Cette semaine sera consacrée à Google Panda. Deux articles, celui d’aujourd’hui que vous êtes en train de lire, consacré aux choses à faire et à ne pas faire pour Panda et un deuxième article, qui sortira mardi prochain, un article invité sous forme de retour d’expérience. Alex de WP Marmite vous expliquera la méthode qu’il a utilisée pour sortir son blog d’une pénalité PANDA.
Concernant l’article d’aujourd’hui, il s’agit d’une traduction/adaptation de l’article original Panda 4.1 Google Leaked Dos and Don’ts – Whiteboard Friday, posté par Josh Bachynski sur le site de MOZ. C’est la deuxième fois que je me prête à ce type d’exercice, la première fois, mon article, Est-il possible d’avoir un bon référencement simplement en ayant un bon contenu ?, ayant connu un vrai succès. Merci de me dire si vous aimez ce type d’article afin de savoir si je dois réitérer l’exercice. Bonne lecture !
L’article de Josh Bachynski
Josh Bachynski, l’auteur de l’article posté sur MOZ, est allé chercher des informations sur Panda, des informations datant d’il y a trois ans, pour tout passer à la loupe. Il a lu et analysé l’ensemble des sources officielles de Google (articles et annonces de John Mueller, Maile Ohye, Pierre Far, Gary Iles et autres porte-paroles de Google, ainsi que les guidelines officielles) et a réalisé une liste assez complète des choses à faire pour plaire à Google Panda et à contrario, des choses à ne pas faire au risque de le fâcher.
Pour Josh, Google Panda, est comme le légendaire Freddy Krueger, qui reste dans l’ombre, mais qui est présent dans les cauchemars des référenceurs. Panda fait très peur et ses sanctions peuvent faire vraiment très mal. Bref, même si Penguin, l’autre filtre de Google, fait plus de bruit autour de lui, Panda reste également très important : ne le négligez pas.
Autre que « créer du bon contenu », Josh nous livre 4 astuces plutôt sympathiques. Pour la liste complète des réflexions sur Google Panda, Josh nous invite à aller sur son blog : themoralconcept.
A faire pour plaire à Google Panda
Assurez-vous que l’internaute va au bout de son action
Assurez l’exécution des tâches (aussi bien sur desktop que sur mobile) : chaque page qui a un objectif de conversion : inscription, téléchargement, prise de contact… doit être travaillée et optimisée pour aider l’internaute à finaliser sa tache. Pour cela, faites attention à proposer le bon contenu au dessous de la ligne de flottaison et assurez-vous qu’aucun obstacle ne vient perturber la navigation de l’internaute. Le contenu doit être clair, concis, accessible.
Faites attention à l’internaute : que fait-il sur votre site ? Trouve-t-il ce qu’il est venu chercher ? Arrive-t-il à aller au bout de son envie ? Est-il satisfait par la réponse apportée à sa question, par la solution proposée à son besoin ?
Analysez les statistiques concernant les visites de vos utilisateurs et leur fidélité (pages vues, taux de rebond..). Assurez-vous que la visite est qualifiée …et que l’internaute ne quitte pas votre site en étant déçu ou insatisfait.
Pour moi, encore une fois il s’agit de l’expérience utilisateur : offrez une belle expérience utilisateur et Google vous remerciera.
Ayez des références diverses et variées
Il s’agit ici de s’assurer que vous êtes connu et recommandé sur la toile, et cela passe principalement par du netlinking et du social.
Josh nous invite à être ouverts à tout type de référence possible que nous pouvons obtenir. L’objectif est de faire voir à Google que notre site est de qualité, que les gens recommandent le site, qu’il est utile…
Josh nous dit qu’un expert reconnu dans un domaine par exemple sera identifié par Google et si ce dernier vous recommande, votre site sera favorisé par le moteur de recherche et le ranking sera alors facilité. Faites donc confiance aux influenceurs, aux experts dans votre domaine. Essayez d’attirer leur attention par du bon travail par exemple.
À vous d’être créatif et intelligent pour faire parler de vous et donc de trouver des liens. Des liens de qualité, diversifiés et thématisés pour plaire en même temps à Penguin.
