Bonjour à tous !! J’espère que vous avez passé un très bon weekend. De mon côté, je suis allée au SEO Camp Day d’Angers, où j’ai passé un bon moment entourée des référenceurs – amis 🙂 ! En tout cas bravo aux organisateurs! Très belle journée SEO.
Revenons au sujet du jour : je vous propose aujourd’hui cette interview spéciale, car mon invité, Sébastien Monnier, est un ancien de l’équipe qualité de recherche chez Google. J’ai rencontré Sébastien lors du SEO Camp Day de Caen et ce dernier a répondu favorablement à mon invitation! Merci beaucoup Sébastien !
Ne ratez pas l’interview, Sébastien vous fournit des infos vraiment intéressantes sur le fonctionnement de l’équipe de “quality raters”, les critères que Google prend en compte pour analyser la qualité d’un site, et sur les pénalités infligées par le moteur de recherche. Bonne lecture à tous !
Qui est Sébastien Monnier ?
En deux mots, je suis un littéraire geek 😉 Je viens d’un double cursus : lettres et linguistique informatique. Après un passage à l’université puis dans l’Education Nationale en tant que prof de français (!), j’ai pris la direction de l’Irlande où j’ai été embauché dans l’équipe qualité de recherche chez Google. On me demande souvent comment on peut passer de prof à l’équipe secrète du leader mondial de la recherche… Cela peut paraître étonnant, mais j’étais en fait un webmaster freelance depuis le début des années 2000… Et, pour cette équipe, Google aime bien les autodidactes.
Après 3 ans en Irlande, je suis rentré en France où j’ai travaillé un peu plus d’un an pour 1ère Position. J’ai ensuite créé ma propre agence de webmarketing Woptimo spécialisé dans le SEO, notamment le linkbuilding, mais aussi le SEA et le Web Analytics. Cette année, je suis en train de lancer Woptimo International, en réunissant notre expertise avec celle d’Optimanova, une agence en Espagne fondée par un autre ancien Googler et spécialisée dans le référencement multilingue.
Tu es ancien membre de l’équipe qualité de recherche de Google.
Peux-tu nous en dire plus sur tes tâches ?
Les responsabilités ont beaucoup évolué au fil du temps. A la base, l’équipe était conçue principalement pour fournir des données sur le taux de spam dans l’index de Google…Assez rapidement, les responsables de Mountain View ont fait évoluer l’équipe vers une vraie force de frappe pour les pénalités manuelles. Avec l’évolution des outils, la manière de résoudre les problèmes est devenue de plus en plus complexe. C’est presque désormais des mini-algorithmes que les membres de l’équipe peuvent créer…
Sur le mode de fonctionnement de l’équipe qualité
Nous avions différentes activités selon les projets en cours. La plupart des activités tournait autour de l’investigation sur telle ou telle problématique. J’avais une grande liberté sur l’organisation de mon temps et c’était bien agréable !
Depuis mon départ, je sais que l’équipe a beaucoup changé et a notamment pris en compte l’ensemble des abus, qu’ils viennent de la recherche web, mais aussi de Maps, Google+, Google News… les spammeurs sont partout, l’équipe de qualité de recherche se doit d’être présente sur ces fronts-là aussi.
Votre démarche, vos consignes…
Nous avions des consignes claires inspirées des recommandations de Google. Dès qu’une consigne était peu claire ou qu’un site ne rentrait pas dans une des cases, on se réunissait pour prendre une décision et affiner les consignes au besoin. Par exemple, je me souviens avoir affiné les consignes sur la qualité des annuaires, qui était et reste toujours une spécifité du marché français…
Sinon, j’ai déjà assisté à des discussions à plusieurs collègues, pendant plusieurs dizaines de minutes pour statuer sur le sort d’un site qui n’avait que quelques dizaines de visites par jour ! Le webmaster n’avait sans doute pas la moindre idée que son petit site soit à ce point la source d’un débat en interne chez Google !
