Hello ! Avez-vous passé un bon weekend ? Je l’espère en tout cas ! De mon côté, weekend tranquille en famille … ça fait du bien de se reposer un peu !
Commençons cette nouvelle semaine avec l’interview de Guillaume DOKI-THONON, co-fondateur de RocketLinks, plate-forme d’achat de liens.
Personnellement je n’ai pas encore utilisé l’achat de liens comme solution de netlinking : je préfère le linkbaiting ou le storytelling 🙂
Mon avis est partagé : je pense que cela peut-être très pratique (gain de temps, facilité de recherche de partenaires) et bénéfique pour le SEO (liens de qualité, sources diverses) si la solution est utilisée avec modération et intelligence, mais cela peut-être également très dangereux sur le long terme. Peut-être que c’est l’inconnu qui me fait peur ou les griffes de Google.. je ne sais pas.
En tout cas, Google est assez clair sur cette technique d’achat de liens : c’est interdit. Il estime que l’achat de liens est une technique qui manipule son algorithme de pertinence… Ensuite, vous me direz, et vous aurez raison, le moteur ne peut pas trop savoir si un lien a été acheté ou non .. A vous de voir si vous voulez jouer .. 🙂
En tout cas, remercions Guillaume, qui nous présente RocketLinks et l’achat de liens !
Guillaume et Rocketlinks
Qui est Guillaume ?
Bonjour Alexandra, tout d’abord je tiens à te remercier pour cette interview. Pour ce qui est de ma présentation, je m’appelle Guillaume DOKI-THONON, j’ai fondé avec Maxime DOKI-THONON (mon frère et associé) l’agence de référencement SEOh puis RocketLinks en 2012. Je suis surtout un passionné du référencement et je m’y consacre à 100% !
Présente-nous votre plateforme d’achat de liens rocketlinks ..
RocketLinks est une plateforme d’achat / vente de liens et d’articles sponsorisés. Je précise souvent ce dernier point, car l’article sponsorisé représente aujourd’hui près de 90% des deals sur la plateforme. RoketLinks ne se limite pas au Netlinking puisqu’il est possible d’y acheter tous types de liens (no-follow, affiliation, réseau sociaux…). Nous travaillons donc avec des agences de RP, d’affiliation, de community management, etc. Avec quelques gros annonceurs dans ces domaines, cela représente aujourd’hui une bonne partie de notre chiffre d’affaires.
Comment t’est venue l’idée de rocketlinks ?
RocketLinks est né d’un besoin interne à notre agence de référencement. En discutant sur les forums et avec les référenceurs, nous avons compris qu’il y avait un besoin en France auquel nos concurrents ne répondaient pas entièrement. Nous avons donc décidé de rendre ce projet public en lançant RocketLinks.
Comment vous, vous positionnez par rapport à l’affaire Buzzea?
L’ “affaire Buzzea” comme tu dis a beaucoup fait parler d’elle, j’avais d’ailleurs eu l’occasion d’en parler longuement lorsque j’ai été interviewé par Sandrine quelques jours après la chute de Buzzea. Pour résumer, Buzzea a fait l’erreur d’afficher des ‘footprints” sur les articles, on pouvait donc savoir quels articles avait été achetés / vendus par le biais de Buzzea et sanctionner acheteurs et vendeurs.
La protection de nos deux communautés est notre première priorité, il n’y a aucune différence entre un article vendu par RocketLinks et un article obtenu naturellement.
Quels sont vos atouts par rapport à Teliad, Linklift et autres concurrents ? 🙂
Notre premier atout est la richesse de notre base de données, nous avons aujourd’hui plus de 6000 blogs francophones, toute thématique confondue.
Ensuite, ce sont la quantité et la qualité des métriques que nous récupérons automatiquement lors de l’inscription d’un nouveau site (classement Alexa Rank, Pagerank, referring domains, backlinks, Moz Rank, trust rank, citation flow, etc.).
Enfin, il faut savoir que notre commission est la plus basse du marché (20%), dans un domaine où il n’y a pas d’exclusivité avec les blogueurs, c’est un détail qui compte !
Pourquoi pensez-vous que les gens vous font confiance ? Quelles sont les éventuelles motivations (besoins) pour faire appel à vos services ?
