme paradoxe.

Jusqu’il y a peu, dans un marché de niche ou pas trop concurrentiel, un bon référencement éditorial suffisait à propulser un site vitrine en 1re page de Google. Aujourd’hui, alors que l’on n’a jamais clamé autant que le contenu est roi, il n’est plus toujours suffisant. Il est parfois nécessaire de l’associer à d’autres moyens SEO.

L’avenir des « petits » référenceurs : un élargissement des compétences ?

J’ai eu récemment l’opportunité de voir les rapports statistiques de deux sites assez semblables.

  • Dans les deux cas, il s’agit de sites vitrines d’un nouvel entrepreneur
  • Leurs thématiques sont non concurrentes, mais connexes
  • Les 2 entreprises, installées à 15 km l’une de l’autre, prospectent dans la même zone géographique
  • Le référencement éditorial a été réalisé par la même personne, selon la même logique
  • Pour le site A, 15 backlinks manuels ont été posés sur des annuaires un mois après la mise en ligne. Pour le site B, aucune autre intervention SEO n’a été faite sur le web.
  • L’hébergeur n’est pas le même, mais le CMS utilisé est identique
  • Un des sites totalise 12 pages, l’autre 8.

Les similarités sont telles que l’on peut se hasarder à comparer les performances. Et là, c’est la grosse surprise !

Bien sûr, le site A a bénéficié de 15 backlinks à l’inverse du site B. Bien sûr, le site B est très jeune, mais le site A a atteint sa vitesse de croisière (3000 visites/mois) dès le second mois d’existence, et maintient ce rythme depuis. Bien sûr, un site n’est pas l’autre et la comparaison n’est pas parfaite. Cependant, on peut s’interroger sur une telle différence de fréquentation.

En période de démarrage, l’entreprise A a mené quantité d’actions promotionnelles off-line :

  • Inauguration en grande pompe, sur invitation
  • Bouche-à-oreille savamment orchestré
  • Dépôt de flyers dans de nombreux commerces de la région
  • Achat d’espaces média : spots radio, affichage de rue, affichage sur écrans led dans les supermarchés

L’entreprise B, de son côté, a mis son site en ligne et puis… plus rien.

Le monde attire le monde, l’adage est connu. Je suis convaincue que c’est également le cas pour le web.

  • Chez les internautes, la loi de Milgram a dû pleinement jouer son rôle.
  • Pour Google, la croissance rapide avec un taux de rebond extrêmement bas (12%) et un temps de visite important (3’48“ – 8 pages vues) ont constitué autant de signaux positifs.
  • Le référencement éditorial a fait le reste.
  • 13 mois après sa mise en ligne, Google Analytics renvoyait 157 expressions pertinentes pour lesquelles le site répondait en 1re page, dont 86 dans les 3 premiers résultats.

Non, le métier de SEO n’est pas mort. Mais les référenceurs qui travaillent pour des petites structures aux moyens limités, où la rapidité de rentabilisation est une question de survie à court terme, doivent peut-être élargir leurs compétences et leur champ d’action vers un rôle plus global de conseiller marketing on et off-line.

Images libres de droit, source pixabay.com

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37 réflexions au sujet de « SEO, Google vous aime »

  1. Merci beaucoup pour cet article. Et puis Google veut aussi des sites qui vont vite maintenant, et qui s’affichent sur les portables, qui s’adaptent à tous les écrans, qui contiennent des données structurées, Jean le menuisier va avoir du mal à faire tout ça tout seul, il aura besoin de plus en plus de monde, c’est certain 🙂
    Elannu@El-annuaire Articles récents..Nouveau site Jardins Zen – L’Aménagement de Jardin Japonais par Tierry DehrMy Profile

  2. Très provocateur ce titre, les référenceurs ne seront jamais de cet avis, heureusement dans les développements il s’agit de choses plus réalistes.
    Sinon, google, doit et veut classer les sites par pertinence, mais ce n’est pas possible. Un algorithme ne peut pas mesurer la pertinence d’un site, seul un humain peut le faire.
    film vod Articles récents..FESPACO 2013My Profile

  3. Article intéressant, merci Alexandra et Carine !

    Mon avis est partagé :
    D’un côté, je pense que c’est une bonne idée de pouvoir toucher à tout et élargir ses domaines de compétences pour pouvoir offrir encore et toujours plus de prestations aux clients.
    De l’autre côté, n’est-il pas mieux de garder un niveau d’excellence dans LE domaine qu’on maîtrise le mieux ?