Comment Google analyse-t-il la qualité d’un site internet ?
Deux éléments principaux sont pris en compte pour juger du côté spammeux ou non spammeux d’un site web : la valeur ajoutée pour l’utilisateur et l’intention du webmaster.
Le site est-il utile ? Apporte-t-il quelque chose à l’internaute ? Le webmaster a-t-il fait cherché à tromper Google sur certaines pages ou certains liens, ou simplement fait une erreur d’ordre technique ?
Cela dit, Google au global, va, avant tout, juger de la qualité de ses pages de résultats. Est-ce que l’information est incluse dans les pages de résultats ? Est-ce que les sites présents répondent suffisamment à la requête de l’internaute ? C’est tout l’enjeu pour le moteur.
Comment les pénalités sont-elles attribuées ?
… cela dépend des pénalités ! Mais, une chose est certaine, toute pénalité est normalement approuvée par deux personnes et justifiée par une annotation qui peut être laconique (“charabia” ou beaucoup plus détaillée pour des cas complexes de vente de liens par exemple). Bref, l’équipe n’est pas constituée de cow-boys qui tirent à tout va sur n’importe qui. Au contraire, on aurait plutôt tendance à diminuer l’impact négatif de certains algorithmes en faisant remonter l’information aux ingénieurs.
J’ai déjà sauvé certains sites injustement pénalisés par un algo sans que le webmaster ne le sache jamais.
Quelles sont ses recommandations de Google ?
Faire de la qualité et se préoccuper avant tout de ses utilisateurs plus que de son référencement. Avec les consignes aux webmasters, Google fait des recommandations qui sont publiques sur les pratiques encouragées ou celles à éviter. Trop de gens ne prennent pas le temps de regarder en détail. Dans les faits, devenir bien visible sur Google est toujours possible en 2013. Même si cela demande des moyens, du savoir-faire et une vraie stratégie.
Comment détecter une pénalité de Google ? Quels outils utiliser ?
Deux indices vont mettre la puce à l’oreille du SEO : une baisse de trafic ou une baisse de positionnement (souvent les deux cumulés logiquement). Avant toute chose, il faut s’assurer de la qualité des statistiques qu’on peut avoir. J’ai déjà eu des gens qui sont venus à moi pour des pénalités qui n’en était pas… un problème d’Analytics ou une saisonnalité mal interprétée avait faussé leur interprétation.
Comment savoir par quel type de pénalité mon site a été touché ? Panda, Pengouin… ?
Panda va se caractériser par une baisse d’environ 20% en quelques jours suivie d’une baisse progressive pouvant aller jusqu’à -50% sur 6 mois.
Pour Penguin, on constate le plus souvent, une baisse assez forte sur des mots-clés bien particuliers, souvent vos mots-clés principaux sur lesquels vous avez appuyé un peu trop fort… Difficile toutefois de distinguer Penguin et d’autres pénalités de linking.
Pour les autres pénalités, il est souvent difficile de passer à côté. Avoir -80% de trafic “organic” du jour au lendemain, on s’en rend vite compte 😉
Comment faire pour sortir d’une pénalité Google ?
Contacter Woptimo est une bonne option 😉
Vous pouvez bien sûr vous lancer tout seul, mais cela implique de prendre du recul avec ses habitudes. Il faut avoir un regard objectif sur son site web et sur ses backlinks. Ai-je abusé de backlinks ? Toutes les pages de mon site web apportent-elles assez de valeur ajoutée à l’utilisateur ? Est-ce que certaines pages ou certaines offres sont trompeuses pour l’internaute ? Une fois qu’on s’est rendu compte de tout cela, il faut corriger, nettoyer, désavouer. Ensuite, seulement, une demande de reconsidération pourra être envoyée.
Faut-il utiliser la demande de réexamen via Google Webmaster Tools ?
