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Acide Désoxyribo-Nucléique, une molécule complexe qui en dit long !

En tant que lecteur de ce blog, vous savez depuis longtemps ce que l’ADN d’une marque représente comme socle à son identité. Mon esprit scientifique m’a poussé à aller plus loin dans ces fondamentaux du webmarketing avec cette molécule d’ADN comme fil rouge.

Rappelez-vous que l’ADN est une molécule complexe qui réside dans les noyaux de chaque cellule de l’organisme et qui supporte l’ensemble de l’information génétique. Grâce au code génétique, il est possible de traduire l’information contenue dans les gènes et de fabriquer des protéines, un peu comme un algorithme permettrait de transformer des conditions en un programme utilisable. ADN, chromosome, gène, allèle, caryotype, génotype, phénotype : et si toutes ces micro-dimensions du vivant pouvaient donner un nouvel angle au référencement naturel, à la notion de mot-clé, de tête ou de longue traîne ?

Pour cette entrée en matière, je creuserai la comparaison entre cet ADN biologique et celui du marketing moderne en me posant la question : en quoi l’ADN est-il une métaphore idéale pour décrire l’identité, les valeurs, l’unicité et l’originalité d’une entreprise ?

La double hélice

Complémentaire mon cher Watson

La molécule d’ADN est structurée en une double hélice tenue par des liaisons chimiques entre les bases complémentaires qui la composent (Modèle de Watson et Crick). Ces bases sont appelées :

  • Adénine (A)
  • Thymine (T)
  • Cytosine (C)
  • Guanine (G)

La complémentarité entre ces bases est constante de façon à ce que nous ayons toujours ce modèle :

  • A/T
  • C/G

Le premier brin qui structure l’hélice pourrait être assimilé à l’histoire que raconte l’entreprise à travers le parcours de ses dirigeants, l’amorce de l’aventure, le déclic de l’idée, ce qui la rend vraiment unique, au-delà de ce qu’elle propose.

Ce brin s’entrelacerait avec le deuxième brin, celui de l’offre, du produit ou du service de l’entreprise. Nous aurions ainsi un ADN basé sur ces deux piliers entrecroisés :

  • L’histoire
  • L’offre

L’ADN est avant tout une question de complémentarité. Une entreprise ne fonctionne d’ailleurs qu’à travers cette idée d’une fondation basée sur la complémentarité des individus qui la représente, sur le partage de la philosophie qui la définit, sur une histoire et des valeurs dans laquelle les collaborateurs s’identifient.

D’ailleurs, il existe des liaisons entre ces bases (en vert sur le visuel ci-dessous), de nature chimique, qui permettent de faire tenir la molécule, un peu comme un ciment ou une colle. J’en déduis donc que ces ponts entre l’histoire, l’offre et les bases fondamentales (à définir : Action/Travail, Créativité/Génie… ?) d’une marque ne peuvent être que les clients et la demande qu’ils représentent.

De plus en plus précis

À toute cette histoire déjà riche de sens, s’ajoutent les gènes codant pour la fabrication des protéines qui jonchent les membranes de toutes les cellules. Ces protéines peuvent être des canaux, permettant la communication entre les milieux intra et extra-cellulaires. Sur ces protéines, des récepteurs reçoivent les ordres des molécules qui s’y fixent, et réagissent en fonction du type de molécule impliquée dans l’échange.

Milieux – molécule – canal – récepteurs – réactions

Ne seraient-ce pas là les éléments à l’origine de la métaphore liant la biologie aux sciences de la communication, éternelle cousine du marketing de marque ?

Source – émetteur – canal – récepteur – réponses

Cela ne vous rappelle rien ? Le modèle de Shannon et Wiever, bien sûr !

Dès le départ, les théoriciens semblaient mimer les mécanismes du vivant dans leur vision théorique des interactions humaines… comment s’étonner que les traces de ces concepts inspirés ne soient encore présentes dans l’ADN de leur lignée ?

Continuons alors ce parallèle troublant de la molécule de vie et de son bagage universel…

Les gènes pourraient être les mots-clés de tête qui définissent les briques de l’histoire à raconter. Rappelez-vous que l’ADN a deux brins, que nous portons plus de 23 paires de chromosomes, que chaque gène est donc présent sur chaque branche de chromosome et que l’on parle d’allèle pour définir les variantes d’un gène ou d’une localisation génétique.

Ces versions différentes d’un même gène sur un chromosome donné participent au polymorphisme génétique, c’est à dire, qu’au sein d’une même espèce, l’ensemble des gènes d’un individu (le génome) diffère d’une personne à une autre.

La spécificité originelle de l’ADN la rend donc capable de générer des différences et de l’unicité, sauf cas de “doublons” ou “duplicate” : les jumeaux homozygotes (ce qui nous fascine en biologie, vous sanctionne en SEO !).

Et c’est sûrement pour cette raison que l’ADN est un modèle idéal pour définir les bases sur lesquelles se fondent une marque. Nous portons tous en nous les traces de l’ADN de la première cellule vivante, alors évidemment il est très ambitieux, ou simplement “humain” de vouloir réinventer l’immortalité d’une marque à travers une métaphore lui donnant tout simplement vie .

Que l’image soit empruntée aux sciences dures n’est pas un problème puisque cela me permet aujourd’hui de pousser cette inspiration jusqu’au moindre détail.

