Article invité rédigé par la jeune Lucie Cazenave !
Je vais mettre les pieds dans le plat tout de suite : je suis effectivement LA sœur Peyronnet. Mais pas que ! Je suis rédactrice web depuis de nombreuses années déjà ; je vous donnerais bien un ordre d’idée, mais soyons clair, je devrais vous tuer ensuite.
Pour réussir à trouver une façon efficace de bosser, pour trouver les bons tarifs, pour prendre les bonnes décisions, il faut réfléchir longuement… voici quelques petits points sur lesquels on me pose régulièrement des questions, et sur lesquels il a fallu que je me remette en question. C’est de cela dont je vous vous parler aujourd’hui : les trois points qui permettent à une rédactrice de vivre heureuse.
Choisir son statut, c’est choisir sa façon de vivre
On me demande régulièrement s’il vaut mieux être freelance ou salarié quand on est rédacteur. Actuellement je fais les deux, mais il faut surtout savoir que les deux statuts sont très différents : si l’un permet de choisir ses clients et ses tarifs en toute liberté, le second apporte un salaire stable chaque mois, une sécurité et un travail en équipe plutôt sympa.
La différence est aussi marquée par la responsabilité de sa propre entreprise, dans le premier cas. Oui, être freelance ça n’est pas juste siffler en travaillant, le verre à la main, et voir défiler les saisons. Il faut être capable de tenir ses comptes, calculer ses charges, et même remplir les papiers administratifs.
Il faut aussi prévoir que malheureusement, la petite entreprise peut connaitre la crise. Il faudra travailler dur, passer presque 50% de son temps à gérer les clients et faire des devis.
Si vous voulez vivre de la rédaction, et que vous écrivez en moyenne des textes de 350 mots facturés 26 euros, il faudra en prévoir 84 par mois, soit 21 par semaine, pour arriver à un salaire raisonnable, un peu plus élevé que le smic.
En étant salarié, la responsabilité appartient à celui qui vous embauche, mais ça ne vous empêche pas de devoir, normalement, tout faire pour bien faire votre travail. Votre salaire tombe tout seul, et votre fiche de paie est faite par une personne qualifiée.
Forcément, il n’est pas possible d’être embauché en partant sur la base des tarifs au mot sans risquer de ruiner votre entreprise ! Cependant il n’est pas question d’être payé au lance-pierre en se tuant à la tâche.
Si vous êtes capable d’écrire un nombre de mots important sans prendre de pause et sans lever la tête de l’ordinateur, il ne vous est pas demandé de faire ça en tant que salarié : vous êtes protégé par la convention et par les normes pour faire un travail humain. Lorsque votre employeur à besoin d’un travail plus important, il faut que les inconvénients horaires et physique soient pris en compte sur le salaire.
Comment rédiger au mieux et au plus vite ?
Si lorsque j’ai commencé à rédiger j’avais une préférence pour les thématiques culturelles, j’ai par la suite eu la chance d’écrire sur tout. Parce que oui, on peut écrire sur tout, mais pas avec n’importe qui… Enfin quelque chose dans le genre ! La preuve, en ce moment j’écris, entre autre, pour le site www.selon-une-etude-scientifique.org .
On ne peut pas avoir la science infuse et connaitre tous les sujets, mais il y a une chose que l’on peut faire : se renseigner ! C’est ce qui fait que j’aime ce métier, on emmagasine des nouvelles choses à chaque nouveau texte ! Malheureusement, il est impossible de passer ½ journée sur un seul texte si l’on veut s’y retrouver au niveau temps/argent. Il faut donc apprendre à rédiger rapidement sur tous les sujets et toujours se rappeler que la page blanche n’existe pas dans notre métier.
Si parfois le texte à faire est accompagné d’un long brief, ça n’est pas toujours le cas, et la plupart du temps le sujet est surtout une thématique avec laquelle il faut que je me débrouille.
Je prends les quelques idées qui germent dans ma tête, et je les transforme en requêtes sur mon copain Google. A partir des résultats je choisie un angle en m’inspirant du vocabulaire donné.
En gros, si je dois faire du contenu dans une thématique « pancakes », je vais vite prendre la direction d’une recette.
Pour aller plus vite, j’utilise parfois des outils. Comme j’aime bien utiliser des outils où il est possible d’échanger sur le fonctionnement avec les créateurs, forcément j’utilise Yourtextguru. Bon, soyons honnête, j’utilise surtout la patate qui convient mieux à me façon de travailler car elle ne fournit pas de plan, mais une liste de mots importants.
Donc je prends ma requête « recette de pancakes », je la glisse dans l’outil avec la patate (et je crie souvent patate au moment de valider, mais ça, ça reste entre nous.) et voilà, je sais que je dois parler du sirop d’érable et du canada si je ne veux pas être à l’ouest.
Bon, c’est un exemple un peu simpliste, mais c’est sur ce principe là que l’on va avancer sur d’autres thématiques plus spécifiques et qui peuvent parfois vous être inconnues.