OUI, si vous n’avez (plus) rien à cacher. C’est souvent la meilleure façon de s’assurer que quelqu’un de chez Google va jeter un coup d’œil à votre site et lever des pénalités si besoin. Attention toutefois, si vous avez des comportements très “borderline”, il faudrait supprimer tout cela avant de faire la demande.
Quelles pratiques utiliser ou ne pas utiliser pour éviter les pénalités Google ?
Pour éviter les pénalités on-site, il faut d’abord s’assurer qu’on propose un service différenciant pour l’internaute. Un site web, c’est comme une entreprise, il faut savoir se démarquer de la concurrence avec un positionnement différent : qualité de l’éditorial, prix, originalité des produits. Ensuite, il faut fuir les fausses bonnes recettes qu’on lit encore ici ou là sur le web et qui reviennent à optimiser à outrance son maillage interne, la rédaction de ses pages, etc.
Sur quelles méthodes seo miser en 2013 pour s’assurer de la réussite de sa stratégie SEO?
Je crois au contenu. Mais pas le contenu créé parce que “bon, il faut du contenu, donc voilà du texte”. Le but est d’avoir du contenu créé pour une raison et organisé de la meilleure manière possible pour satisfaire le lecteur et attirer les internautes.
Quand je parle de contenu, je ne parle pas que d’une suite de mots, mais bien de l’ensemble de la problématique contenu : images, mises en forme, taille des polices, qualité des accroches, modération des commentaires, capacité de partage sur réseaux sociaux… Et c’est à partir de ce contenu intéressant et accrocheur, qu’on va pouvoir établir une stratégie optimale de liens.
Penses-tu que Google est littéralement contre les SEO ?
Google n’est pas entièrement contre les SEO. Au contraire, Google apprécie tout ce qui va lui permettre d’améliorer le crawl et la pertinence des pages. Après, il est sûr qu’entre deux pages pertinentes en concurrence pour un mot-clé, Google va vouloir placer en premier la page celui dont l’offre est la plus adaptée à l’utilisateur, le SEO voudra placer son client. Les SEO et Google ne peuvent pas toujours travailler dans le même sens.
Le SEO est-il mort ?
Ce n’est pas vraiment le SEO qui est mort, mais plutôt une certaine vision du SEO. Je reçois encore des demandes de personnes voulant des pack de 100 liens sur telle ou telle ancre.
J’ai beau leur expliquer à quel point ce procédé est absurde est totalement contre-productif, ils ne veulent rien entendre. Beaucoup de gens ont encore cette vision du SEO en tant que bidouilleur technique génial qui est capable de faire des miracles en utilisant de la magie noire. Le SEO est désormais le coordinateur de différents métiers : développement, communication, marketing, design, ergonomie, stratégie d’entreprise…
Le not provided : quel est ton avis sur ce point? Piège ou aide pour les référenceurs ?
Je trouve qu’il y a là une belle hypocrisie de la part de Google. Protéger la vie privée des internautes est une chose plutôt noble, mais dans ce cas, faisons-le pour l’ensemble des clics sortant des pages https, et non uniquement pour les résultats naturels !
Je ne pense toutefois pas que Google ait une sorte de dessein maléfique visant à pousser les gens vers du Adwords en supprimant les infos issues de la recherche naturelle. Google est une grande entreprise désormais et les batailles entre services peuvent faire rage. Pour se conformer à différentes contraintes imposées notamment par l’arrivée de Google+, le service légal, a dû imposer le not provided à l’ensemble des équipes.
Adwords a fait remarquer que cela pouvait entraîner une baisse conséquente des sommes dépensées et que, de toute façon, c’était impossible dans l’état actuel du système d’enchères…. et l’équipe a échappé à cette décision absurde. Pour l’équipe search, il est beaucoup plus difficile de monter un business case… et ils ont dû se plier à la décision. C’est probablement aussi simple que cela. Pas de complot franc-maçonnique là-dedans 😉
Images libres de droit, source pixabay.com
Passionnée par le référencement naturel et la rédaction web ! Blogueuse depuis 2012 ! Coauteur du livre “Techniques de référencement web” et “Stratégie de contenu e-commerce”.
