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Le métier du référenceur web à la loupe….

metier-referenceur-loupeBonjour les amis ! Aujourd’hui ce petit article sur le métier du référenceur web.

Le métier étant en constante évolution, le référenceur se doit d’avoir plusieurs casquettes. Certes, mais jusqu’où doit-il intervenir? Où se situent ses limites ? Quelle est la barrière à ne pas franchir ? A partir de quel moment le référenceur doit transmettre la tâche à un autre professionnel?

En petite agence, on est toujours multi-tâches, mais je me pose vraiment des questions en ce moment…  Doit-on (nous les référenceurs) tout faire : être à la fois, rédacteur web, community manager, développeur web, expert en web analytics, spécialiste en marketing ? Plus concrètement, le référenceur doit il, rédiger les contenus d’un site web? Doit-il mettre en place une stratégie Social Media? Doit-il savoir coder? Un début de réponse dans l’article…

Merci à Isabelle, Aurélie, Marie, Valérie, Mathieu, Sylvain et Olivier d’avoir répondu favorablement encore une fois à ma demande.

Quant à vous, mes chers lecteurs, n’hésitez pas à me laisser votre avis dans les commentaires. Bonne lecture !

Le référenceur est-il un rédacteur web ?

A chacun son métier, mais si l’un a des compétences plus élargies, c’est mieux. Isabelle CANIVET

Un référenceur qui est apte à optimiser une page (de manière qualitative et pertinente) sans passer systématiquement par un rédacteur pour chaque meta description ou chaque titre a certainement un avantage. Il travaillera de manière plus efficace.

Il permettra ainsi au rédacteur de se concentrer sur la rédaction de contenus à valeur ajoutée.

Le référenceur est-il un rédacteur web ?

Référencement et rédaction web sont intimement liés.
Aurélie BERNARD

Est-ce la poule qui fait l’oeuf ou l’oeuf qui fait la poule ? 🙂 Référencement et rédaction web sont intimement liés. Le texte de qualité est la matière première des moteurs de recherche. Mais cette matière première ne sert à rien sans un joli écrin. J’entends par là un site web conforme aux standards W3C avec un design agréable, adapté à la lecture sur tous les écrans. Vitesse de chargement, type de redirection… le référencement suppose des connaissances techniques.

En tant que rédactrice web, je sais par exemple que le Flash est à proscrire ou qu’une redirection 301 est préférable… mais je laisse le soin à mes collègues référenceurs de mettre en place le fichier .htaccess. Réciproquement, le référenceur doit avoir des notions en rédaction web, notamment pour optimiser les BALISES META. A sa casquette de technicien peut s’ajouter celle de stratège éditorial. Connaître les divers formats de texte à sa portée peut en effet s’avérer utile pour améliorer la visibilité d’un site sur les requêtes de longue traîne.

Le référenceur est-il un developpeur web ?

Si plusieurs métiers existent, ce n’est pas un hasard, chaque spécialité dispose de particularités. Mathieu CHARTIER

Mathieu ChartierLes métiers du web ont fortement évolué ces dernières années, et le référencement en est un très bon exemple. L’erreur souvent commise est de croire qu’un développeur (au sens propre du terme) est aussi ergonome, référenceur, rédacteur (…). Si plusieurs métiers existent, ce n’est pas un hasard, chaque spécialité dispose de particularités. Certes, un développeur peut comprendre les grandes lignes du référencement, tout comme un rédacteur, mais dès que nous entrons dans les subtilités plus profondes, le référenceur se détache par sa spécialisation et son expertise.

En revanche, un référenceur se doit de savoir rédiger, d’analyser mais aussi d’avoir un socle technique (de base) suffisant pour interagir avec les autres acteurs d’un projet web (développeurs, analystes, graphistes…). Je pense que le développement peut être un gros plus mais ce n’est pas le même métier, cela permet essentiellement de décharger un peu les codeurs de tâches un peu « à part » (automatisation, tests, etc.). Selon moi, il faut tout de même bien connaître HTML/CSS car l’intégration web est au cœur du métier. Au-delà, même si des connaissances en PHP/MySQL, Javascript, Python, Java (…) peuvent être appréciées, elles ne composent en rien le métier de référenceur à part entière…

Le référenceur est-il un community manager?

