Article invité proposé par Christophe, responsable du blog Tendances-Webmarketing.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à remercier vivement Alexandra pour cette invitation. Je n’ai pas résisté à l’occasion qui m’était offerte de vous parler du Knowledge Graph dont je suis de près les évolutions depuis son apparition.
Depuis qu’il est apparu dans les SERPs de Google en 2012, le Knowledge Graph qui se caractérise par l’obtention de réponses directes à ses requêtes à travers la SERP sans avoir à cliquer la moindre URL ne cesse de s’étoffer au sein de l’écosystème Google. Dopées par le tryptique data sémantique, données pertinentes et intelligence universelle, les réponses directes repoussent chaque jour un peu plus les limites de l’intelligence artificielle à travers la compréhension des interactions entre les mots et les entités dans le monde réel au point parfois d’anticiper de manière bluffante ses propres pensées et actions.
Ce Graph ne cesse donc de se développer et chaque semaine, de nouvelles publications attestent de ses constantes évolutions … Vous avez envie de savoir quelle « célébrité » s’est assise sur les mêmes bancs de la faculté que vous, mais 15 ans plus tôt ? Hé bien le Knowledge Graph vous donne désormais la réponse… Certes, cette info en tant que telle n’est pas d’une grande utilité, mais elle marque bien en revanche les avancées de Google en matière de connaissance et d’interactions entre les faits, lieux et personnes.
Pour autant, ce Knowledge Graph est de plus en plus décrié, accusé de piller les contenus de sites d’autorité, Wikipedia en tête de gondole. Plusieurs études récentes pointent du doigt le Google Graph qui a tendance à siphonner les contenus de l’encyclopédie en ligne et de les restituer généreusement dans son panneau sémantique !
En effet, ce Graph contre lequel certaines voix s’élèvent est une opportunité incroyable de faire rayonner à sa marque et de donner de la visibilité à son entreprise, ses services. Mais pour ce, encore faut-il connaître ses subtilités et en suivre de près les évolutions et mutations. Je vous propose donc à travers ce billet de balayer les possibilités offertes par ce panneau sémantique qui, dans la SERP, revêt de multiples formes !
Les multiples manifestations du Knowledge Graph : de la connaissance universelle au pilotage manuel de votre branding !
Vous avez envie de connaître l’âge de Nicolas HULOT, qui est le patron de LinkedIn, la météo demain dans votre ville, besoin de faire une multiplication complexe, êtes curieux de connaître la taille de Barack Obama, la superficie de la ville de Paris ou encore la durée du dernier Avengers… Le KG est votre meilleur assistant digital de par les réponses directes qu’il vous livre dans la SERP via sa answer box.
Que vos recherches soient menées à partir d’un PC, d’un smartphone ou encore d’une tablette, le K.Graph fait feu de tout bois. Pleinement déployé par exemple, le Graph sémantique du Groupe U2 atteint une taille considérable de 1280 x 456 pixels !
Mais si vous souhaitez connaître les prochains événements du Louvre, savoir à quelle heure vous pouvez au plus tôt appeler l’agence de communication que vous avez dernièrement repérée ou encore découvrir sans effort la dernière publication Google Plus d’une entreprise qui vous semble intéressante, vous pouvez piloter le contenu de votre Graph pour apporter des réponses directes et instantanées à ce type de questions !
Alors comment bénéficier des potentiels affichages enrichis du Knowledge Graph ?
Exit les secrets de Polichinelle, pour se construire un Google Graph optimisé il est incontournable de faire carburer son code source à la data sémantique. Le panneau et les réponses directes de la SERP se nourrissent abondamment de la syntaxe www.schema.org : et plus spécifiquement des 3 formats microdata, RDFa et JSON-LD bien connus des webmasters et autres webmarketeurs.
Ce carburant sémantique est le moyen le plus sûr d’étendre les fonctionnalités de votre Graph bien que rien ne soit jamais acquis avec Google, je vous l’accorde.
Mais comme vous le savez, Google a mis en place un outil de données structurées qui nous permet à la fois de tester la conformité de son code source et qui fournit également de nombreux exemples sur lesquels s’appuyer… Très pratique, notamment pour les non développeurs comme moi !