Dernière chose, les avis, les votes, les commentaires sont également des facteurs qui peuvent influencer votre ranking. Il s’agit encore une fois, des signaux envoyés au moteur de recherche. Mais, bien évidemment, pour que ces éléments aient du poids, Google doit pouvoir lire ces sources qui ont été préalablement vérifiées (Josh parle de Yelp, Zagat, Google+ …)
Vérifiez que les coordonnées de votre entreprise soient accessibles sur chaque page
Troisième chose, un peu bizarre au premier abord, car ça me parait tellement évident : il s’agit des coordonnées de l’entreprise qui doivent être systématiquement présentes sur toutes les pages du site. Votre numéro de téléphone, votre adresse mail, votre adresse postale doivent figurer sur chacune des pages de votre site. En plus de vérifier leur présence, il faut vérifier leur exactitude. Ça serait dommage de passer à côté d’un prospect à cause d’une adresse mail incorrecte.
Outre les coordonnées de l’entreprise, Josh attire notre attention sur les informations de style, droit d’auteur, responsable publication, conditions générales de vente, mentions légales, … Autant d’informations qui sont nécessaires pour rassurer l’internaute et lui prouver que vous existez réellement. Il y a tellement d’arnaques sur la toile qu’il faut apporter des éléments de réassurance et cette transparence sur ce qui vous êtes, comment peut-on vous contacter, .. en fait partie !
Citez vos sources !
Quatrième point qui semble avoir une importance pour Panda c’est la source d’origine d’un contenu et cette transparence vis-à-vis de la source. Vous reprenez les paroles d’un expert, mettez-les dans une citation suivie du nom de l’auteur. Vous reprenez comme dans mon cas, un article sur un autre blog, il faut citer la source et mettre un lien vers l’article original. Vous donnez des statistiques, des informations sorties d’études, citez le nom de l’étude, son auteur, mettez un lien vers la source.
Il s’agit ici bien évidemment du droit d’auteur, de la paternité du contenu… nous ne pouvons pas voler ou encore “emprunter” le contenu de quelqu’un sans le citer. C’est un manque de respect d’essayer de s’approprier un contenu qui n’est pas le sien, et de deux ça peut paraitre comme un moyen de tromperie, et vous ne voulez pas trahir la confiance de votre cible, n’est ce pas ? À vous d’être l’auteur que tout le monde a envie de citer : vous avez tout à y gagner ! 🙂
A ne pas faire pour déplaire à Google Panda
Ne répétez pas les mêmes mots clés et …partout !
Pour plaire à Panda, nous l’avons vu, il faut un contenu naturel, unique, sémantiquement riche et intéressant. Un contenu qui est bourré du même mot clé est tout sauf naturel, riche et intéressant.
Ne vous préoccupez pas des occurrences des mots clés, cette période est loin derrière nous. Ne répétez pas les mêmes mots clés par page, mais ne les répétez pas non plus partout dans le site. Plus vous le ferez, plus vous enverrez un signal de site spammy à Google.
Essayez de travailler un univers sémantique plutôt qu’un mot clé. Essayez d’enrichir votre vocabulaire avec des expressions similaires, des synonymes … Pensez au langage naturel, aux recherches conversationnelles, travaillez la longue traine …
Ne faites pas des contenus spécialement SEO
Une autre idée intimement liée à la précédente concernant le bourrage de mots clés : ne faites pas du contenu uniquement pour le seo (pour le moteur de recherche). J’entends par là un contenu pauvre en mots, sans valeur ajoutée pour l’internaute, peut-être avec des fautes d’orthographe pour viser des requêtes spécifiques, ….
Travaillez vos contenus pour l’utilisateur. Ne sacrifiez pas la qualité de vos articles et autres contenus au détriment de la quantité. Le contenu de faible qualité, conçu pour le moteur de recherche sera identifié en tant que tel et peut être sanctionné par ce dernier. Chaque article que vous publiez doit avoir une raison d’exister : il apporte une réponse à une question de l’internaute, une solution à un problème, des informations complémentaires par rapport à un sujet déjà traité,… Sa publication peut être justifiée, l’article répond à une demande.
Donnez-vous à fond et soyez fier de chaque article publié.