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J’imagine que cela doit quand même faire bizarre de passer de GG au SEO avec sa propre structure.
Je ne crois pas non plus que le SEO soit mort.
Il ne le sera que lorsque GG n’aura plus aucun critère de positionnement.
Merci à tous les deux pour cet échange.
Merci pour cet éclairage à propos des grandes lignes de Google. C’est toujours très instructif d’avoir un aperçu de l’intérieur, même si cela fait quelques années maintenant . Et cela ne doit pas être facile à vivre tous les jours, car j’imagine que les questions concernent principalement Google !
Sébastien,
Il y a juste un problème de langue de bois.
Acheter des liens ne serait pas en infraction avec les guidelines Google que tu prônes ?
Pourtant, le publi-rédactionnel est bien une de tes spécialité.
Je revendique l’achat de liens et ça m’agace quand on tient un discours qui n’est pas cohérent avec la réalité.
LaurentB Articles récents..Que doit dire Nicolas Robineau ?
Interview intéressante !
Cela permet de mieux percevoir le travail en interne chez Google, c’est toujours sympa même si ce ne sont pas mes premières lectures sur le sujet bien entendu.
Concernant les techniques d’antan, elles perdurent et risquent de perdurer encore, c’est aussi un peu la faute des agences qui vendent encore ce type de procédés. Il m’arrive continuellement de refuser des échanges de liens ou de faux communiqués de presse tant je trouve cela risqué et de faible qualité. Pourtant, les demandes sont toujours aussi nombreuses, comme quoi Google n’est pas près de faire changer l’état d’esprit de 90% des référenceurs, c’est bien triste…
Après, c’est à nous de jouer le jeu et de propager à nos clients et à nos salariés les bonnes pratiques. Il faut être pédagogue et montrer que nous ne devons plus faire certaines choses. Facile à dire, plus dur à faire, mais ça ne coûte rien d’essayer au moins. Mes clients apprécient ma transparence et je suppose que c’est le cas pour tout le monde… 😀
Mathieu Chartier Articles récents..jQueryRank Sculpting : modifier les balises en liens (ElementToA)
Il y a beaucoup de désinformation dans le domaine. Le référencement est si sensible qu’on trouve tout et n’importe quoi comme conseils. J’ai subis P2 très durement et je vois mon principal concurrent avec des backlinks de blackhat. C’est à ni rien comprendre. Merci pour ces précisions d’expert.
adam@grossir Articles récents..Fréquence cardiaque pour maigrir : gérer son rythme caradiaque minceur
Intéressant d’avoir le regard d’un ancien co-équipier du paquebot Google ! Ceci confirmant la tendance actuel à aller vers le naturel (Seo bio hat) :d.
Reste toujours le dilemme de savoir interpréter les discours public et ce que chacun fait ou s’autorise à faire en coulisse…
Merci Miss SEO pour l’interview c’est toujours sympa ce genre d’article. En revanche, comme chaque fois je reste sur ma faim. Y’a toujours un coté langue de bois sur les interviews des anciens Google. C’est toujours flou pour quelqu’un qui ne maitrise pas non plus le seo à fond. Les packs de liens ne sont pas bons mais aident tout de même au positionnement il me semble ? OK il vaut mieux un lien de malade que 100 de piètres qualité mais bon c’est toujours très flou ces choses là.
Merci Sébastien pour toutes ces infos.
J’ai déjà travaillé avec un ancien de l’équipe antispam de Dublin et les infos à récupérer sont toujours très utiles 🙂
@LaurentB, Acheter des liens c’est mal ! il faut pas faire ça…
( seulement si Google peut détecter ces mêmes liens ;P )
Alors là ! Pour de l’interview, c’est d’la bonne ! Voilà qui apporte un point plus qu’intéressant. J’espère qu’il y en aura d’autres…
Concernant le “not provided”, je me sens un peu largué… je ne vois plus qu’un petit pourcentage des mots clés organiques. Je serai bien curieux de connaitre le fin mot de l’histoire.