L’autorité : l’ingrédient qu’il vous faut cultiver à tout prix (un véritable facteur clé de succès)
Mais coder sémantiquement n’est pas suffisant… Se construire une autorité est le signal additionnel plus pertinent que l’on puisse envoyer à Google pour bénéficier du potentiel du KG et ainsi décupler la visibilité de sa marque dans la SERP. Mais pour ce faire, il va falloir cravacher dur et prouver au moteur de recherche et à ses algorithmes que vous êtes une référence sur un sujet donné. Non non, ne pensez pas que vous allez pouvoir chasser plusieurs lièvres à la fois… Concentrez-vous sur votre expertise et votre domaine de compétences et attachez-vous à les développer et vous imposer ainsi aux autres comme une source sûre.
Regardez par exemple comment le site Webrankinfo d’Olivier DUFFEZ bénéficie (en mode déconnecté) des effets positifs de l’autorité dans la SERP à travers l’affichage duKnowledgeGraph social (Google Plus). Il est utile de préciser que pour en arriver là, Olivier a ajouté le balisage« rel=publisher » à la page Google Plus de son site. Car oui oui, le Knowledge Graph se « socialise » de plus en plus comme nous allons le voir…
Google My Business, la pierre angulaire de votre Google Graph
Google My Business, que l’on ne présente plus, est la manifestation la plus visible et parlante du potentiel du KG pour les marques et entreprises locales. Bien que nombreuses soient les entreprises qui bénéficient du panneau sémantique de Google, gageons que certaines savent beaucoup mieux que d’autres en exploiter le formidable potentiel pour servir leurs intérêts…
En développant votre Google Graph, immiscez-vous dans celui de vos concurrents !
Avec les recherches associées, la probabilité pour que vous apparaissiez dans le K.Graph de vos concurrents sur leurs requêtes de marque est grande !
C’est je trouve une des fonctionnalités les plus puissantes du Graph pour les recherches locales notamment. Celui qui n’est pas inscrit à Google My Business passe à côté de cet exceptionnel gain de visibilité gratuite…
Pour illustrer mon propos, voyez comment en recherchant des informations sur l’agence de communication I-Com à Dijon, je me vois proposer des agences concurrentes dans le panneau pourtant pleinement dédié à l’entreprise, et sur une requête de marque s’il vous plaît…
Socialisez votre K.Graph et améliorez la visibilité de vos profils sociaux les plus actifs
Ne passez pas à côté de cette opportunité de faire figurer vos réseaux sociaux principaux dans le panneau du Knowledge Graph !
Ou profitez-en pour donner de la visibilité à ceux sur lesquels vous êtes les moins actifs et que vous aimeriez développer pour capter l’attention de votre audience potentielle…
Les rassembler les uns à côté des autres offre une meilleure lecture à l’internaute qui sera davantage tenté de visiter le réseau social auquel il n’est pas encore abonné…
Pour ce faire, l’intégration d’une basique syntaxe à la portée de toutes et tous vous permettra de bénéficier de cet affichage enrichi dans les mois à venir… Vous le savez bien, Google c’est d’abord les États-Unis puis bien plus tard, les mises à jour sont diffusées dans de lointaines contrées… La patience est de mise, mais tout vient à point à qui sait attendre comme le dit l’adage.
Dopez votre Graph avec Google Plus le mal aimé…
Vous l’avez certainement constaté, les marques et entreprises qui publient sur Google Plus (indépendamment de la fréquence de leurs publications d’ailleurs) présentent un KnowledgeGraph au sein duquel la dernière publication émanant de la plateforme sociale de Google s’affiche.
Voici une belle opportunité (à ne pas manquer) de publier de l’information attractive afin de développer son réseau d’abonnés ou de faire passer des messages directement à travers la SERP, sur des requêtes de marque. Et gratuitement s‘il vous plaît !
Bénéficiez de la visibilité des Posts G+ durant 28 jours : info bonus !
Si les business locaux (et pas que) regardaient d’un peu plus près comment fonctionne Google Plus et comment ils pourraient l’intégrer dans leur stratégie marketing, ils constateraient avec stupeur et émois qu’en publiant une actualité tous les 28 jours, ils maintiendraient l’affichage d’un Post G+ dans leur Knowledge Graph… Un effort qui ne paraît pas insurmontable, même pour une PME de moins de 10 salariés non !