N’oubliez pas votre cravate
N’oubliez pas votre cravate. Pas mal comme sous-titre, non ? Ce n’est pas mon invention, c’est celle de Josh. 🙂
Que veut-il dire par là ? C’est l’image du candidat qui va à son entretien d’embauche : il a une minute ou deux pour faire une première impression, et ça doit être la bonne. Vous aussi vous devez soigner votre image !
Votre blog/site doit être agréable, sympa, ergonomique, soigné.. Les articles ne doivent pas avoir de fautes d’orthographe et de grammaire, les pages ne doivent pas être vides ou en construction, les URLs ne doivent pas se retrouver en 404 …
Tout est accessible, prêt ! Tout est beau 🙂 Soignez les détails, ce sont les détails qui font la différence. 🙂
Faites attention aux annonces publicitaires
Dernier point, Josh nous invite à être vigilants avec la publicité, les annonces publicitaires sur le site.
Il n’y a rien de plus pesant pour l’internaute que de devoir regarder une vidéo de 30 secondes avant d’accéder au contenu ou encore d’être interrompu dans sa lecture par un pop-up ou la petite croix est tellement petite qu’elle est à peine visible.
Un site ayant trop de publicité risque d’envoyer un mauvais signal à Google. Et avant d’être pénalisé par Google, je pense que vous allez être pénalisé par l’internaute lui-même qui en aura marre d’attendre.
Le contenu doit être rapidement et facilement accessible, la lecture agréable…
Petite conclusion…
Voilà ce que l’on pouvait dire aujourd’hui sur les choses à faire et à ne pas faire pour PANDA. Je pense que les maîtres mots pour PANDA sont : qualité, transparence, user expérience !
Pour aller plus loin dans votre lecture je vous invite à lire mon dernier article sur les tendances SEO 2015 !
Passionnée par le référencement naturel et la rédaction web ! Blogueuse depuis 2012 ! Coauteur du livre “Techniques de référencement web” et “Stratégie de contenu e-commerce”.
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Hello Alex ! Merci pour cet article ultra complet sur Google Panda ! Je suis d’accord avec la plupart des points évoqués. Les contenus sont importants et doivent être destinés, avant tout, à nos lecteurs, et non (“uniquement”) aux moteurs de recherche. Ce n’est pas facile, mais il faut se détacher peu à peu de ses “mots-clés” … ^^
Véronique Duong Articles récents..Tendances et Prédictions pour les Réseaux Sociaux en 2015 #SMO #Ereputation
Bonjour,
C’est vraiment cool d’avoir un, enfin une francophone qui reprends les tableaux de moz pour nous les expliquer.
Mais Je ne te cache pas que je suis un peu déçu de Moz pour le coup.
J’ai l’impression que leur conseils auraient clairement pu êtres ceux de Google et de sa langue de bois. Au final c’est “vous voulez être bon en SEO ? Oubliez les moteurs, pensez uniquement à vos utilisateurs, faites du contenu de qualité et tout ira bien !”.
Il y a du vrai là dedans, je n’en doute pas mais bon… Au final quelqu’un qui fait pas du SEO mais qui applique le principe KISS à ses landing page n’a pas besoin de se soucier du SEO puisqu’il applique déjà tout ça, on ne lui donne aucun plus un peu plus technique sur l’optimisation.
Puis sur le “ne pas faire du contenu SEO”, il faut voir de quoi on parle, sur pas mal d’eCommercant, on doit inclure des texte assez long présentant même des produits banal ou des nœud d’arbo qui ne sont d’aucune utilité pour l’utilisateur mais important pour le SEO… Je dirais qu’il faut jongler entre faire plaisir aux moteur sans déranger l’utilisateur, c’est beaucoup ça plus que pensez uniquement utilisateur et croire naïvement que si c’est bon pour l’utilisateur, ça l’est forcément pour Google, enfin ça ne reste que mon opinion.
L’approche est intéressante pour le coup en mettant en évidence des points dont on ne parle pas forcément à priori, reste que Panda est un rouleau compresseur qui me parait très agressif et connecté en permanence à d’autres filtres.
Ne faites pas du contenu que pour le SEO. Oui, quand on ne fait que ça, on risque aussi de faire de la suroptimisation et cela Google ne l’aime pas. Sinon, quand on fait du contenu pour l’utilisateur avant le SEO, on glisse lentement vers le content marketing non ?