Je pense que beaucoup de gens voient l’implication que nous avons dans notre plateforme, par le biais des interviews comme celles-ci et sur les évènements SEO et salons. Nous ne sommes plus dans le débat « faut-il faire de l’achat de liens ou non », certains doutent, d’autres en sont convaincus, comme nous, et nous voulons leur apporter la plateforme la plus aboutie possible pour leur simplifier la vie.
Vos clients sont plutôt des petits sites sans visibilité ou des sites qui jouent à la guerre ?
C’est très varié, du référenceur indépendant qui dépense moins de 100€/mois aux agences de communication nationalement connues en passant par les plus gros e-commerçants. C’est un peu l’avantage de proposer une plateforme en libre-service, tout le monde trouve son compte, quels que soient son budget et ses besoins.
Vérifiez-vous la qualité et la conformité des sites inscrits sur votre plateforme ?
On vérifie le caractère légal du site et que l’éditeur en est bien le propriétaire. Cependant, nous n’imposons pas de minimum de qualité. Les métriques que nous récupérons rentrent en compte dans notre algorithme de classement des sites, ainsi, les sites les moins intéressants ressortiront moins souvent dans les résultats de recherche des annonceurs, un peu comme sur Google donc 😉
Prévoyez-vous des développements particuliers pour Rocketlinks cette année ?
Notre grosse actualité est le développement à l’international. Comme il faut bien commencer par un pays, nous avons choisi l’Allemagne qui est le plus gros marché européen dans ce domaine. Cela fait plusieurs mois qu’Emilie, notre Country Manager Germany installée à Berlin travaille sur la traduction et le recrutement des blogueurs et nous comptons ouvrir très prochainement le catalogue Allemands en bêta pour nos clients français actuels.
L’achat de liens
Comment fonctionne l’achat de liens ?
L’achat de liens est une technique de netlinking parmi d’autres. Elle se distingue des autres techniques par le fait de payer le propriétaire du site sur lequel on souhaite obtenir le lien. L’avantage, dans le cas de RocketLinks, est d’obtenir des liens sur des blogs thématiques, souvent moins « usés » par les référenceurs.
Est ce que l’achat de liens est sans risque ? 🙂
C’est évidemment une question qui revient souvent et qu’il est légitime de se poser. On sait que toute action de netlinking est en dehors des guidelines de Google. Seuls les liens obtenus naturellement (sans action de notre part) rentrent dans leurs bonnes pratiques. Or, on sait bien que ces types de liens sont rares et difficilement accessibles. Donc si l’on choisit de faire du netlinking, d’une manière ou d’une autre, on prend un risque. Il s’agit donc de prendre les précautions classiques (rester dans sa thématique, ne pas faire que des liens vers son site sur un article, faire une stratégie sur le long terme en gardant une fréquence d’obtention de liens constante, etc.)
Quelles sont les erreurs typiques lors de l’achat de liens ?
Comme expliqué plus haut, je vois certains annonceurs demander aux blogueurs de rédiger des articles avec 3 liens vers leur site. C’est loin d’être idéal, l’article n’étant pas du tout naturel. La meilleure stratégie pour moi c’est :
- un lien vers son site (et pas forcément la page d’accueil ou une landing page mais une page justifiant l’écriture de cet article par le blogueur)
- un lien vers un site d’autorité (on évite Wikipédia, c’est vu et revu !), voire vers un concurrent (évidemment, ne pas choisir le concurrent direct, à quelques positions de votre site, mais soit un concurrent énorme, soit tout petit)
- un lien interne vers un ancien article du même blogueur traitant d’un sujet connexe
L’achat de lien, technique déconseillée par Monsieur Google … N’avez-vous pas peur que vos clients se plaignent après sanction ?
Nos clients, qui utilisent RocketLinks pour des besoins de référencement, sont des professionnels du SEO et agissent en connaissance de cause. Notre discours est plutôt transparent, comme tu peux le voir dans les réponses précédentes.
Si sanction à cause de l’achat de lien, comment faire pour sortir de la pénalité ? Assumez-vous une part de responsabilité ?
Après une pénalité, il faut nettoyer son profil de liens. Il faut donc bien l’analyser pour voir si il n’y a pas des restes d’anciennes campagnes de référencement et ne pas supprimer inutilement des liens efficaces. Lorsque les achats de liens et d’articles sont bien faits, ils ne sont pas forcément la cause des sanctions qui peuvent être liées aux anciens annuaires automatiques, communiqués de presse, etc.