D’autant qu’en y plaçant une url friendly, ils pourraient à n’en point douter capter du trafic et générer des leads… Vous êtes restaurateur et souhaitez mettre en avant vos salades fraîcheur, profitez de cette aubaine en y ajoutant un visuel attractif que le Graph affichera… Je ne vous en dis pas plus…Enfin si, allez jeter un œil à mon blog..
Vos tweets prochainement dans le Knowledge Graph ?
Le temps de l’apparition de vos compétences LinkedIn dans le Graph n’a certes pas encore sonné, mais celui de l’apparition de vos tweets directement dans le KG est-il pour autant une utopie ?
Les récents accords signés entre les deux géants de l’Internet laissent entendre que quelque 500 millions de tweets seront indexés en temps réel chaque jour. Mais quid de leur visibilité dans la page de résultats de Google !!
Voir apparaître des tweets dans le Knowledge Graph est à mon sens plausible (au moins dans le cadre de tests)… Les mois à venir devraient nous apporter les premiers éléments de réponse sur ce point.
Le Google Graph est aussi un allié de choix pour travailler et optimiser votre SEO local…
C’est un point qu’il est bon de rappeler. Google a d’ailleurs missionné des collaborateurs sur le terrain afin de créer gratuitement, pour leur compte, des pages My Business de qualité et répondant parfaitement aux standards du moteur en termes d’optimisation notamment. Bien vu, car voilà une belle opportunité pour le géant de promouvoir du Local Adwords..
Ma page est professionnelle, je peux donc investir sereinement dans une optimisation de ma présence locale…welldone Google..
Les études qui ont été menées sur ce sujet montrent en effet qu’une « bonification » est accordée aux entreprises utilisant Google My Business. Sur ce point d’ailleurs, il est bon de noter que certaines entreprises locales qui ne possèdent pas de site web parviennent à se positionner plutôt correctement sur des requêtes locales grâce à leur Knowledge Graph My Business.
Pour rebondir sur ce point, il semblerait d’ailleurs que la mise à jour Mobile-Friendly du 21 Avril n’affecte pas (encore) les résultats de recherches locales pour les entreprises qui ont une page My Business.. Ouf… voilà qui devrait laisser un peu d’air et de temps à ceux qui ont pris conscience trop tardivement des répercussions négatives que cela pouvait entraîner pour leur business.
Promouvez vos événements à travers le KG et immergez la SERP de toute part !
C’est aussi je trouve une des manifestations les plus flagrantes de la puissance du web sémantique au sein de la SERP… Non seulement les événements apparaissent dans le Graph comme le montre la requête sur les événements à venir du Louvre mais ils peuvent aussi, selon la précision de la requête de l’internaute, apparaître en « premium » dans le header de la SERP.
Vous souhaitez voir comment faire apparaître ces événements dans le Graph, jetez un œil au code source de la page listant les futurs concerts de Madonna : http://www.madonna.com/tour
L’affichage des évènements en mode « premium » (mais gratuit 🙂 ) se manifeste ainsi dans la page de résultats, comme le montre la requête ci-dessous sur les concerts à venir du Groupe U2.
Attention, il faut tout de même rappeler que tous les sites ne bénéficient pas de cette bonification. Travaillez votre autorité, votre expertise et soyez à l’écoute de Google, cela pourrait bien vous servir à terme… Vous êtes un petit théâtre et vos moyens sont limités, activez ce levier et donnez un potentiel gain de visibilité à vos événements sur votre requête phare, de marque (votre nom).
En attendant, un balisage sémantique schema.org (de type Event) vous permettra de faire apparaître vos événements commerciaux directement dans la serp comme le montre cet exemple extrait de Google sur les formations webmarketing dispensées par la société Visiplus.
Le K.Graph accepte une multitude d’appels à l’action pour les domaines d’activité non commerciaux tels que la culture, les sciences, l’histoire…
Et ces domaines en bénéficient généreusement.
Les industries musicale et cinématographique sont plutôt bien loties en termes de potentiel d’enrichissement du Graph…De l’écoute d’un titre musical à la visualisation d’un film, le KG s’enrichit on-demand avec un balisage sémantique adapté (rendez-vous dans l’outil dédié de Google et ses exemples détaillés pour tout savoir à ce sujet comme je l’ai précédemment indiqué).