Pour moi ce sont deux métiers distincts tout en étant liés quand on parle des objectifs à atteindre. Valérie THUILLIER

Valerie CMSEO et SMO sont intimement liés.Parfaitement complémentaires ! Le SEO – référencement naturel – et le SMO – référencement social – sont deux vecteurs indispensables dans une stratégie globale de référencement.

Pour moi ce sont deux métiers distincts tout en étant liés quand on parle des objectifs à atteindre. L’impact indéniable du SMO va booster le SEO. Le SMO, via les partages, les tweets et les retweets, va donner peu à peu des liens SEO, des liens en “dur”. Le SMO va contribuer et renforcer l’action technique du SEO.

Le community manager utilise les statistiques, les google analytics, pour suivre l’impact du SMO principalement. Le CM cherche à faire réagir les fans sur les contenus publiés. Il va donc ensuite analyser les réactions des utilisateurs ( nombre de partages, nombre de commentaires, nombre d’abonnements etc.). D’autres métriques sont analysés via les autres présences en ligne (site, blog).
Le Community Manager assure le service après-vente de la marque, le service client donc, et là on parle bien SMO et non pas SEO. Le CM va développer un focus de confiance via les ambassadeurs qu’il recrute pour la marque.

La combinaison gagnante c’est : Contenu intéressant + SEO + SMO !

Le référenceur est-il un expert web analytics ?

Le référenceur doit savoir analyser et mettre en place des tableaux de bord web analytics dédiés au référencement mais ce n’est pas non plus un expert web analytics ! Marie POURREYRON

mar1eSi le référenceur ne peut rivaliser avec un expert en web analytics il doit avoir un certain nombre de connaissances dans ce domaine. Il doit être capable de mesurer le trafic issu des moteurs de recherche et d’analyser les pages qui génèrent du trafic et les mots clefs (tant qu’ils sont accessibles car avec la montée du not provided cette information tend à disparaître) utilisés par les internautes pour trouver le site. Il doit aussi s’assurer que le trafic sur les pages importantes du site est qualifié et saura détecter les pages à réoptimiser. Il saura mettre en place des tableaux de bord et les expliquer à ses clients et conseiller sur les mots clefs à cibler en fonction des conversions du site et analyser le référencement payant.

En revanche, le référenceur s’éloigne de son métier à partir du moment où il faut mettre en place un suivi de conversions ou des liens de tracking par exemple. Même si de nombreux SEO savent utiliser les fonctionnalités avancées d’un outil de web analytics et analyser finement les rapports, ce n’est à priori pas dans ses compétences directes.

Dans une petite agence, il arrive souvent qu’une seule personne cumule ces compétences (avec celles de rédacteur ou community manager entre autres) mais pour des gros projets, il est souvent nécessaire de faire appel à plusieurs spécialistes. Pour les freelances, je conseille de bien cadrer la prestation afin de délimiter le champ d’action. Si rien n’interdit un SEO de mettre en oeuvre ses compétences en web analytics, il faut toutefois que ça fasse partie de ses prestations vendues. Le risque est au final, de ce voir confier un large éventail de tâches qui l’empêcherait d’avoir le temps de s’occuper de l’essentiel, à savoir le référencement du site client.

En synthèse, le référenceur doit savoir analyser et mettre en place des tableaux de bord web analytics dédiés au référencement mais ce n’est pas non plus un expert web analytics. Il travaillera de ce fait en collaboration avec l’expert web analytics mais ne pourra s’y substituer.

Le référenceur est-il un spécialiste marketing ?

sylvain richard

Spécialiste non ! La spécialité du référenceur ce doit être le référencement. Sylvain RICHARD

Mais dans le cadre d’un environnement qui a beaucoup évolué ces dernières années, avoir une corde marketing à son arc est sans doute un atout d’importance.

Je vois parfois passer des offres d’emploi qui propose des postes de referenceur-developpeur-marketeur-webdesigner-community-manager. Faire le café et rapporter des gâteaux fait à la maison est un plus.

Pourquoi pas un ingenieur-aéronotique-comptable-chauffagiste ?

On se rend compte que les attentes des entreprises sont parfois devenues délirantes. En aucun cas elles ne demanderaient cette association de compétences pointues sur d’autres types de fonctions. Tout simplement parce que par définition un spécialiste va devoir s’immerger dans un domaine d’activité précis.