    Bien entendu, certains s’essayeront à être polyvalents (pendant que d’autres le sont déjà), ça passera ou ça cassera, mais dans tous les cas, ça semble tout de même utopique non ?

    Pour les petites structures, effectivement, ce sera difficile d’endosser “tous” les métiers du web sans moyens financiers suffisants pour construire une équipe.
    Par contre, elles ont aussi tout intérêt à se perfectionner dans leur domaine, en SEO par exemple, de manière à sortir du lot et proposer de VRAIES prestations de qualité et pas seulement des morceaux de “je connais bien cela mais pas trop ceci”.

    Voilà mon avis 🙂 !

  4. Hello, ta conclusion de tout ça est très pertinente, je vis ça à longueur d’année. Quand tu parles d’une question de survie, on est en plein dedans, j’en vois même mettre la clé sous la porte parcequ’ils ont fait des investissements en fonction de ce que leur site leur rapportait et se sont pris une claque par un filtre du Gros Google, quelques mois plus tard, c’est le dépôt de bilan.

    Google a la vie de beaucoup de petites entreprises entre ses mains et il est clair que les petites entreprises devraient élargir leur com à des support plus stables que Google et son classement, mais je ne sais pas vraiment si tous les SEO sont des rois du marketing. Comme son nom l’indique le SEO est la personne qui optimise un site pour les moteurs de recherche, pas pour les autres supports de com.

    La question est : Sommes-nous vraiement bien placé pour conseiller un client sur la totalité de sa stratégie marketing ?

  5. Bonjour Carine,

    Eh bien je suis totalement d’accord avec toi. Pour des raisons peut-être un peu différentes que j’explique ici :

    > Google a eu besoin des référenceurs pour qu’ils fassent sa promotion (qui a inventé la formule “Google est ton ami” ? sûrement un professionnel du web, à plus forte chance un référenceur…

    > Google a besoin des référenceurs qui lui mâchent le travail (SEO pour que ses crawlers accèdent bien aux pages, et que son algo comprenne bien de quoi elles parlent)

    > Google a encore plus besoin des référenceurs aujourd’hui, qui lui mâchent le travail (bis) lorsqu’ils dénoncent à tour de bras les concurrents, font du NSEO et utilisent l’outil de désaveu

    > Google aime les référenceurs qui continuent à utiliser ses services, font sa promotion plus que jamais (tous ces articles sur Google depuis Panda, c’est toujours ça de moins en visibilité pour des Duck Duck Go, des Volunia, des Blekko, des Exalead, des Qwant/Bing, etc) et participent au développement de son réseau social Google+

    > Google aime les référenceurs qui déplorent des chûtes de position dans les Serps et migrent de plus en plus vers Adwords, à la demande de leurs clients qui ne peuvent pas investir dans des stratégies naturelles qui ne sont plus quantifiables ni pérennes, et à l’heure où le sacro-saint webmarketing analyse tout sur tout, qu’il faut des graphiques, des chiffres et de belles analyses à présenter au département communication de la boîte…

    Bref, je pourrais continuer des heures. C’est clair que Google aime les référenceurs autant qu’il a besoin d’eux.

    Aujourd’hui la relation est très complexe entre un référenceur et un fournisseur de services comme GG. Beaucoup sont pieds et poings liés car ils ont investi dans des MFA. Enfin, il est évident que la position monopolistique de l’américain ne permet pas de l’écarter de l’activité du réf.