Mais le Google Graph, c’est aussi une multitude d’autres tests menés par le géant de MoutainView : du médical, de l’adwords… !
On a par exemple récemment vu Google mener des tests aux États-Unis sur l’intégration de données de santé dans le Knowledge Graph, validées par le corps médical svp !
Après Wikipedia (grand perdant du Knowledge Graph mais qui paradoxalement y apparaît quasiment systématiquement), Doctissimo pourrait à terme subir les frasques d’une mise à jour qui s’inscrirait dans cette lignée… À suivre…
De l’Adwords dans le Graph !
C’est David Carle qui nous avait alertés il y a quelques mois sur ce point, suite à la parution d’un article au sein duquel il épinglait notamment le géant et sa soif inaltérable de monétisation… Nous ne sommes pas dupes, tous les espaces de visibilité sont bons pour monétiser le moindre pixel de la serp… Et le KG ne déroge pas à la règle…
Pour autant, il demeure gratuit à l’heure où je m’apprête à conclure cet article. Alors, profitons-en et adoptons la Knowledge Graph attitude 🙂
Et si on concluait : alors, pour ou contre son utilisation ?
Au fur et à mesure que Google améliore sa compréhension des interactions et du comportement utilisateur, il enrichit son Knowledge Graph pour mieux nous servir et ainsi améliorer l’expérience utilisateur. On peut donc légitimement s’interroger sur le futur de la SERP qui risque fort de nous distiller de la réponse directe sans avoir à fournir le moindre clic… Génial pour l’utilisateur mais beaucoup moins pour les statistiques de votre Google Analytics…
Car comment Google va-t-il savoir avec exactitude que la réponse qu’il vous a apportée est de qualité et qu’elle vous a servie ? (bon, si vous et 5000 autres internautes formulez la même requête une seconde fois, il est probable qu’il se doute que son Graph manque de pertinence et que la réponse fournie n’est pas suffisamment adaptée…)
La question ne sera prochainement plus de se dire comment capter du trafic sur son site mais comment faire pour optimiser ses chances de faire apparaître dans le Graph de la SERP la bonne information répondant parfaitement à la requête de mon visiteur potentiel. Car il devient de plus en plus évident que nous sommes à l’aube d’un changement majeur de l’Internet tel que nous le connaissons qui d’un moteur de recherche mute en moteur de réponse. Certes, cette mutation va générer des dégâts collatéraux… Mais plutôt de fronder et/ou de se morfondre, faisons en sorte d’optimiser nos chances d’en tirer le meilleur bénéfice… et ça commence par la construction d’une autorité et la mise en place d’un balisage sémantique adéquat, il n’est pas trop tard…
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Pour celles et ceux d’entre vous qui souhaitent en savoir davantage sur moi, je suis animateur marketing & webmarketeur en poste chez un éditeur de logiciels. Pour me suivre, direction Google Plus principalement (ChristopheVIEIRA) mais pas que, je suis aussi blogueur webmarketing et une rapide recherche sur Google devrait vous propulser sur mon blog :).
Passionnée par le référencement naturel et la rédaction web ! Blogueuse depuis 2012 ! Coauteur du livre “Techniques de référencement web” et “Stratégie de contenu e-commerce”.
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L’exploitation du KN doit faire l’unanimité chez les spécialistes SEO, c’est une évidence. Cet article de Christophe va permettre d’enfoncer le clou à n’en pas douter. Mon sentiment également est que la prise en compte de Google My Business fait son chemin dans les usages, malgré un vrai problème d’allumage.
QUelques remarques sur le sujet : nous ne sommes encore qu’au début d’une nouvelle ère de visibilité de Google ; aujourd’hui et encore plus demain, avec cet outil, Google aura une main mise complète affichée sur l’ensemble des prestations des entreprises. Quel sera le livreur de pizza gagnant dans votre ville ?
Je ne crains pas le fait que le mobile friendly affecte les requêtes locales.Le pur prospect, c’est celui qui est dans le search, on veut bien perdre du trafic pour un client. Un moyen également pour Google de renforcer (si c’était encore nécessaire) sa domination sur le search…
L’usage du schema.org n’est pas immédiatement accessible à tous les blogueurs, c’est un peu une forme de retour en arrière (pour l’instant) puisque de la technicité est nécessaire.