Mais un spécialiste peut avoir un background ou de fortes affinités pour un domaine connexe.

Si on aborde le marketing en tant que complément d’une compétence initiale, on s’aperçoit qu’il est effectivement dans l’air du temps, lorsque l’on constate l’ampleur de la chasse au actions SEO faites par Google.

Un esprit marketing pourra lui permettre de monter des actions qui en finalité lui permettront d’obtenir les sacro-saints liens entrants qu’il convoite, mais avec une approche qui les rend naturels.

Quelques exemples :

  • Monter un concours sur un blog tiers pourra non seulement drainer du trafic, mais aussi permettre d’obtenir les liens convoités.
  • Contacter des sites ou blogs d’autorité en expliquant que l’on souhaite publier un dossier sur une thématique en demandant une petite intervention de leur part. Dans la plupart des cas, ceux-ci seront ravis de faire un lien vers ce dossier une fois celui-ci en ligne, surtout s’ils sont nommément cités.
  • Élargir le champ des « spots » sur lesquels on « pose » des liens en ayant un raisonnement centré sur l’utilisateur et pas seulement la thématique. Un vendeur de transpalette pourra par exemple fournir une info utile à un portail technique destiné aux ingénieurs pour faire parler de lui.

Dans tous ces cas, on laisse gentiment le site tiers citer notre site comme il le souhaite en faisant les liens comme il veut. Le meilleur moyen de paraître naturel, c’est encore de l’être.

Pour le référenceur, ceci va nécessiter deux réflexions :

  • Une sur ce qu’il faut produire Onsite pour avoir une matière suffisamment intéressante pour que d’autres acceptent de faire des liens.
  • Mais surtout en amont une forte réflexion sur les cibles qu’il devra contacter pour tenter de faire linker ses contenus.

En résumé, cette logique marketing consiste à « créer le produit » en fonction des attentes du « consommateur ». Contrairement au linkbaiting qui consiste à attendre gentiment que les liens tombent tout seul après avoir produit un contenu, on inverse ici le fonctionnement.

En parallèle de cela, les référenceurs qui ont un passé marketing auront souvent de bonnes idées sur ce qui permet de générer du trafic au travers des réseaux sociaux.

Dans le cas où il possède un profil de ce type, le référenceur aura tout de même intérêt à ne pas négliger les aspects techniques, notamment ceux liés au code qui reste un savoir-faire de base pour ce métier. Mais là encore, il n’a pas forcément besoin d’avoir de fortes compétences de développeur. De bonnes bases sont suffisantes.

Et puis pour terminer, j’ajouterai que quelles que soient ses compétences connexes, une plus générale et très utile est la curiosité.

Le référenceur est-il un caméléon ?

Le référenceur est là pour “mettre de l’huile dans les engrenages”
Olivier ANDRIEU

olivier-andrieuSelon moi, le référenceur est là pour “mettre de l’huile dans les engrenages”, au sein d’une entreprise, et faire en sorte que des personnes avec des profils et des métiers très différents parlent ensemble et se comprennent : développeur, responsable marketing, rédacteur, community manager, spécialiste Anlaytics, etc.

Et pour cela, le SEO “in house” doit comprendre ces différents métiers et avoir un bon aperçu des différentes “techniques” et stratégies utilisées par chacun d’entre eux. Mais sans être pour cela un spécialiste de ces domaines. Cependant, ceci est vrai pour une grosse entreprise.

Dans une structure plus petite, il devra certainement cumuler plusieurs profils et donc plus de connaissances de terrain, un peu comme ce qu’on appelle parfois un “webmaster” sans savoir vraiment ce que l’on met derrière ce vocable. Souvent un “homme (ou une femme 🙂 ) à tout faire”, le pompier de service en quelque sorte.