Puisque l’ADN d’une marque serait un entrelacement de l’histoire et de d’offre, puisque les gènes pourraient être les mots-clés de tête du référenceur (le chercheur en blouse, blanche ou noire) et du rédacteur (l’assistant de recherche), pourquoi les allèles ne représenteraient-ils pas les mots-clés de longue traîne, ces variantes des mots-clés de tête, qui font toute la différence ?

En somme :

  • ADN: histoire + offre
  • Chromosome : media (Web)
  • Gène: mots-clés de tête
  • Allèle : mots-clés longue traîne

Support d’une information innée, vecteur de traits acquis

Caractéristiques innées

La molécule d’ADN porte en elle une notion d’inné : les gènes qui composent notre génome définissent en effet les traits de notre physique : couleur des yeux, des cheveux, forme du nez, du visage, de la même façon que l’ADN d’une marque va de pair avec une identité visuelle (couleurs, logo, visuels, graphisme…), des valeurs, des idées, son originalité, sa “marque de fabrique”.

Logo – Centre Hospitalier Charles Perrens à Bordeaux http://www.ch-perrens.fr/

Quelles pourraient être les valeurs fondatrices d’un hôpital comme celui de Charles Perrens à Bordeaux, par rapport à celui de Saint-Anne, à Paris, traitant la même spécialité et pourtant avec un logo très différent ?

Logo centre hospitalier Saint-Anne à Paris http://www.ch-sainte-anne.fr/

Si vous étiez malade et que vous n’aviez que le logo pour prendre une décision, lequel des deux choisiriez-vous ? Est-ce qu’un logo suffit à faire passer toute l’information concernant les fondations d’une telle entité ?  N’auriez-vous pas besoin de connaître les valeurs, la philosophie et surtout, la réputation de la marque ou de l’hôpital pour vous rassurer dans vos réflexions ?

Les traits acquis

C’est parce qu’il y a de l’inné que l’acquis est possible. C’est parce qu’il y a un code qu’il y  a tant de mystère. C’est parce qu’il y a enjeu que la sanction est lourde. L’acquis est la somme de l’être et du savoir.

Une marque acquiert son Nom, d’abord grâce à son histoire et à son offre (être- inné), mais aussi à travers les outils du webmarketing (savoir-SEO, inbound, jeux…-acquis), qui favorise sa visibilité, son positionnement et donc, son ouverture au monde.

Au final, cette molécule n’est pas si inadaptée pour comprendre la trame d’une marque avec tous les éléments qui la rendent unique son histoire et originale (ou non) la façon dont elle se raconte. Mais cet acide désoxyribonucléïque correspond aussi à une molécule en évolution : les mutations de l’ADN d’une marque sont la preuve d’une capacité à adapter leur modèle initial aux changements d’usages de leur clientèle et d’assurer ainsi la pérennité de leur offre. Je parlerai d’hérédité de la marque et de maintien des forces innées à travers une stratégie éditoriale cohérente et solide. Le marketing du web s’est emparé de la génétique et de sa crédibilité, les sciences lui rendent bien en gagnant en visibilité !

Je vous offre en image, ce qui vous attend pour la suite avec, entre autres, le code génétique comme modèle de redéfinition des enjeux du référencement… à moins que d’ici là, je trouve une nouvelle idée pour vous tenir en haleine ! Il y a tant à dire quand on nous offre la parole sur une place publique aussi accueillante que celle de Miss SEO Girl !


*images libres de droit source pixabay !

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7 réflexions au sujet de « Acide Désoxyribo-Nucléique, une molécule complexe qui en dit long ! »

  1. Merci pour votre commentaire très positif sur cette première apparition “publique” et nominative ! Nous aurons, j’en suis sûre l’occasion d’échanger sur nos envies respectives, de mots, de qualité et de SEO….

  2. Article à haute teneur ajoutée en journalisme scientifique ! Puisqu’il y est question de génome, peut-on dire que le SEO est dans l’ADN de certaines personnes plus que d’autres ? Les meilleurs professionnels ont-ils tous dans leurs cellules ce mélange de curiosité insatiable ? Sentent-ils au fond de leurs tripes (intestins est sans doute moins macabre) qu’ils ont la pugnacité chevillée au corps ? On naît ainsi, ou on le devient ?

  3. Excellentes questions Vincent ! Je ne peux rien affirmer mais je dois dire que de mon point de vue, le SEO, ou, si on le nomme référencement « naturel », porte en lui une notion plus innée qu’acquise… cela dit, les parcours de vie de chaque professionnel façonnent leur vision du monde, leur éthique, leurs valeurs… et qui sait si le génome des « meilleurs » professionnels ne subit pas des mutations propices à cette « curiosité insatiable » et cette créativité qui les réunit tous, je pense… en somme, on nait avec un terrain, et nos expériences, nos rencontres, notre éducation transforment ce terrain en un caractère, plus ou moins « pugnace « , plus ou moins SEO-friendly. J’espère avoir répondu à tes questions.

  4. Même si le marketing est un peu compliqué mais l’ADN est une science infinie.
    Merci pour cet article

  5. Votre article est extrêmement intéressant ! La comparaison entre l’ADN biologique et l’ADN du marketing moderne est très pertinente et apporte un nouveau point de vue sur l’identité et l’unicité d’une entreprise.

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