On sait que les demandes de reconsidérations auprès de Google sont rarement validées du premier coup, mon conseil est donc de nettoyer progressivement le profil en partant d’abord des liens les plus « connotés référencement », les liens obtenus sur les blogs étant les derniers de cette liste, avant les liens naturels.
En tout cas, si jamais un annonceur doit changer une ancre, une URL, passer des liens en no-follow ou supprimer un lien, l’équipe du support est à sa disposition et sans frais.
Comment choisir les bons liens ?
Vaste question 😉 Je suis surtout convaincu que le succès d’une campagne de Netlinking réside dans l’équilibre et de diversité des liens. Il faut des petits liens généralistes, des liens thématiques, des “gros liens trustés”, du do-follow, du no-follow, des liens images… Après, chaque référenceur a ses critères de sélection. Moi je regarde particulièrement l’ancienneté du nom de domaine, le caractère social du site (nombre de commentaires, retweets, likes…) et son positionnement global.
y a t’il un ratio à respecter pour l’achat de lien en plus des liens naturels ?
Je ne pense pas qu’on puisse parler de ratio, car le nombre de liens naturels possibles dépend beaucoup de la thématique du site et du statut de l’entreprise. Une startup innovante arrivera bien plus à faire parler d’elle et obtenir de nombreux liens naturels alors qu’un serrurier aura plus de mal. Je pense que Google analyse en relatif (en comparaison avec les autres sites en première page sur les requêtes visées) et non en absolu.
Combien coûte un lien ?
On peut dire qu’un article sponsorisé coûte entre 70€ et 150€ en moyenne (on trouve des articles à 20€ et d’autres à 500€) et qu’un lien sur une page d’accueil ou une page interne coûte entre 20€ et 40€/mois.
Mes concurrents peuvent-ils se retrouver avec un lien sur les mêmes sites que moi ?
Il n’y a pas de restriction pour le blogueur. Cependant, n’est-ce pas naturel que sur un site de téléphone, on parle d’iPhone et de Samsung ? Comme je l’ai expliqué plus haut, le fait qu’un site parle des concurrents rend aussi le site plus naturel.
Penses-tu que l’achat de liens devrait être autorisé ?
Je pense qu’à l’origine, l’idée de Google est noble : éviter que le positionnement sur Google soit une question de budget… Cependant, dans les faits, on voit quand même que certains gros sites se permettent de faire des techniques de référencement « très sales » et passent sans problèmes les différents filtres de l’algorithme alors que de plus petits concurrents se font sanctionner pour moins que ça. Je pense surtout que Google cherche à réduire toutes les alternatives possibles à son fameux Adwords…
Autre chose pour la fin ?
Encore merci Alexandra de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer. Certains référenceurs pensent qu’on ne devrait pas communiquer sur les plateformes pour rester sous les radars, ce qui est compréhensible. Cependant, comme je l’expliquais au début, nous mettons en relation blogueurs et annonceurs pour les nombreuses interactions possibles entre eux, qui ne sont pas forcément liées au SEO. Ce serait dommage de ne pas en parler 😉
Passionnée par le référencement naturel et la rédaction web ! Blogueuse depuis 2012 ! Coauteur du livre “Techniques de référencement web” et “Stratégie de contenu e-commerce”.
Découvrez mes “Prestations SEO” et contactez-moi pour échanger sur votre projet SEO.
On parle de footprint de buzzea…mais ce genre d’article au grand jour c’est pas l’idéal non plus…
Alors je comprend bien la nécessité commercial, mais le mailing reste quand même plus discret je pense…
Bonjour Alexandra et Guillaume,
Bien que j’ai déjà réalisé deux interviews de Guillaume (la dernière est accessible via le lien CommentLuv), j’en ai encore appris un peu plus sur sa vision des choses et sur la plateforme Rocketlinks.
Là où je trouve que Google outrepasse ses prérogatives, c’est qu’il a les moyens de ne pas prendre en compte un lien s’il l’estime injustifié, alors pourquoi aller jusqu’à la sanction.