    C’est un peu, amha une relation de symbiotes.
    Yann@omnirezo Articles récents..Cabinet de conseilMy Profile

  6. Oui vues les consignes -actuelles- de google, il est impossible au fameux Jean de le faire lui-même… Le SEO ne peut plus se faire seul dans son coin et doit être un ensemble… il n’est pas mort, il grandit et évolue 😉

    N’empêche que c’est dû à l’été sans doute mais que d’amour en ce moment sur ton blog Alex 😉
    Elodie@sites internet sur mesure Articles récents..Avoir un site : le passage obligé de tous commerçants ?My Profile

  7. Je suis d’accord qu’il faut vraiment s’entourer de plus en plus de monde pour s’assurer d’une présence sur le Web …

    – Un technicien qui s’assura de la rapidité du site (entre autres choses bien sûr …)
    – un référenceur qui fera du linkbuilding et de l’optimisation on-site
    – un rédacteur web qui enrichira le site web avec du bon contenu

    Du coup il en faut des moyens financiers de nos jours pour s’assurer d’une présence dans les serps ! Reste à voir derrière si le ROI en vaut la chandelle …
    Yonni@livre d or mariage Articles récents..Livre d’Or PLUME – 21,50 €My Profile

  8. Article très pertinent. Un facteur important dont on mesure quotidiennement les effets sont le nombre croissant d’entrepreneurs qui s’improvisent référenceur et usent de techniques BH en masse et de ce fait, pourrissent le web de backlinks de faible qualité, ce qui a tendance à donner une bien vilaine image des référenceurs de qualité…

    Quoiqu’il en soit, je pense à l’instar de beaucoup qu’il serait salutaire de bénéficier d’une saine concurrence à travers une réelle alternative à Google mais vu la situation de monopole je crois que je me berce d’illusions !
    Stephane@avamar Articles récents..Avamar – Une commande pour récupérer tous les S/N de votre gridMy Profile

  9. Un sincère merci à tous pour vos commentaires positifs à l’article.

    @ Sebastien

    J’espère qu’on aura droit à une coupe de champagne ! ?

    @ Cyn

    Il me paraît logique d’avoir un avis partagé. Chaque situation est différente, il n’y a pas de vérité absolue (ou si c’est le cas, ce n’est pas moi qui la détiens !)

    Je suis certaine, comme toi, que certains sites ont besoin de l’excellence de prestataires SEO très pointus, et que ceux-ci ont déjà suffisamment de fil à retordre à se tenir au courant des dernières évolutions de Google au jour le jour, sans avoir en plus à entretenir des connaissances plus générales.

    Par contre, selon mon expérience, de très nombreuses pages de niche peuvent très bien se positionner en haut des résultats et s’y maintenir sans devoir sortir toute l’armada SEO.

    @ Fred

    Je ne pense pas non plus que tous les SEO soient les rois du marketing et ils ne doivent d’ailleurs pas l’être.

    Cette partie de mon article référait surtout au cas des petits entrepreneurs qui démarrent une affaire et doivent la rentabiliser au plus vite. Souvent, ils souhaitent simplement – et naïvement – « un site qui soit joli et premier dans Google » pensant que cela va suffire à les faire connaître.

    C’est là qu’avoir un profil avec des compétences moins pointues mais plus larges peut à mon sens répondre aux besoins de ce marché spécifique. Quitte à faire appel à un expert en sous-traitance pour une intervention précise, au cas de nécessité.

  10. Un super ticket que j’ai pris plaisir à lire.

    Si je pouvais donner un conseil complémentaire pour les petites entreprises à faible budget et où la rentabilité rapide est primordiale c’est de travailler leur référencement sur des mots clés de 3 voir 4 termes peu concurrentiel mais à très fort taux de conversion. ( genre prix + sujet + localité + adjectif? )

    Ils n’auront que peu de visites, c’est vrai, mais si un grand pourcentage est concluant, alors le paris sera gagné laissant le temps à un meilleur référencement général avec le temps.