Bref, plus la structure est petite, plus les compétences doivent s’ajouter au quotidien. C’est logique ! Et la plus belle qualité d’un SEO n’est-elle pas l’adaptation ? Ceci dit, plus la structure est grande, plus le rôle du SEO “in house” sera celui d’intermédiaire entre les différents services et intervenants en interne. Le second rôle est souvent une évolution du premier. Une bonne école…

Pour aller plus loin …

Image libre de droit, source pixabay.com

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40 réflexions au sujet de « Le métier du référenceur web à la loupe…. »

  1. Que voila un article fort intéressant qui montre bien en lisant les uns et les autres que nous sommes dans un domaine ou les compétences sont complémentaires. Il en va exactement de même dans le domaine du graphisme ou le prétendu graphiste doit être un maquettiste PAO, webdesigner, créatif… voir même dans certain cas Directeur artistique. Or le graphiste freelance est pratiquement dans l’obligation de porter toutes ces casquettes. Ce qui fait que les choses sont ainsi c’est la multiplication des médias, des formats et l’obligation de présence sur tout ce qui bouge. Tout dois être fait… et tout dois être BIEN fait. C’est clairement pas facile tout seul de tout assurer.

    A mon niveau j’estime que je fais énormément de choses (graphisme, SEO, Email Marketing, beaucoup de café ^^) … J’essai de m’affiner dans chaque métier mais clairement déléguer les taches c’est ce qu’il faut faire. Clairement quand il s’agit de coder je lâche les reines.

  2. Perso je pense qu’un référenceur qui rédige soit même perd son temps et il serait plus profitable pour lui de se concentrer à poser les articles de ses rédacteurs sur des bons spots.

  3. Finalement si on résume un peu tout ce qui est dit ici, on se rend compte que le référenceur peut faire de tout et qu’il existe des profils divers et variés plus ou moins adaptés à une intégration In-House.

    Si on parle de référenceur en agence, de ce que je peux voir chez nous à Brioude Internet par exemple, la personne s’apparente maintenant à un vrai couteau suisse qui fini par être le chef d’orchestre entre l’agence web, l’agence de com, les freelances et le client final en + de son travail de base.

    On fini par devenir des “consultants webmarketing” avec le temps =)

    Après on oubliera pas non plus les personnes ultra spécialisées qui travaillent dans un coin obscur et sans fenêtre à l’abris des regards et que nous sommes contents d’aller trouver lorsqu’on est bloqué sur tel ou tel sujet !

  4. Olivier Andrieu a tout juste : un SEO peut être un catalyseur précieux entre les différents intervenants d’un projet. C’est même un garde-fou précieux, par exemple pour un client faisant appel à plusieurs prestataires pour réaliser un site web (expérience en cours : une refonte qui a bien failli être catastrophique pour un client si elle avait été mise en ligne en l’état, car effectuée par des développeurs qui n’avaient pas jugé opportun de consulter un expert).

    Concernant le SMO : le rôle d’un référenceur n’est effectivement pas celui d’un “animateur de communauté” (n’en déplaise à Pôle Emploi, je préfère ce terme francisé et désormais officiel), et l’impact de ce dernier sur le SEO est encore très relatif (à revoir toutefois avec l’évolution de Google+), surtout indirect (comme d’autres, je pense que Google ne doit pas se priver d’utiliser la masse énorme des données comportementales des internautes) : il y a plus de liens avec le métier de webmarketeur. Quoiqu’il en soit, on a au moins un pied dans tout ces domaines par la force des choses : voir aussi à ce sujet l’excellent graphe de Renaud JOLY illustrant le périmètre d’intervention du SEO.

  5. Merci Alexandra ! Très intéressant de lire la contribution des autres personnes ! Et quelles personnes ! Isabelle Canivet, Olivier Andrieu notamment ….et le autres que je découvre du coup,
    Valérie

  6. Salut à Alexandra et aux autres confrères !

    Très intéressant de voir le point de vue de chacun !
    Nous sommes effectivement assez polyvalent et devons connaître et optimiser ce qui impactera le SEO d’un site de manière directe ou indirecte.

    Notre métier est à la fois difficile pour sa polyvalence comme pour son besoin de suivi, de remise en question, d’adaptation, etc.
    C’est bien pourquoi je ne dirais jamais que le SEO est mort.
    Car dans tous les cas, tant qu’on a du contrôle sur notre contenu, technique ou autre on peut travailler. Puis on pourra faire un travail de médiation entre service 🙂

    Merci à tous en tout cas !