En effet, dans la vie de tous les jours, aucune entreprise n’est sanctionnée pour avoir fait de la publicité, dans la mesure où c’est légal entendons-nous bien, alors pourquoi voir à tout prix les liens uniquement comme vecteurs de référencement?
Pour moi, ce sont avant tout une forme de publicité/communication incitant les internautes à venir vous voir.
Alors, je ferai la même remarque quant aux ancres: si on veut attirer le chaland, mieux vaut être explicite et lui donner envie, non?
D’ailleurs, je pense que Google ferait des économies à préférer ne pas prendre en compte les liens qu’ils jugent immérités plutôt qu’à sanctionner les sites et à devoir ensuite passer du temps à étudier les demandes de réexamen …
Amicalement,
Bruno
Bruno TRITSCH Articles récents..Interview vidéo de Guillaume de la plateforme Rocketlinks
Sur la base de l’idée “noble” de Google, je pense que cette société cherche avant tout à afficher des résultats pas trop farfelus dans les serps. Ca marche à peu près sur des requêtes mainstream mais ça n’est plus du tout logique sur les requêtes concurrentielles où l’algo du moteur est à la ramasse complet, sauf que ce sont des sites qui investissent également en Adwords, et donc utilisent plusieurs leviers marketing pour se positionner de manière pérenne (l’argent gagné grâce aux SEO est réinvesti dans le SEA).
Quant à la plateforme de liens, peu d’acteurs du web ayant un minimum d’ambition peuvent s’en passer :-p
Super interview 🙂
C’est évident que pour faire monter des sites avec des requêtes très très concurrentielles, il faudra indéniablement passer par de l’achat de liens, surtout s’il vient d’être crée!
Merci pour l’interview Alexandra, et d’avoir publié la photo la plus ancienne de moi 😉
Au plaisir d’en discuter avec tes lecteurs. D’ailleurs, si certains seront au salon du eCommerce en Septembre, vous pouvez passer nous voir sur notre stand !
Guillaume.
Grosso modo , pour avoir un bon link, il faut que ça soit dans la thématique du blog, cohérent avec l’article avec un ancre texte naturel ( souvent on revient vers les expressions plutôt que les mots clé )
Il faut que ça se passe avec fluidité 🙂 pour que les chiens de gardes de Google ne se doute de rien
Au moins une alternative pour se détournée do monopole du Géant
juliette Articles récents..Perdre la graisse du ventre : quels sports pratiquer ?
@Simon : oui, le mailing est une bonne idée mais souvent les utilisateurs potentiels sont rassurés de connaître les personnes derrière le produit.
@Bruno : On en revient encore à ce dont on discutait dans l’interview vidéo : faire parler de soi, et si on y gagne en référencement, tant mieux !
@Guillaume : on est d’accord sur l’utilisation des ” ” pour la noblesse de Google 😉
@Juliette : bien penser aussi à la “justification” de l’article. Pourquoi le blogueur parlerait maintenant et pas dans deux ans de ce sujet ? Pourquoi faire un lien vers ce site et pas un autre ?
Guillaume.
Pour avoir testé Rocketlink y a du bon et du moins bon … faut vraiment faire attention aux propositions qui peuvent s’avérer certaines fois totalement hors sujet avec la thématique des sites. Bon après j’espère que cela fonctionnera pour eux car leur plate-forme est vachement bien faite !
@Djim : merci pour ton retour d’expérience. En effet, je conseille de ne pas accepter les offres qui paraissent hors sujet. Mieux vaut avoir une vision long terme pour son blog !
Vos services sont intéressants, mais il faut tout de même faire attention à ce que Google ne sanctionne personne! Je pense que Buzzea a servi d’exemple dans le domaine du SEO, cependant, ce n’est pas pour cela qu’il faut laisser tomber l’idée de vendre du lien. Je pense personnellement que c’est une excellente idée, à condition d’être rigoureux!
Merci pour cet interview et ces conseils.
Article interessant, il semble que rocketlinks et teliad se partage le marché francophone car je ne connait pas d’autres acteurs dans le domaine de l’achat de liens. Technique à prodiguer dans le cadre d’un netlinking global incluant storytelling, blog comment, infographies, videos youtube si nécessaire.
Bonjour,
Vu que Teliad vient de se faire “croquer” par Google, Est-ce que RocketLinks ne risque pas de se faire prendre aussi ? Le principe est le même et avec toute la “pub” que j’ai pu voir, je penses que les équipes “fr” de google ne vont pas tarder à y jeter un oeil.