    Bonne continuation et moi aussi, Google, je t’aime !

  11. J’interviens sur le référencement local et son avenir. A mon avis, avec les suggestions de mots-clés par Google et les résultats personnalisés, la taille des mots-clés va se réduire. Pourquoi taper menuisier Pétaouchnok quand de toute façon Google me sert les menuisiers près de chez moi avec la requête menuisier ?
    Stéphane Articles récents..Google nous envahit de plus en plusMy Profile

  12. C’est sur qu’il y a de l’amour entre Google et les référenceurs, mais c’est souvent l’amour vache, mais bon, même si les deux sont souvent au bord de la rupture, ils sont en fait comme ces vieux couples qui finissent par finir leur vie ensemble par habitude 😀

  13. Très bon article ! Google m’aime bien, mais je fait tout pour 😉
    Le référencement c’est beaucoup de travail et comme vous le dites d’attention.

    Une petite société aura beaucoup de mal à sortir du lot sans un minimum de budget référencement, surtout si elle cherche à percer dans le ecommerce …

    La solution du coaching référencement est à réfléchir …
    Anthony@Site dynamique Articles récents..Le piratage à la une du web cette semaine !My Profile

  14. Il est clair que Google essaie de combattre les référenceurs. Actuellement, faire monter un site demande beaucoup d’effort et plus de temps… « Google n’a plus d’amis, il n’a plus que des intérêts 🙂 Merci pour cet article

  15. Je suis d’accord avec ce que dis la miss girl et aussi les commentaires, mais meme si google aime les référenceurs il aime avant tous ses intérêts ( 70% des revenus de google sont de Adwords ) et que dans les SERP les résultats naturelles ne réprésentent plus que 20% …
    othy@création de site Internet Articles récents..REFERENCEMENT : Quels sont les facteurs influents pour optimiser le search à l’horizon 2013 ?My Profile

  16. Pour ma part, je n’ai rien à ajouter. Tout est dans le texte.

    J’aurai même tendance à dire que c’est une goûte d’optimisme dans un océan d’incompréhension. Oui Google nous aime. Il lui arrive de se fâcher de temps en temps juste pour ne pas perdre la face et rappeler que c’est lui qui fixe les règle mais Matt Cutts n’a jamais eu autant besoin de nous parler non pas seulement via des vidéos cultes mais aussi via la multiplication des outils Google qui nous aident à mieux comprendre son algo. Suivez mon regard. Il ne faut juste pas perdre de vue l’évolution du moteur qui mise décidément sur la géoloc à 10.000%. Ce qui est une excellente chose pour l’internaute mais pas forcément pour le consultant SEO. Nous avons donc forcément besoin de nous adapter et trouver de nouvelles opportunités et surtout de nouvelles façon de concevoir le SEO. Bourriner comme un malade depuis sa machine, c’est fini. Et c’est peut être cela qui nous fait peur. La même imagination qui a vu naître des techniques avancées de BH pour gagner du temps, automatiser pour ranker vite et bien est la même qui permettrai à ceux à qui il reste un peu d’envie de renouveler le modèle.

    Cordialement.

  17. Merci à tous pour vos marques d’intérêt pour l’article. C’est très agréable de constater qu’il est apprécié et j’espère qu’il aura apporté un petit quelque chose au grand schmilblik du SEO.

    @Greg

    Ravie que tu aies pris plaisir à lire.
    Tu as raison : le référencement sur la longue traîne est effectivement l’une des clés de succès, c’est indéniable. Cependant, comme les sites qui utilisent cette technique (alliée à d’autres, évidemment) sont de plus en plus nombreux, combien de temps sera-elle encore suffisante ? Personnellement, j’ai déjà la nette impression qu’elle s’épuise sur certaines thématiques.