    Thomas

  7. C’est vrai que la rédaction est importante mais elle peut rapidement devenir contraignante, pour moi le métier de seo devient réellement intéressant quand on recherche (et qu’on trouve ) de nouvelles astuces pour optimiser son référencement, mais ceci est secret….:)

    Merci les filles!

  8. Très bon article, qui représente bien les difficultés (mais aussi les joies) du métier de référenceur web dans une petite agence. Personnellement je me sens un peu schizophrène avec toutes ses casquettes… mais qu’est-ce que je m’ennuierais si je n’étais “que” référenceuse (féminisons un peu tout ça)!

  9. Pour moi, quelqu’un qui a plusieurs casquettes, j’appelle ça un chef de projet tout simplement…
    Selon la taille de l’équipe et du budget, il sous-traite, délègue…

  10. Très bonne synthèse qui n’est pas sans rappeler (pour les vieux comme moi) le flou qui était assimilé au début des années 2000 au terme “webmaster” : un homme-orchestre aujourd’hui segmenté en “developpeur-web” + “intégrateur” + “admin serveur” etc

    Il manque amha les questions suivantes :

    “Le référenceur est-il un formateur ?”

    car il faut pouvoir expliquer ce milieu, et les enjeux qui sont liés, au client. Parfois ça peut aller très loin pour le convaincre de ne pas se précipiter sur des “solutions” discount, il faut alors démontrer qu’un bon référencement prend du temps : stratégie, choix des supports (voir l’article de @GDTSB http://gain-de-temps.com/blog/serie-netlinking-0-support/), planification, suivi et animation…

    Le référenceur est-il un entrepreneur ?

    Le gestion du risque est primordiale. Et si le réf n’évalue pas les risques lorsqu’il mène une campagne, il y a de fortes chances pour qu’il ne soit pas recontacté parce qu’il aura “grillé” un site. S’il est in-house, il ne comptera pas ses heures pour “rattraper” ses erreurs…

    Mais il y a sûrement d’autres questions supplémentaires à se poser 🙂

  11. Si le référenceur est amené à être tout cela à la fois, n’est-il pas amené à tout simplement disparaître ? Je fais un peu de provoque intentionnellement.
    Mais dans le fond, n’est-ce pas au communty manager, au marketeur, au développeur, au rédacteur, …, de monter, chacun dans leur domaine, en compétence sur le SEO.

  12. Au final, à la lecture de cet article, j’ai quand même l’impression qu’il faut savoir tout faire.
    Mais j’aurais plus tendance à penser que {SEOboy|SEOgirl} c’est un métier nouveau et que chacun fait un peu avec ce qu’il a et qu’il veut bien amener dans la soupe. Si tu écris bien, tu auras tendance à chercher à produire du contenu, si tu développes, tu vas t’axer plus sur les tools, l’automatisation, si tu es sociable, tu vas aimer obtenir des liens par copinage (SMO c’est le terme anglais), etc..
    C’est pas une constatation, juste une hypothèse.

  13. Bonjour,
    Votre article est très intéressant, aussi bien que les contributeurs apportent une réelle valeur ajoutée au sujet. Le référenceur web est, selon moi, un personnage doté d’une grande curiosité, toujours à l’affut des évolutions en matière de SEO (et il y en a !), à la fois réactif et entreprenant, il doit également être armé d’une grande patience… Je pense que cette fonction requiert nécessairement des bases (voire plus que cela …) en rédaction, analyse, marketing, (intégration/développement) : la connaissance du langage html semble être obligatoire 😉

    Le référenceur a donc de multiples compétences et doit trouver un équilibre entre elles afin de réaliser un travail “optimisé”. Sans oublier de toujours échanger avec ses collaborateurs (professionnels de la rédaction, de l’analyse, du développement …), afin d’obtenir de précieux conseils ou de comprendre les différentes étapes en amont ou en aval du projet de référencement.
    Je me suis, pour ma part, penchée sur une réflexion autour du rédacteur web (qui, de plus en plus, doit penser “référencement” afin de rendre un contenu “de qualité”).
    Lien : http://com-et-veille.fr/2013/10/le-redacteur-web-un-ecrivain-sous-la-contrainte/

    Au plaisir d’échanger avec vous.