J’espère me tromper.
Bonjour,
J’ai lu cet article à sa sortie et c’est moi-même qui l’ai mentionné à Bruno, mais je reviens seulement commenter aujourd’hui car je me pose la même question que Michael …
Le week-end du 15 août a été très difficile pour certains webmasters qui ont vu leurs pagerank s’envoler vers le bas, comment va se préparer Rocket Link ?
Cordialement
Jimmy
@michael, @Jimcail : nous avons évidemment suivi le cas de nos concurrents ses derniers jours, il faut encore que l’on suive l ‘impact sur leur éditeurs et clients. Comme Teliad l’a expliqué en Allemand, il n’y a pas de footprint donc a mon avis, Google a trouvé quelques blogueurs artisanalement pour jouer sur la peur, encore une fois. Concernant les effets sur le site de Teliad directement, je pense que cela n’a pas trop d’impact, ils sont assez connu pour être trouvés en direct.
Pour répondre a ta question Jimmy, on est entrain de réfléchir a rendre RocketLinks privé pour les annonceurs actuels, les inscriptions se feraient par recommandation d’un annonceur déjà client.
Guillaume, moi aussi j’ai 4 nouvelles questions 🙂
– RocketLinks a t’elle peur d’être la prochaine plateforme à se faire pénaliser par Google ?
– Comment RockeLinks anticipe les griffes du moteur ?
– Comment Google a pu repérer les liens achetés, vu qu’il n’y a pas de footprint ?
– Que réponds tu à ceux qui se posent la question s’ils doivent continuer l’achat de liens ?
Et Olivier Duffez, a demandé sur Twitter : “Suite à la pénalité de Teliad @RocketLinks_net avez-vous des éléments pour rassurer vos utilisateurs ?”
Par avance, merci pour tes réponses !
Bonjour,
Google ne peut-il pas tout simplement soupçonner l’achat d’un lien si celui ci apparaît soudainement sur un ancien article publié quelques jours/semaines/mois plus tôt ?
Bonjour,
Comment Google arrive-t-il à savoir quels sont les sites qui vendent des liens par l’intermédiaire de plateformes comme Teliad ou Rankseller?
J’aurais personnellement tendance à dire qu’il n’y arrive pas vraiment, enfin pas directement.
Par contre, si vous avez un jour l’occasion de pouvoir lire le message qu’il laisse aux webmasters qu’il pénalise pour vente de liens ou liens factices, vous remarquerez qu’il y demande de déclarer quels sont les liens qui ont réellement fait l’office d’une rémunération en les mettant en nofollow.
Nous pouvons donc légitimement penser qu’un bon nombre de webmasters s’exécutent sans même penser qu’ils signent là leur arrêt de mort!
En effet, de la sorte vous confirmez à Google que vous vendez bien des liens, autant vous dire qu’il ne vous fera plus jamais confiance et que vous resterez toujours suspect vis-à-vis du moteur de recherche.
Par ailleurs, en faisant cela, vous grillez vos clients par la même occasion et on peut légitimement penser qu’un site qui aura été déclaré à plusieurs reprises comme vendeur de liens sera identifié en tant que tel et la conséquence sera que tous les sites qui lui enverra un lien sera considéré comme vendeur de liens, même si le lien est des plus naturels.
En fait, Google prêche le faux pour savoir le vrai et visiblement à force d’acharnement, ça marche: les vendeurs de liens finissent par se démasquer tous seuls et ceux qui n’en vendent pas passeront l’intégralité de leur site en nofollow, ce qui assurera à Google de ne pas être grugé sur ces sites.
Pour conclure, je dirai donc qu’il ne faut absolument pas céder au chantage de Google et que c’est à lui d’apporter la preuve irréfutable qu’il y a bien eu vente de lien.
Matthieu Brown Articles récents..Apprenez à créer et à gérer votre blog ou site web WordPress dans la MArne et les Ardennes.
Salut Alexandra,
Merci pour tes questions !
– RocketLinks a t’elle peur d’être la prochaine plateforme à se faire pénaliser par Google ?