    Pour les petits sites vitrines où l’on n’a qu’une dizaine de pages à sa disposition, ça reste tout de même un challenge de positionner suffisamment d’expressions de longue traîne pour générer un trafic satisfaisant. Mais c’est faisable : le “site A” donné en exemple dans l’article l’a fait !

    @stephane

    Ta remarque concernant le référencement local est exacte… sur papier.
    Je veux dire par là que les référenceurs et autres marketeurs ont bien conscience du fait que Google sert des résultats personnalisés et notamment géolocalisés. Mais je ne pense pas que l’internaute lambda réfléchisse déjà comme ça. Lorsque l’on voit les mots-clés qui amènent sur un site, il y a tout de même pas mal de “mots + ville” ou “mots + pays”.

    Mais il est tout à fait possible que ton analyse sur la réduction du nombre de mots-clés se vérifie dans le futur, lorsque les surfeurs seront plus matures à cet égard. Il n’en reste pas moins qu’il continuera à être important de référencer “Pétaouchnok” sur les sites, histoire que Google identifie la localisation de l’entreprise.

    J’ajouterai une petite précision : je ne suis pas certaine de la manière dont cela se passe en France, mais je crois que tous vos FAI délivrent des adresses IP fixes ? En Belgique en tout cas, certains FAI travaillent avec des IP dynamiques. C’est le cas du mien et je constate, ce faisant, que Google me géolocalise rarement deux fois au même endroit. Autant le savoir !

    @Lisa

    Au risque de m’attirer les foudres de tous les SEO de la terre, je ne suis pas entièrement d’accord avec toi lorsque tu dis “Il est clair que Google essaie de combattre les référenceurs”.

    Je crois que Google a deux objectifs.

    Le premier – et sûrement le plus important – c’est de rester le leader incontesté de la recherche, dans le but de générer de plus en plus de présence payante (et donc de fric), y compris en maintenant le plus longtemps possible les surfeurs sur ses propres pages en donnant lui-même les réponses (météo, Knowledge Graph, etc).

    Le second, pour les résultats naturels qui parviennent encore à se frayer un chemin, est réellement – à mon sens, mais je peux bien sûr me tromper – de combattre les techniques qui font remonter artificiellement des sites spammy. Force est de constater qu’il n’y parvient pas (il me semble que plus on avance, plus les résultats deviennent n’importe quoi) et que de nombreux bons sites en font les frais. Mais je ne pense pas qu’il y ait une stratégie orchestrée pour tuer les référenceurs “white hat” : c’est plutôt une sorte de dégât co-latéral… dont Google se moque éperdument. Qu’en penses-tu ?

  18. Grosse révélation ! Grâce à toi Carine, je sais maintenant que Pétaouchnok a de grandes chances de se situer en Belgique ou bien dans les faubourgs de Liège (en bois).

    Je déduits également de ce post que si j’ai surfé depuis des années sur des sites en bois tout pourri c’est parce que la corporation des menuisiers doit squatter le syndicat mondial du SEO en SILO depuis des lustres.

    Enfin si Google nous aime, c’est soit qu’il s’agit d’une secte qui nous a choisi pour dupliquer sa bonne parole de façon bénévole, soit qu’il ne comprend plus rien lui même à son algo en contreplaqué et à ses méta-machins des sous-bois.

    Je dis ça mais c’est vrai, GG a un cours de bourse à défendre pour brûler les planches à Wall-Street, mais il est encore plus évident que cet article est aussi drôle au second degré qu’il envoie du gros bois au premier sens du terme.

    Alors merci les scie-reines…

  19. Super article. On a souvent tendance à oublier les petites entreprises. Elles n’ont souvent que très peu de moyens et surtout pas de temps à consacrer au référencement. Bâtir un netlinking efficace demande du temps.

  20. Moi j’ai surtout l’impression d’être à la merci de google à tout moment. J’ai pensé plusieurs fois à arrêter.

    C’est vrai que pouvoir voir ses revenus diviser par deux suite à une pénalité, c’est pas rigolo.