  14. Sympa de lire les avis des autres. Je vois que Sylvain en a encore écrit des tartines, c’est pas possible, on lui tend un clavier, il nous pond 1000 mots 😀

    Ca me rappelle le schéma qu’avait publié Renaud Joly sur le périmètre du SEO
    http://www.renaud-joly.fr/index.php/post/perimetre-seo

    Et effectivement, après plus de 10 ans de SEO, je me rends compte que je suis terriblement touche à tout et que je me débrouille dans un nombre incroyable de domaine, même si je ne suis pas développeuse, je me débrouille, idem avec la retouche d’image, l’intégration CSS, l’analyse des stats, les réseaux sociaux, rédaction, webmarketing … même si je ne suis pas une spécialiste, j’ai les bases (et parfois plus)

    Donc c’est un bien beau métier 😀

  15. Super article qui met le doigt sur un élément important, le cadre de travail.

    Pour avoir intégré il y a peu une agence où chacun a sa spécialité, je me retrouve beaucoup plus concentré dans un seul de ces éléments cité dans l’article, d’ailleurs la plupart des protagonistes de l’article le savent. Ce que je peux confirmer c’est que je suis beaucoup plus efficace de la sorte, alors que pendant des années, il a fallut porter différentes casquettes ce qui j’avoue est moins évident…

  16. Bonsoir,
    A mon avis un référenceur doit toucher un peu partout, mais sans s’éloigner du SEO. Un peu de community management, de développement, de marketing, de rédaction mais beaucoup d’optimisation, d’analyse, de suivi, de recommandations…

  17. Pour moi le métier de référenceur est d’être un vrai caméléon. Connaitre tous les outils disponibles et de savoir les utiliser. La partie technique est aussi importante parce que si on ne sait pas lire une ligne de code on ira pas loin, parce que le SEO est bel et bien très technique.
    Avoir également une maturité d’esprit afin de digérer sans overdose la masse colossale de données et d’interprétations.

  18. Un référenceur doit maitriser plusieurs domaines, ce n’ai pas un choix mais une obligations, je m’explique:

    – il doit voir des connaissances en développement afin d’éviter tout ce qui peut nuire au référencement (flash, frames, trop de scripts lours et inutiles)

    – Il doit se mêler à la rédaction pour avoir un texte optimisé Seo

    – il doit s’y connaitre en réseaux sociaux afin d’y tirer avantages (Google prend de plus en plus en considération le baromètre réseau social)

    Et enfin pour ce qui est web analytics c’est quand même quelque chose d’absolument utile pour n’importe quel expert en Seo.

  19. Oui bien souvent les profils demandés pour une offre d’emploi sont réellement délirants, et elles font appels à des compétences techniques très pointues (rédacteur – référenceur – communauty manager – développeur – web designer)… Il est déjà très rare de cumuler des compétences pointues dans les domaines du développement et du web design, mais encore plus dans les autres secteurs. Très souvent, le but même étant d’occuper un emploi multi-tâche pour des entreprises à faible budget.

  20. @Eric : Combien êtes vous dans votre agence ?

    En effet avoir les compétences dans chaque partie est utile au quotidien.
    Quand je vois des clients qui ont acheté un thème premium Magento avec des H2 partout, crois mois ça me fout les boules, mais le dev de l’équipe (qui ne fait que ça) va tout de suite, en quelques secondes me régler ça pendant que je continue à rédiger les contenus des catégories… Je gagne un temps fou en évitant d’ouvrir un autre onglet pour dégager moi même ces balises et risquer de tomber sur d’autres problème que je me forcerai à régler “tant que je suis dans le code”.

  21. Voilà un article très intéressant, avec lequel je suis globalement assez d’accord. toutefois, je trouve que les gens ont trop souvent tendance à mélanger “référencement” et “SEO”. A la base, le SEO c’est le référencement naturel, alors que le référencement tout court englobe bien d’autres aspects que le seul SEO, par exemple ceux-ci: SEM, SMO, acquisition de trafic, etc.