A mon avis, le fait de ne plus apparaître sur Google n’a quasiment aucune influence pour une plateforme. Le trafic venant des moteurs de recherche et quasi-nul et les prospects et clients savent comment les trouver. Ce qui est plus important est la protection des utilisateurs, ce qui m’amène à ta deuxième question…
– Comment RocketLinks anticipe les griffes du moteur ? (+ réponse à la question d’Olivier Duffez)
Outre le niveau de protection qui était déjà supérieur aux autres plateforme (validation manuelle des annonceurs), on va encore le faire monter d’un cran en autorisant uniquement les demandes d’ouvertures parrainées par un client utilisateur ou par un consultant SEO que l’on connaît personnellement. De plus, comme je te l’expliquais dans l’ITW, on s’éloigne des plateformes par le fait que l’on est pas dédié au SEO (part des liens no-follow, affiliation, buzz…), on va donc le rendre plus précis sur le site vitrine.
– Comment Google a pu repérer les liens achetés, vu qu’il n’y a pas de footprint ?
C’est une bonne question. En lisant le communiqué de Teliad (en Allemand), on se rend compte que seule une partie (1%) des éditeurs présents ont été touchés. Je pense donc que Google a trouvé quelques 10ènes de site “obvious”, sorti Teliad des SERPs et fait croire à une sanction du réseau. Encore un effet d’annonce auquel nous sommes maintenant habitué venant de Google…
– Que réponds tu à ceux qui se posent la question s’ils doivent continuer l’achat de liens ?
Comme je le dis souvent, mon travail n’est pas de convaincre ce qui se pose cette question mais de faciliter le travail de ceux qui y croient et qui ont déjà pris cette décision. Tant que Google continuera à nous sortir des filtres algorithmiques (Pingouin) bien plus violents, l’achat de liens aura de beaux jours devant lui…
@Aurélien : Nous ne proposons pas ce type de lien, il s’agit d’un lien sur un article rédigé pour l’occasion par le blogueur, comme tout ses autres articles.
Guillaume.
“Est ce que l’achat de liens est sans risque ?” La réponse: Teliad et Rankselller sanctionné il y a quelques jours ainsi que les éditeurs/acheteurs de liens sur ces plateformes ! ( http://www.leptiweb.fr/webmarketing/seo/teliad-et-rankseller-penalises-par-google-1457/ )
Quel avenir pour Rocketlinks ? Même si le service est très bien présenté, j’ai bien peur qu’ils ne soient les prochains…
Article très intéressant, tout comme les commentaires qui ont suivis, merci Alexandra!
Je suis particulièrement attentif au développement de Rocket link avec tout ce qui se passe ces derniers mois (mais aussi parce que je connais bien Emilie, qui travaille dans leurs bureaux Berlinois).
Je me demandais si, à la suite des déboirs de Buzzea et Teliad vous signalez à vos blogers des risques du netlinking ? Des différences entre do-follow et nofollow ? De l’intérêt de placer plusieurs liens dans un article? Est-ce qu’il y a de votre coté une sorte de guidelines/recommandations pour les blogers en fait, ou bien vous laissez cette discussion entre les deux partis contractants ?
D’expérience, de nombreux blogers on une vision assez obscure et limité des guidelines Google et de la marche à suivre concernant le netlinking, ce qui entraîne souvent des liens un peu dégueulasse sans même qu’ils ne comprennent pourquoi. Est-ce qu’il ne serait pas intéressant, aussi pour vous protéger, de servir de pont concernant les bonnes pratiques de netlinking ?
Meme si j’imagine que ce n’est pas votre priorité, en tant qu’intermédiaire.
Jeremy
Bonjour Jérémy,
Même si nous sommes qu’intermédiaire, il est important qu’annonceurs et éditeurs aient de bonnes pratiques pour la pérennité de nos communautés. C’est pour ça que nous avons crée le blog Inside RocketLinks où l’on donne des conseils aux annonceurs et aux éditeurs.
Aussi, par le biais des interviews externes que je fais, on me demande souvent des bonnes pratiques pour les blogueurs, j’en ai d’ailleurs longuement parlé dans l’interview vidéo faite par Bruno TRITSCH.
Enfin, Lors des webinars que j’anime avec les annonceurs, j’essayent aussi de donner des conseils sur le nombre de liens à demander et comment faire un article dont le sujet est aussi bien pour le blogueurs, les lecteurs et l’annonceur.