Booster son activité avec un espace de travail au poil
S’il faut les bons outils pour rédiger, le bon statut pour obtenir la qualité de vie que l’on désire, il reste un élément important pour optimiser sa journée en toute sérénité.
J’ai réorganisé plusieurs fois mon bureau avant de trouver la bonne mise en place ! Pendant longtemps je voulais travailler sur un petit secrétaire, avec juste mon pc, et trois stylos ; mais j’ai finalement repris le chemin du bureau plus grand (vraiment plus grand, puisqu’il s’agit d’une table à manger) afin d’y disposer mon ordinateur portable, un NAS, une imprimante, un carnet, un agenda et surtout : un deuxième écran.
C’est très important que le bureau soit grand, que je puisse aussi remuer ma chaise sans me prendre le mur, que j’ai cette sensation de pouvoir respirer quand je relève le nez du pc.
Pourquoi un carnet et un agenda ? L’un pour y glisser mes idées et les notes à la va-vite, l’autre pour pouvoir prévoir chaque soir le travail du lendemain, en le validant à chaque étape. J’ai pris l’habitude de faire de noter chaque soir le nombre de mots faits dans la journée, c’est juste pour moi, pour me rendre compte de mon efficacité sans me prendre la tête !
Le deuxième écran est important pour moi, il est grand et sert à visualiser le planning et les textes supports, alors que celui de l’ordinateur portable ne contiendra que ma fenêtre d’écriture.
Je vous conseille de toujours sauvegarder vos travaux sur un disque dur externe, parce que pour l’avoir vécu, quand on perd tout, on perd tout.
S’il existe des préjugés sur le statut de freelance, il en existe aussi sur le statut de rédacteur et il n’est pas rare d’entendre « mais t’es payée pour faire ça ? » ou de voir des clients persuadés que le rédacteur n’est même pas situé sur une échelle sociale ou professionnelle. Il s’agit pourtant d’un emploi que tout le monde ne peut, ou ne souhaite pas faire. D’ailleurs s’il est facile de tenir un blog parlant de sa passion, pour certains, il est souvent plus difficile d’écrire avec une même passion apparente sur celle des autres.
Pour vivre heureux en étant rédacteur, il faut apprendre à bien choisir ses clients ou son statut, à réguler son temps d’activité, et à optimiser sa façon de bosser.
Passionnée par le référencement naturel et la rédaction web ! Blogueuse depuis 2012 ! Coauteur du livre “Techniques de référencement web” et “Stratégie de contenu e-commerce”.
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Excellents conseils pour évoluer dans ce métier de passion. Choisir entre freelance et salarié dépend de chacun. Ceux qui ont un grand sens de la responsabilité et une maîtrise de soi s’épanouiront plus en freelance.
J’aime lire ça, pour me retrouver à écrire de nombreux textes sur de nombreux sujets pour mes clients, je me rends compte qu’on partage en somme les mêmes difficultés.
Effectivement, le second écran est impératif :).
Merci pour ton retour
Hiiii, je suis contente de voir qu’une consœur travaille de la même manière que moi : deux écrans, une politique de travail bien fait et des outils rédactionnels.
J’aurai même ajouté un correcteur puissant type Antidote… une petite coquille s’est glissée dans « me façon de travailler », 🙂 mais c’est pardonnable !
Eh oui, on est payé pour « jouer » sur les réseaux sociaux, produire des textes grands et petits, mais dans tous les cas, c’est avec méthodologie, des connaissances fiables en SEO et une passion qui se propage rapidement… 🙂
Bisous les rédactrices web !
Merci pour ton article et tes conseils.
Dis-moi quand tu as un article (mettons 400 mots environ) à rédiger sur une nouvelle thématique sans brief vraiment complet, tu mets combien de temps (à la louche)… Je débute dans ce métier et j’ai l’impression que je passe troooop de temps dans la phase de “découverte” du sujet (alors quand c’est pour un dossier de 3000 mots ça me semble nécessaire, mais pour les articles j’ai du mal à me fixer une limite).
Des conseils astucieux qui seront utiles dans la rédaction d’un article de qualité. Mais bien sûr afin d’adopter les bonnes habitudes, il faudra du temps et beaucoup de patience, mais peut-être serait-ce par là qu’on doit vraiment passer pour réussir ?
Le saviez vous? Vous avez 30 secondes pour convaincre les visiteurs de rester sur votre site et de lire la suite ou le quitter, tout se joue dans le premier paragraphe, il faut mettre vos mots clés, le résumé de votre article etc… aussi une autre chose très importante, le contenue avec plus de 2000 mots a plus de chance de monter dans le SERP 😉
Excellent choix de thème d’article. Je suis tout à fait d’accord avec vous car le calibrage du corps de l’article, l’insertion des mots clé et le respect de consignes en matière de rédaction web n’est pas aussi facile qu’on le pense. Il faut savoir ajuster.
Je suis du même avis que vous, pourtant, certains pensent que le métier de rédacteur est facile et sans intérêt, ils ne font pas attention aux efforts que l’on doit fournir pour faire un bon texte.