Google reste maître du contenu qu’il rend visible, cela reste donc un travail d’acharné (et je souscris aux propos de Christophe) pour convaincre le géant de bien vouloir vous rendre visible sur certaines requêtes.
Enfin, je trouve personnellement amusant de voir que la requête de marque se retrouve plus renforcée.
Clairement, ne pas prendre en compte le KG dans une stratégie SEO, c’est super dommage. Merci à vous pour cette mise au point =)
Cet article m’a appris beaucoup sur le Knowledge Graph ! Je ne connaissais pas le nom de cette source d’information issue du système de Google, mais c’est vrai que cela peut être très pratique et très intuitif lors d’une recherche sur internet !
Encore un très bon article de Christophe ! Pour rebondir sur le commentaire de Xavier Deloffre au sujet de la technicité nécessaire à l’intégration du balisage sémantique. J’ai dernièrement testé un outil que vous connaissez peut-être : “semanticmarker.com” qui me semble grandement simplifier le travail.
L’avez vous testé ?
Je le trouve très pratique dans sa capacité à lister les entités détectées et la fourniture des codes à copier/coller. La validité semble être au rendez-vous après vérification avec l’outil de test des données structurées Google.
@Xavier, avec plaisir 🙂
A nous de faire en sorte d’utiliser tous les leviers d’une optimisation optimale afin de plaire à Google et qu’il nous le rende… Lorsque la main mise sera complète, la CB sera probablement la solution la plus sûre…
@Johan, merci bien..
Oui oui en effet mais j’aime bien implémenter à l’ancienne, même en tant que non développeur !
Il faut y aller maintenant pour prendre une longueur d’avance sur la concurrence…il n’est pas trop tard (je crois) !
Merci pour ce dossier sur le K graphe qui m’a personnellement permis de découvrir tout un nouvel aspect du SEO que je ne pensais pas voir arriver si rapidement.
Par contre comme le dit si bien Xavier dans le premier commentaire de cet article, cela reste un boulot de dingue de parvenir à se faire placer sur certain mots clés. Cela peut décourager… mais gardons espoir 🙂
@Nicolas, merci de ton retour.
Rien n’est acquis avec Google mais en brossant son autorité et en faisant une implantation technique adaptée, on améliore ses chances de figurer dans la top serp et d’enrichir ses contenus…
Le jeu en vaut la chandelle…
Christophe
Je me demande à partir de quel degré d’autorité on a des chances de figurer dans le KG. A part les données issue de Google Plus, j’ai l’impression que Google ne propose que le site Wikipedia. A croire que Google a un partenariat avec Wikipedia.
@Stéphane Google mange en priorité les sites d’autorité effectivement. Les .gov. .edu etc. Et Wikipédia faisait parie des plans quand c’est sorti en 2012, évidemment parce que le contenu est très riche. Ce qui implique que la pertinence, c’est très bien on le sait, mais également la citation des sources.
Il est des sites à fort contenu et finalement peu de trafic qui en bénéficient juste parce que l’information n’est pas exploitable ailleurs. On pourrait ainsi résumer ce “degré d’autorité”.
Cela dit, ça pose également une question légitime sur les droits exploités par Google qui littéralement “mange les sites” pour proposer le KG. Je dis ça je dis rien 😉
@Stéphane,
Wikipedia est la source principale mais pas que, freebase également. La problématique de Google, c’est la véracité de l’info mais l’autorité est justement une belle rustine pour supplanter la crédibilité de la source… Pas parfait certes mais on peut avoir confiance en Google pour nous distiller de l’info de qualité via le KG. On note d’ailleurs qu’aux USA, le KG se nourrit de sources variées, y compris des sites faisant autorité… Il faut donc la bosser.
Je rejoins à ce titre le commentaire de Xavier
@Christophe merci ça rassure^^ A part cela c’est vrai que je constate toujours Wikipedia comme principale source du KG…
Super article, il m’a permis de découvrir ce qu’est le Knowledge Graph. Étant étudiante en E-Business c’est un outil que je n’avais pas eu l’occasion de découvrir lors de mes cours de référencement.
@Vermeulene.E merci bien.