J’espère avoir répondu à ta question,
Guillaume.
Cela fait déjà quelques temps que j’hésite a employer ces méthodes pour améliorer mon référencement ! Le problème est le coût de ces technologies et malgré tout la peur de la punition du Grand Google
Le SEO a forcement un cout non négligeable, mais s’il est bien fait il peut apporter un vrai plus à un site. C’est à prendre en considération en fonction du domaine dans lequel le site se trouve et de sa competition. Après, c’est vrai que la sanction Google peut tomber d’un coup, il faut etre conscient des risques et surtout faire les choses correctement. Meme en ne faisant que du white-hat on est jamais à l´abris de Google (mais on dort quand meme mieux)!
@ Jérémy, tu n’as pas tord, pour un de mes sites j’ai fait que du White Hat et j’ai été pénalisé! Pourtant j’ai essayé d’étaler mes backlinks et tout sur une période assez longue et sans en faire 100 d’un coup par exemple, pourtant Google m’a puni. Pourtant bon nombre que je connais se la coule douce en ayant des méthodes plus ou moins ”appréciés” et ils s’en sortent toujours blanc comme neige! C’est moche!
C’est un peu un problème récurrent. Je ne sais plus où j’avais lu (peut-etre sur ce blog d’ailleur) qu’un site c’etait fait pénaliser alors qu’il avait seulement 5 backlinks !!!
Bref, google faisant un peu comme il veux, la prudence est plus que jamais de mise concernant la qualité des liens que l’on fait. Je me suis parfois retenu de faire un lien pour un client sur des gros portails, aussi parce que celui-ci etait un peu trop spammy par peur d’une possible pénalité par ricochet (alors que mon lien collait parfaitement sur la page en question).
Les temps sont durs, il faut vraiment passer du temps et tout analyser en profondeur.
Faire du white hat, ça coûte des sous, faire du linkbaiting ça coûte des sous, contacter des blogeurs en direct pour faire de l’échange c’est du temps et donc des sous : le référencement est forcément payant donc je ne trouve pas ça débile d’acheter directement des liens, au moins on gagne du temps.
J’ai fait une demande pour m’inscrire sur la plateforme mais il faut être parrainé/montrer patte blanche… ils ne veulent pas de clients ou quoi ?
Bonjour Axel,
Merci pour votre message. Nous avons bien reçu votre demande d’inscription mais comme vous pouvez-vous en doutez, la protection de nos utilisateurs (blogueurs et annonceurs) est au coeur de nos priorités (avant même l’acquisition de nouveaux clients). C’est pour cette raison qu’il faut monter “patte blanche” et que nous validons manuellement toute nouvelle demande d’inscription.
Après vérification de votre identité et de votre profil, une personne de l’équipe vous rappellera, probablement cet après-midi ou demain.
Au plaisir,
Guillaume.
J’ai fais une demande à RocketLinks pour référencer notre site.
Maintenant j’ai un doute, je résume :
Pas de liens, pas de référencement.
Trop de liens, sanction de google.
Je ne sais plus quoi faire
Bonjour, je me suis laisser tenté et me suis inscrit. Une petite semaine après proposition d’un annonceur anonyme (mais dont on connait le site cible via l’URL à placer). Bref, une proposition royale de… 24 € ! Pour rédiger un article ! Bref, c’est 5 fois moins qu’un concurrent anglo-saxon. Donc je passe mon chemin d’autant que les risques sont connus et le jeu, pour moi n’en vaut pas la chandelle
Bonjour Zazou,
Merci pour votre retour d’expérience !
RocketLinks est utilisé en libre-service par nos annonceurs, nous ne pouvons donc malheureusement pas leur empêcher de faire des offres bien en dessous de la valeur réelle de votre travail (24€, c’est très bas et pas représentatif des offres envoyées par les annonceurs).
Le mieux dans ce cas là est de refuser l’offre, ou bien de faire une contre-offre avec votre prix (il se peut que l’annonceur essaye de négocier fortement). Ou encore de fixer vos prix si ce n’est pas déjà fait.
Je vous invite à rester à l’écoute des offres de RocketLinks 🙂
A bientôt,
Guillaume de RocketLinks.
Le netlinking devient un peu plus clair pour moi. Merci !