Yoav@Communauté Battlefield 4 Articles récents..Rumeur: Bêta de Battlefield 4 ce septembre ?
Hello,
J’ai bien aimé la phrase “Le SEO est désormais le coordinateur de différents métiers : développement, communication, marketing, design, ergonomie, stratégie d’entreprise… ”
Je trouve que c’est tout à fait ça, si il y a une bonne synergie entre tous ces différents éléments, alors cela fonctionnera ! Le site sera pertinent aux yeux des internautes, donc pertinent aux yeux de Google… Mis à part peut-être au niveau du design, cela reste très subjectif quand même…
Wow, excellent cet article, notamment le passage sur les quality raters et leurs critères. Ca remet bien en perspective, et du coup, on peut se dire que le webdesign fait partie des critères, un site qui ne ressemble à rien ne passerait pas devant un quality rater
Tom@blog moteurs Articles récents..La désoptimisation, la tendance #SEO de 2013 ? Compte-rendu du #SeoCbeach
Hello vous deux,
Merci pour cette interview intéressante.
La qualité de recherche chez Google c’est vraiment un domaine “obscur” et c’est intéressant d’avoir plus d’information à ce sujet.
Par contre concernant une pénalité d’un site et savoir quoi faire ensuite, je suis vraiment dubitatif, la meilleure solution reste de repartir à zéro selon moi.
Arnaud@table basse Articles récents..Fabriquer une table basse design
J’aime lire ceci :
“Sinon, j’ai déjà assisté à des discussions à plusieurs collègues, pendant plusieurs dizaines de minutes pour statuer sur le sort d’un site qui n’avait que quelques dizaines de visites par jour ! Le webmaster n’avait sans doute pas la moindre idée que son petit site soit à ce point la source d’un débat en interne chez Google !”
Comme quoi, on a bien du temps à perdre chez Google 😉
Guillaume Giraudet Articles récents..Indexer son site dans Google News : SMX Paris 2012
@Gary : ce n’est pas illégal d’acheter des liens et je ne critique pas le fait que Sébastien pratique également cette méthode, bien qu’il l’industrialise bien plus que je ne le préconise.
Mon souci est de lire un espèce de plaidoyer pro-Google, digne d’un employé actuel.
En gros, c’est “fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais”. Ca manque grave de franchise tout ça…
LaurentB Articles récents..Que doit dire Nicolas Robineau ?
Merci pour ce retour d’expérience toujours intéressant. J’imagine (et j’espère !) que les choses ont continué d’évoluer chez Google. Sébastien n’aurait-il pas d’anciens collègues pour nous raconter ce qui se dit dans les alcôves googleliennes ? Je ne pense pas non plus que le SEO soit mort. En fait on travaille ensemble. Il ne faut pas chercher systématiquement à “biaiser” un partenaire. C’est une drôle de logique 🙁
Et je ne vous dis pas ce que je pense de l’achat de liens, hein ? Non, je ne le dis pas 😉
Géraldine@hypertexte.fr Articles récents..3e baromètre Hypertexte du Cac 40 sur Facebook
C’est super sympa d’avoir réalisé cette interview ! Les quality raters sont assez rare à expliquer le fonctionnement de leur travail. On y voit un peu plus clair derrière tout cela maintenant.
Anthony@Adwords Lille Articles récents..Google Adwords dans Google map
il faut effectivement faire évoluer sa façon de référencer un site et il faut se mettre à la place d’un Googler pour savoir quelles options prendre. C’est bien d’avoir l’avis d’un ex.
En tout cas cela me rassure que 2 personnes analysent un site avant de le décapiter.
Erwan2@actu et mode Articles récents..Patrice Bréal devient Bréal avec Emmanuelle Béart :
Félicitation pour ce “recrutement” !
Très bel interview réel d’une personne d’un ancien de chez Google.