    Quoi qu’il en soit, ce qui fait la force d’un bon référenceur, c’est sa capacité à se former en permanence, car le métier et les règles sont en constante évolution. Perso, j’appelle ça de l’autodidactisationismation. 🙂 Oui je sais, le terme n’existe pas dans le dico, mais peu importe, j’aime bien inventer des mots et les utiliser pour faire des tests 😉

  22. J’ai trouver la réponse de Sylvain RICHARD très complémentaire et logique à mon avis, le référenceur se doit d’être curieux et surtout up to date sur tous ce qui se passe autour du SEO surtout après les nouvelles mis a jour de Google
    Il est préférable que le référenceur touche à tous avec modération
    “referenceur-developpeur-marketeur-webdesigner-community-manager. Faire le café et rapporter des gâteaux fait à la maison est un plus.” 😉

  23. D’accord avec Mathieu (et avec d’autres aussi :-)) : chacun son métier ! Évidemment il y a des compétences qui se croisent entre rédacteur, SEO, community manager… mais le mieux est que chacun reste dans son champs de compétence et travaille avec un bon esprit d’équipe. J’adore l’expression de Sylvain « ingénieur aéronautique-comptable-chauffagiste » car elle est très parlante : on ne peut pas TOUT avoir avec un même degré de connaissances ! Sur ce, je retourne à mon site !

  24. @Sylvain Richard : Merci 😀

    …et surtout merci à toi Alexandra pour le coup de projo !

  25. C’est sûr que l’on aimerait avoir le service le plus complet possible… Savoir reconnaître que chacun a ses connaissance/compétences bien ciblées est déjà un pas vers plus de professionnalisme. Entre “toucher un peu à tout”, et “être un spécialiste de”, il y a un monde ! Je choisis sans hésitation la 2e option ! Merci pour ces interviews croisées !

  26. Super article et merci ! La complémentarité est importante dans le processus et on doit apprendre à déléguer si le budget le permet. Certains ont une capacité d’analyse globale et détecte rapidement en surface se qui ne fonctionne pas dans l’ensemble et d’autre se spécialise dans le détails en profondeur et la vision par étape.

  27. Merci pour cet article pour le moins intéressant. Il est toujours pertinent de connaître les opinions des gourous du SEO. Personnellement, je suis de moins en moins convaincu qu il doit avoir différents profils de referenceurs. Le problème, c’est que lorsqu on pousse la logique à son paroxysme, cela ne permet plus de créer une synergie au sein d’un groupe de travail de referenceurs. Je pense que le meilleur compromis reste des profils très polyvalents capables d appréhender des problématiques diverses ( tech, édito et netlinking) et se spécialisant dans une certaine mesure sur l’un des piliers SEO. Le secret semble être de trouver le juste milieu entre les deux .

  28. Il y a le médecin généraliste et les spécialistes c’est certain.
    Mais je pense que les généralistes et les spécialistes sont trop peu nombreux.
    En toute modestie comme dans la médecine il faut se tromper, chercher, essayer, de l’intuition et du génie pour progresser.
    Donc avec le temps quelques bons généralistes expérimentés deviendront des spécialistes.
    Les premiers aviateurs n’étaient pas des pilotes brevetés !

  29. Merci pour cet article pour le moins intéressant. Il est toujours pertinent de connaître les opinions des gourous du SEO. Personnellement, je suis de moins en moins convaincu qu il doit avoir différents profils de referenceurs. Le problème, c’est que lorsqu on pousse la logique à son paroxysme, cela ne permet plus de créer une synergie au sein d’un groupe de travail de referenceurs. Je pense que le meilleur compromis reste des profils très polyvalents capables d appréhender des problématiques diverses ( tech, édito et netlinking) et se spécialisant dans une certaine mesure sur l’un des piliers SEO. Le secret semble être de trouver le juste milieu entre les deux .

  30. Bonsoir et merci pour cet article fort intéressant.
    Je suis du même avis que @canadaGroose il faut essayer de trouver le juste milieu. Être polyvalent mais pas trop non plus pour ne pas empiéter sur les autres métiers.