    Et ça l’est d’autant plus quant on a l’impression de pas avoir fait pire que le voisin.

  21. Excellent article !

    Étant Webdesigner et passionné de référencement, je constate que la très grande majorité des entreprises pour lesquelles je réalise des sites web, pensent que le site se suffit à lui-même. En d’autres termes, ils s’imaginent qu’ils vont faire plus de ventes et avoir plus de clients par le simple fait d’avoir un site !

    Et malgré mes tentatives désespérées pour les inciter à faire appel à un professionnel du SEO, aucun pour l’instant n’a osé franchir le pas.
    Ça peut être pour des raisons économiques bien évidemment (la majorité de mes clients sont des TPE), mais j’obterai plutôt pour la non compréhension du Webmarketing et d’Internet en général.

    Lorsque toutes ces TPE, PME, artisans, commerçants et autres, auront compris l’utilité d’optimiser leurs balises, leur maillage interne, leur Netlinking, leur choix de mots-clés, la rédaction et la création de contenu de qualité et j’en oublie, je pense qu’une étape importante sera franchie.

    Et ce sont pour ces raisons que le SEO à encore de très beaux jours devant lui !

  22. Bonjour à tous !
    Ça fait un moment que je n’étais plus passée par ici, merci pour ces nouvelles appréciations positives.

    @Monica
    Ton commentaire décalé m’a fait bien rire. Mais non, non, non, tu confonds : c’est Houte-Si-Plou qui se trouve près de Liège ! :-))) http://bit.ly/14iyp2b

    @Florian Bougel
    Tu as entièrement raison. Mais on rencontre aussi beaucoup l’inverse : des TPE qui “veulent un site qui soit joli et premier dans Google” (donc ils y pensent, même s’ils n’ont aucune idée de ce que cela implique en terme de moyens, de temps et d’argent) mais qui oublient purement et simplement qu’un peu de pub off-line reste aussi un moyen efficace pour lancer l’activité et/ou le site.

    En ce moment, je trouve que les exemples de Zalando et Trivago (qui bourrinent à fond en pub sur la TV belge) est un bon moyen pour en faire comprendre l’importance. Certes, on ne parle absolument pas des mêmes budgets, mais pas de la même taille de marché non plus. En ramenant ça à la taille budget/marché d’une TPE, ça reste un bon exemple.

  23. Nous sommes dans un environnement SEO rose et on parle de la possibilité de la mort du SEO: c’est vraiment contradictoire.
    Le SEO ne tend qu’être mise à jour et il faut que les compétences des référenceurs suivent ce rythme pour subsister.
    Marie@comparer les banques Articles récents..classement banque
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  24. Bravo pour votre excellent article. Et non le SEO n’est pas mort mais il change tous les mois. C’est au référenceur de se réinventer à chaque fois. C’est à la fois pénible et intéressant car on n’est jamais lassé par les mêmes tâches.
    lara@devoir economie Articles récents..correction bac 2013My Profile

  25. Finalement, tout le monde a besoins de référenceurs SEO, que j’ai tendance à nommer des constructeurs de notoriété. Le métier est ludique, teinté d’ésprit de compétition, et de volonté d’apprendre toujours, merci google.

  26. Tant que les gens sont à la recherche d’informations, le partage d’informations et de liens, le référencement ne mourra pas.

  27. Quelques mois plus tard, qu’est-ce qui a changé ?
    – Matt Cutts est en vacances,
    – Google ne se contente plus de classer les résultats par pertinence mais s’attribue les résultats
    – Le menuisier n’a toujours pas le temps de s’occuper de son site et des réseaux sociaux
    – La crise est passée par là et la tendance est forte à se passer (à tort) des référenceurs

    Alors non le SEO n’est pas mort, le jeu du chat et de la souris avec Google a évolué mais il reste toujours aussi passionnant.

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