C’est intéressant d’en savoir un peu plus sur son fonctionnement et avoir un autre avis que celui de Matt Cutts sur l’ami.
@Laurent, l’achat de lien à été évoqué au SEO Camp d’Angers. Comment google peut-il déceler l’achat ? Aucune trace n’est laissé sur le lien.
Petite réponse à Laurent qui m’interpelle sur les publi-rédactionnels… D’abord, nous n’achetons pas, à proprement parler, des liens dans le sens où ne contactons jamais un blogueur pour acheter telle ancre sur son site. Cela ne correspond tout simplement pas à notre exigence de qualité.
A l’inverse, nous créons des partenariats avec des blogueurs. Nous travaillons avec des centaines de blogueurs avec qui nous essayons de nouer un véritable relationnel. Nous leur donnons les informations les plus intéressantes possibles pour les inciter à parler de nos clients ou diffuser leurs contenus les plus pertinents. Les blogueurs cherchent de plus en plus à monétiser leur audience alors oui, il peut arriver qu’on leur envoie des cadeaux ou qu’on les paie pour écrire et publier du contenu et modérer les commentaires.
Est-ce du lien acheté ? En un certain sens oui. Est-ce qu’on ne paye que si le lien est en dofollow ? Non. Le blogueur est libre. On voit surtout à chaque fois avec le blogueur s’il estime que les liens qu’il a créés sont pertinents et utiles pour ses lecteurs. Si c’est le cas, si le lien apporte quelque chose au lecteur, il n’y a pas de raison, à mon sens, que ce lien n’entre pas dans l’algorithme du PageRank. Il peut donc être en dofollow, même si une action commerciale a participé, à l’origine, à faire naître un article.
C’est comme si on incitait les gens à réaliser un film sur un client en offrant la caméra, sans imposer le casting ni le scénario. Le blogueur reste libre de son ton et de sa charte éditoriale. Je sais que je ne me situe pas dans la droite ligne des guidelines de Google sur ce point. Mais nous essayons de mettre de la qualité dans les articles. Résultat : le contenu est parfois meilleur, plus documenté et plus instructif pour le public qu’un article spontané. Et il est souvent bien difficile de savoir pour quelles raisons le lien a été placé de toute façon… à moins d’aller fouiller dans les comptes en banque du blogueur.
NB : il ne me semble pas que cette interview soit un plaidoyer anti-billet sponsorisé, je n’en parle même pas. J’essaie d’être cohérent entre désir d’efficacité et guidelines Google : pas évident tous les jours…
On en reparle quand on se croise au SMX 😉
@Sébastien : ben voilà, je préfère lire qu’il faut bien maîtriser pour ne pas se faire choper au lieu de suivre les guidelines 😉
LaurentB Articles récents..Que doit dire Nicolas Robineau ?
C’est intéressant d’avoir ton point de vue. Mais je pense surtout que Google n’en fait qu’à sa tête et dans le seul but de se faire de l’oseille.
Les incohérences du moment le prouvent, et les résultats shopping le confirment eux aussi.
Il n’y a qu’à mater une page de résultat depuis un ordi portable pour comprendre.
Rodrigue Articles récents..Mise à jour Google Pingouin 4
“J’essaie d’être cohérent entre désir d’efficacité et guidelines Google” SM
” je préfère lire qu’il faut bien maîtriser pour ne pas se faire choper” LB
En gros G* accepte qu’on la lui mette à condition qu’elle soit pas trop grosse, que ce soit très poliment fait, et qu’on s’en vante pas.
Guillaume Uzel Articles récents..Trouver les liens sans raquer
Ca y est: et Miss Seo devint Spy Girl!
Google Raters de l’intérieur, et au résultat on nous ferait croire qu’il s’agit d’une agence de notation dirigée par de bons samaritains en robe de chambre.
Par contre le passage sur la définition multidisciplinaire du référenceur rattrape tout le reste, sans être un secret pour personne.
Merci Alex 007