  31. Le référencement est un travail de longue alène et nécessite beaucoup d’endurance. Donc Bon courage à tousses!

  32. À mon avis, un référenceur doit avoir des compétences techniques liées au développement sinon il serait dépendant des autres. Chaque fois qu’il va changer un div par un h1, il serait appelé à modifier le fichier du style Css. Donc, s’il n’a pas les compétences minimums, il est obligé de contacter un développeur pour lui céder cette tâche si simple. Et croyez-moi, c’est un sentiment horrible d’être dépendant d’un autre, d’être incapable de résoudre son propre problème. Et vraiment, une perte du temps. LA solution est de consacrer du temps pour se former côté technique.
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  33. La définition du métier de référenceur? Ben Alex… pas besoin de prendre de loupe, puisque tu nous a pondu le trombinoscope de l’année! Tout le gratin du SEO en un seul article, faut s’en servir sans loupe! Le portrait-robot du référenceur, c’est un mix de ce clan des 7: avec en vrac des mecs qui écrivent des bibles, des équations ou des modes d’emploi et des filles qui pondent des thèses, des recos-algos et donc des formules magiques…

    Mention spéciale à Sylvain qui érige la curiosité comme sésame inégalable du métier et le pape Andrieu qui une fois de plus synthétise le mieux la mission sacrée des curés du SEO et de l’anti-sinécure du référencement.
    Allez faut pas se mentir comme on dit en politique, ce métier c’est les 12 travaux d’Hercule pour le prix d’un. Et comme on ne se ment jamais dans la petite sphère du SEO contrairement à la politique, on a tendance à rester beaucoup trop humble…

    Et les 2 experts susnommés n’y échappent pas: et non, Olivier, le référenceur n’est pas un second rôle qui met de l’huile en mode peace and love (c’est cependant la seule fois du siècle que je ne serais pas d’accord avec toi); et si, Sylvain, un référenceur peut aussi se définir comme ingénieur-comptable-chauffagiste (combien de fois en tant que gérant de société m’est-il arrivé de trifouiller un ventilateur, recalculer un taux d’imposition et relifter pour la énième fois le futur produit qui tue mais pas encore tout de suite malheureusement).

    Soyons réalistes, la mission de référenceur demande l’impossible et à ce titre c’est le nouveau plus beau métier du monde. Ensuite étant donné le nombre de spécialités que recense le métier et la schizophrénie qu’il sous-tend, chacun aura sa philosophie de l’action, tempérée par sa sensibilité propre. Matheux ou littéraire, Linking ou Ranking, SEO ou SEA, codeur ou marketeur, etc.

    Référenceur est devenu aussi complexe que diriger une entreprise, donc les solutions sont communes: savoir déléguer et voir à court et long terme pour commencer, le reste c’est avoir du métier, avec et sans loupe…

    Bise à The Alex…

  34. Bonjour,
    Merci pour cette information ! Ça permettra à tous les nuls de comprendre au mieux la complexité des du travail d’un référenceur. En effet, tous ceux qui sont cités ci-dessus, ce sont le métier du référenceur. Quand on parle du SEO : on aura besoin d’une rédaction web, et une petite connaissance en développement pour pouvoir modifier certains codes, expert en web analytiques et spécialiste en marketing pour savoir identifier les mots clés pertinents, et générer les trafics…community manager puisque sans la gestion de communauté fait partie de l’une des meilleurs stratégie SEO !

  35. Ça c’est sûr qu’il y a plein de facettes aux métiers (vous avez vu le pluriel^^) de referenceur.

    Mais on peut être complet aussi. Soyons honnête, le SEA, la rédaction, et le community management, c’est pas ce qu’il y a de plus compliqué, mais ça prend du temps !
    Dès qu’on commence à toucher au code et au net-linking là c’est déjà plus spécialisé.

  36. Bonjour, je voudrais avoir votre avis concernant un titre de poste à donner à quelqu’un qui fait du tracking de publicités au niveau :
    . des réseaux sociaux (Facebook/LindedIn/Tweeter) avec différents ciblages,
    . liens sponso/GSP/Youtube,
    . emailing,
    également des créations de fonds de formulaires, hébergements d’images et analyses de contacts etventes hebdo et mensuels sur BI ?
    Merci à vous.

  37. Bonjour,
    Ces opinions sont vraiment d’une grande valeur, même celles de ceux qui ont commenté l’article. Un grand merci à vous tous. À mon avis, le référencement est toute une science. Un référenceur doit avoir des informations concernant ses différentes parties, mais peut ne pas faire toutes les tâches soi-même. Il peut juste suivre le travail. Écrire un texte pour un site et analyser son SEO, créer du netlinking interne et externe, le partager sur le social media, le promouvoir en des annonces Google. C’est énorme ! N’est-ce pas ?
    Meilleures salutations,

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