Je veux bien intervenir dans ta formation pour approfondir ce sujet dont l’importance ne cesse de croître 🙂
Je t’invite à me rejoindre sur G+, plateforme sur laquelle je poste à ce propos ainsi que sur mon blog.
Au plaisir d’échanger…
Le problème du KN, comme disais Nicolas c’est de la folie pure pour se positionner sur cet “outil”.
@Christophe qu’entend-tu par brosser son autorité?
Je t’ajoute sur G+ 🙂
Bonjour, et y-a-t-il une différence entre une page google + locale et une page google + marque concernant le knowledge graph ?
Merci 🙂
@Loic,
Par bosser son autorité, j’entends montrer et démontrer son expertise à Google, ce qui est le moyen le plus sûr de bénéficier de la visibilité du k.Graph… Alors évidemment, sans certitude et en ayant au préalable mis en place les tags adéquats… Google plus est d’ailleurs un levier pour envoyer des signaux positifs à Google…
@Margaux,
La différente la plus flagrante tient au fait que les pages locales ne permettent pas de développer le publishership… Marquage rel=publisher qui permet de développer son autorité à travers son expertise…
Pour le reste, l’affichage organique des posts G+ a disparu pour les pages locales alors qu’elle continue de perdurer pour les pages…
Les extensions de fonctionnalités demeurent sinon identiques… En tout cas Google ne dot pas le contraire pour le moment en tout cas ^^
J’espère que ces infos te seront utiles…
@Christophe,
Oui merci beaucoup pour ces informations !
Néanmoins, il y a apparemment une différence notable (à part si je me trompe) : pour moi, la page locale avec le knowledge graph apparait que si nous sommes dans un périmètre proche de l’emplacement de l’entreprise.
Mais qu’en est-il pour la page marque ? le knowledge graph est-il, du coup, disponible qu’importe l’endroit ou nous sommes ?
Merci de me corriger si je n’ai pas les bonnes informations 🙂
En vous souhaitant une agréable journée,
Hello @Margaux,
Tu as tout à fait raison, le KG s’affiche pour les requêtes locales… Régionales pour être précis. Ce que je note en revanche depuis deux trois semaines, c’est que certaines fiches My Business apparaissent sur des requêtes non locales… Lorsque les domaines ont une forte autorité… Cela reste à confirmer… Les pages marques ne sont pas soumises à la logique géographique mais sl leur importance est moindre, l’affichage de leur Graph est peu probable…
Voilà pour les précisions que je l’espère t’eclaireront.. Rien est acquis en d’autres termes, comme d’hab avec Google ^^
@Christophe,
Super merci. Oui, apparemment il faut être calé pour arriver au résultat qu’on veut !
Bonne journée en tout cas 🙂
Merci pour cet article très complet Christophe.
Le Knowledge Graph gagne effectivement de plus en plus de terrain au sein des SERP et c’est une très belle opportunité de gagner en visibilité notamment pour tous les commerces locaux qui n’ont pas de sites Internet ou qui ont simplement un site vitrine qui n’évolue jamais ou presque.
Mais en ciblant particulièrement les entreprises locales, Google attire de plus en plus de monde dans ses filets et tôt ou tard il faudra passer à la caisse (AdWords) pour être certain d’être visible.
Notons aussi que c’est quand même un peu gonflé de la part de Google d’afficher les concurrents directement dans le Graph Search des entreprises 🙂 !
Salut @Cyrille, merci de ton commentaire. Tu as raison de souligner le fait que même ceux qui n’ont pas de site web bénéficient de cette visibilité potentielle.
Je te rejoins sur la stratégie de Google qui capte ainsi une grande quantité de prospects ultra qualifiés qu’il saura tôt ou tard transformer… Préparons notre CB 🙁
C’est gonflé mais finalement équitable dans le sens où l’on apparait aussi dans le Graph des concurrents 🙂
Au plaisir de te lire.
Christophe
Le knowledge graph sémantique est une source inépuisable d’informations et surtout nous fait comprendre combien les informations sont consignées partout dans le web.
Merci Christophe pour votre article très Intéressent
Cela explique parfaitement l’importance du Knowledge Graph
Utiliser le balisage sémantique dans les page web un atout qui ne faut surtout pas se priver. Par exemple, un petit article intéressent qui montre différentes solutions
http://web-semantique.developpez.com/tutoriels/lpc/complements-rdfa/